En Résistance(s) – Podcast Amérique Latine

Charlie, Agathe, Alexianne, Danna, Laura et Charlélie vous donnent rendez-vous dans leur podcast En Résistance(s) ! Décliné en trois épisodes, ils ont un thème commun, les droites et extrêmes droites en Amérique latine, et trois pays sont abordés : le Nicaragua, le Brésil et l’Argentine. Ils analysent des mobilisations collectives face aux conservatismes et extrêmes droites dans ces pays. À travers des invitées comme Sophia Sablé, doctorante en études Hispano-Américaines ou Héloïse Prévost, docteure LISST-Dynamiques rurales, seront abordés l’engagement Queer militant contre Mileï en Argentine, la résistance populaire face au régime répressif de Daniel Ortega à travers les mobilisations de 2018 au Nicaragua ou encore le personnage de Jair Bolsonaro au Brésil.

Les podcasts sont à retrouver sur leur chaîne Youtube à partir du 14 mars 2024 !

https://www.youtube.com/@enrestistanceamlat

Pour aller plus loin…

… sur l’Argentine

Delfino, Silvia, Forastelli, Fabricio, « Communication et culture dans les luttes politiques. Débats sur le genre et le Queer en Argentine », Questions de communication [en ligne], vol. 2, n° 16, 2009, p. 141-158. [https://www.cairn.info/revue-questions-de-communication-2009-2-page-141.htm (consulté le 6/03/2024)]. 

Gago, Verónica, Cavallero, Luci, « La politisation féministe freine l’élan de l’extrême droite en Argentine », Le Club de Mediapart [en ligne], 18 novembre 2023. [https://blogs.mediapart.fr/assemblee-feministe-transnationale/blog/181123/la-politisation-feministe-freine-lelan-de-lextreme-droite-en-argentine (consulté le 6/03/2024)]. 

Gormezano, David, « En Argentine, la tronçonneuse Javier Milei au défi du pouvoir », France 24 [en ligne], 20 novembre 2023. [https://www.france24.com/fr/amériques/20231120-en-argentine-la-tronçonneuse-javier-milei-au-défi-du-pouvoir (consulté le 6/03/2024)]. 

Kedaz, Jyhane, « Elections : qui est Javier Milei, le nouveau président d’extrême-droite ultralibéral argentin ? », Révolution Permanente [en ligne], 9 octobre 2023. [https://www.revolutionpermanente.fr/Elections-qui-est-Javier-Milei-le-nouveau-president-d-extreme-droite-ultraliberal-argentin (consulté le 6/03/2024)]. 

Lizarrague, Fredy, Argentine. « Le plan « tronçonneuse » de Milei et la nécessité d’une lutte généralisée », Révolution Permanente [en ligne], 25 décembre 2023. [https://www.revolutionpermanente.fr/Argentine-Le-plan-tronconneuse-de-Milei-et-la-necessite-d-une-lutte-generalisee (consulté le 6/03/2024)]. 

Luna, Florencia, « From the Middle Ages to the 21st Century. Abortion, Assisted Reproduction Technologies and LGBT Rights in Argentina », Canadian Journal of Bioethics [en ligne], vol. 1, n° 2, 2018, p. 26-36. [https://www.erudit.org/en/journals/bioethics/2018-v1-n2-bioethics04466/1058266ar/ (consulté le 6/03/2024)]. 

Manca, María Eugenia, « La Argentina tras la Ley de Identidad de Género, Autorrespresentaciones y argumentación en discursos de organizaciones LGBTII+ », Con X [en ligne], n° 7, 2021. [https://doi.org/10.24215/24690333e038 (consulté le 6/03/2024)]. 

Moutarde, Pierre, « Le retour en force de la droite en Amérique latine », Relations [en ligne], Novembre-Décembre 2016, p. 34-36. [https://cjf.qc.ca/revue-relations/publication/article/le-retour-en-force-de-la-droite-en-amerique-latine/ (consulté le 6/03/2024)]. 

Reina, Morgane, River-Vélez Luis, « Introduction. Les droits LGBTQIA+ en Amérique latine : une reconnaissance sous tension », Cahiers des Amériques Latines [en ligne], vol. 98, 2021, p.19-42. [https://journals.openedition.org/cal/13864 (consulté le 6/03/2024)]. 

Rosenberg, Martha I, « Le pouvoir de l’autonomination. Sur la loi argentine d’identité de genre », Cliniques méditerranéennes [en ligne], vol. 1, n° 95, 2017, p. 123-132. [https://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2017-1-page-123.htm&wt.src=pdf (consulté le 6/03/2024)]. 

Sablé, Sophia, « Campagne pour l’avortement légal en Argentine et performance du collectif ARDA : une proposition de (re)corpographie queer-cuir », L’Ordinaire des Amériques [en ligne], n° 228, 2022. [https://journals.openedition.org/orda/6953 (consulté le 8/03/2024)]. 

Torres, Germán S. M., Pérez, Sara I., Moragas, Florencia, « « Gender Ideology » in Conservative Discourses: Public Sphere and Sex Education in Argentina », Queer Epistemologies in Education [en ligne], 2020, p. 161-178. [https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-030-50305-5_10 (consulté le 6/03/2024)]. 

Trenta, Arnaud, « Mouvement sociaux, gouvernements progressistes et rapports à l’économie dans l’Argentine post-néolibérale (2000-2017) », Participations [en ligne], vol. 1, n° 20, 2018, p. 201 à 216. [https://www.cairn.info/revue-participations-2018-1-page-201.htm (consulté le 6/03/2024)]. 

Waites, Matthew, « Critique de « l’orientation sexuelle » et de « l’identité de genre » dans le discours des droits humains : la politique queer mondiale au-delà des principes de Yogyakarta », Genre sexualité & société [en ligne], n° 15, Printemps 2016. [https://journals.openedition.org/gss/3736 (consulté le 6/03/2024)]. 

 SITOGRAPHIE

FORUM Latin American Studies Association, Fall/Winter 2023 [en ligne]. [https://forum.lasaweb.org/past-issues/vol54-issue4.php (consulté le 6/03/2024)]. 

France Amérique Latine [en ligne]. (https://www.franceameriquelatine.org/ (consulté le 6/03/2024)]. 

Mailfert, Anne-Cécile, « Milei et la guerre aux féministes en Argentine » [vidéo en ligne], 12 janvier 2024. [https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/anne-cecile-mailfert-en-toute-subjectivite/anne-cecile-mailfert-en-toute-subjectivite-du-vendredi-12-janvier-2024-1976957 (consulté le 6/03/2024)]. 

… sur le Nicaragua

Bataillon, Gilles, « De Sandino aux contras. Formes et pratiques de la guerre au Nicaragua », Annales. Histoire, Sciences Sociales [en ligne], n°3 (60 année), 2005, p. 653 à 688. [https://www-cairn-info.gorgone.univ-toulouse.fr/revue-annales-2005-3-page-653.htm (consulté le 6/03/2024)]. 

Bataillon, Gilles, « Nicaragua (2018-2019). Une crise révolutionnaire », Problèmes d’Amérique Latine [en ligne], vol. 1, n° 112, p. 9 à 45. [https://www-cairn-info.gorgone.univ-toulouse.fr/article.php?ID_ARTICLE=PAL_112_0009 (consulté le 6/03/2024)]. 

Jara, Luis, « El papel de las redes sociales en la participación organizada de los jóvenes en Nicaragua », Revista de Comunicación Política [en ligne], n° 3, 2021. [https://www.researchgate.net/publication/357550453_El_papel_de_las_redes_sociales_en_la_participacion_organizada_de_los_jovenes_en_Nicaragua (consulté le 6/03/2024)]. 

Lacombe, Delphine, « Le Nicaragua sous la terreur du couple Ortega-Murillo », Journal des Anthropologues [en ligne], vol. 3-4, n° 154-155, p. 307-323. [https://www.cairn.info/revue-journal-des-anthropologues-2018-3-page-307.htm (consulté le 6/03/2024)]. 

Ramírez-Ayérdiz Danny, « Nicaragua : la tarea pendiente de dimensionar la violencia del pasado reciente », Realidad, Revista de Ciencias Sociales y Humanidades [en ligne], n° 162, 2023, p. 16-35. [https://revistas.uca.edu.sv/index.php/realidad/article/view/7729 (consulté le 06/03/2024)]. 

Roux, Hélène, « Au Nicaragua, la terre a « changé de mains » ! », Problèmes d’Amérique Latine [en ligne], vol. 1, n° 79, 2011, p. 71 à 88. [https://www-cairn-info.gorgone.univ-toulouse.fr/revue-problemes-d-amerique-latine-2011-1-page-71.htm?contenu=article (consulté le 6/03/2024)]. 

Sánchez González, Mario, Castro Quezada, Douglas, Rodríguez Ramírez, Rony et al, « Movimientos sociales y acción colectiva en Nicaragua : entre la identidad, autonomía y subordinación », Amnis Revue d’études des sociétés et cultures contemporaines Europe-Amérique [en ligne], n° 15, 2016. [https://journals.openedition.org/amnis/2813 (consulté le 6/03/2024)]. 

… sur le Brésil

Estevam, Douglas, « Mouvement des sans-terre du Brésil : une histoire séculaire de la lutte pour la terre », Mouvements [en ligne], vol. 4, n° 60, p. 37 à 44. [https://www.cairn.info/revue-mouvements-2009-4-page-37.htm (consulté le 6/03/2024)]. 

Figeac, Julien, Paton, Nathalie, Salora, Tristan et al, « Les usages militants de Facebook au Brésil. De la contestation à la mise en agenda culturel des luttes sociales », Politiques de communication [en ligne], vol. 1, n° 14, p. 91-120. [https://www.cairn.info/revue-politiques-de-communication-2020-1-page-91.htm?ref=doi (consulté le 8/03/2024)]. 

Le Monde avec AFP, « Jair Bolsonaro, ex-président d’extrême droite du Brésil, au cœur d’une enquête pour « tentative de coup d’État » », Le Monde [en ligne], 8 février 2024. [https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/08/bresil-jair-bolsonaro-dans-la-tourmente-dans-le-cadre-d-une-enquete-pour-tentative-de-coup-d-etat_6215488_3210.html (consulté le 6/03/2024)]. 

Machado Da Silva, Juremir, « Le bolsonarisme, idéologie de l’acommunication », Hermès, La Revue [en ligne], vol. 1, n° 87, 2021, p.293-299. [https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2021-1-page-293.htm (consulté le 6/03/2024)]. 

Marmouyet, Françoise, « Le Brésil, une démocratie militarisée », The Conversation [en ligne], 2021. [https://theconversation.com/le-bresil-une-democratie-militarisee-160636 (consulté le 6/03/2024)]. 

Prévost, Héloïse, « Le militantisme et ses effets sur l’empowerment de travailleuses rurales au Brésil », Cahiers du genre [en ligne], vol. 2, n° 63, 2017, p. 45-66. [https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2017-2-page-45.htm (consulté le 8/03/2024)]. 

Prévost, Héloïse, Pour un empowerment socio-environnemental : sociologie d’un mouvement féministe alternatif au Brésil [en ligne], Toulouse 2, 7 novembre 2019. [https://www.theses.fr/2019TOU20080 (consulté le 8/03/2024)]. 

Prévost, Héloïse, « Des femmes rurales face à l’histoire coloniale patriarcale au Brésil », Travail, Genre et Sociétés [en ligne], vol. 1, n°45, 2021, p. 77-95. [https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2021-1-page-77.htm (Consulté le 8/03/2024)]. 

Prévost, Héloïse, Figeac, Julien, Salord, Tristan et al, « Internet dans la reconfiguration des répertoires d’action du mouvement « féministe agroécologique » brésilien », Politiques de communication [en ligne], vol. 2, n° 17, p. 129 à 156. [https://www.cairn.info/revue-politiques-de-communication-2021-2-page-129.htm (consulté le 8/03/2024)]. 

Santana, Verônica, Prévost, Héloïse, « Femmes rurales en mouvement : une démarche épistémologique féministe décolonisée au moyen du film participatif », Participations [en ligne], vol. 1, n° 32, p. 183-211. [https://www.cairn.info/revue-participations-2022-1-page-183.htm (consulté le 08/03/2024)]. 

SITOGRAPHIE

FORUM Latin American Studies Association, Fall/Winter 2023 [en ligne]. [https://forum.lasaweb.org/past-issues/vol54-issue4.php (consulté le 6/03/2024)]. 

Observatoire de la démocratie brésilienne, Les militaires occupent l’État [en ligne], 30 mars 2021. [https://observatoiredemocratiebresil.org/Les-militaires-occupent-l-Etat (consulté le 06/03/2024)]. 

Prévost, Héloïse, « Femmes Rurales en Mouvement » [vidéo en ligne], 10 mars 2017. [https://www.youtube.com/watch?v=_Pwi17iZoU4&t=4s (consulté le 8/03/2024)]. 

Emma Bourdy

Découvrir l’IPEAT par ses anciens étudiants !

Océane Aucour

. Attentes du master : études en lien avec l’Amérique latine 
. Parcours : Master 1 Etudes sur les Amériques parcours professionnel (hors recherche)
. Mémoire : L’Accord d’Association de 2012 entre l’Union européenne et l’Amérique centrale : le rôle de la coopé-ration européenne dans les tentatives de relance de l’intégration centraméricaine.
. Poursuite d’études : Master Etudes européennes et internationales- spécialité Amérique Latine IEP Grenoble
. Métier : Je suis cheffe de projets internationaux pour Réseau Canopé à Vanves
. Durée entre la fin des études et trouver un emploi : 10 mois
Sophia Sablé

. Attentes du master : « J’ai fait une licence de LEA avant de rentrer à l’IPEAT, avec au départ, peu d’attentes si ce n’est en savoir plus sur les Amériques tant au niveau socio-culturel qu’historique. »
. Parcours et mémoire : « J’ai fait le M1 (mémoire : les violences politiques envers les femmes au Vénézuela 1999-2013), puis le M2 IPAL (mémoire Violences de genre en Argentine : le cas de la transidentité chez les adolescentes Réalisation du film documentaire Minoridad sin Nación). L’année suivante, j’ai décidé de poursuivre dans la recherche en vue de réaliser une thèse. J’ai donc fait le master ESCAM ( mémoire La sororité comme identité politique dans la lutte pour les droits sexuels et reproductifs en Argentine.) »
. Poursuite d’études : « Je réalise donc depuis 2019 une thèse (Trajectoires des mémoires minoritaires et contre-discours critique: quels enjeux pour le féminisme argentin?) et je suis chargée de cours à l’UT2J et à l’Institut Catholique de Toulouse. »
> « L’IPEAT offre la possibilité d’un parcours professionnalisant et pluridisciplinaire qui m’est très utile actuellement. »
Leonor Victoria Socarras Castilla

. Parcours : En Colombie > Études en éducation préscolaire et tentative d’études en droit (non aboutie).
En France > Licence en droit, économie et gestion mention développement international à l’IPST CNAM Toulouse
. Parcours de français en parallèle :
> DU d’Études Françaises B2 (DUEF B2) : 3ème année. DU d’Études Françaises C1 (DUEF C1) : 4ème année. DU d’Études Françaises C2 (DUEF C2) : 5ème année – Didactique du FLE
> Master ESCAM et assistante en IPAL / IPEAT UT2J Master en Amérique latine et l’Union européenne à l’Université d’Alcalá de Henares (double titulation avec l’Université Jean Jaurès)
. Attentes du master :
– Approfondissement des connaissances sur les Amériques (culture, histoire, économie, etc.)
– Acquisition d’une méthodologie de recherche
– Développement de compétences en analyse et en communication
– Préparation à une carrière dans la recherche, l’enseignement, l’expertise dans la civilisation latino-américaine.
. Parcours : Master ESCAM – IPAL
. Mémoire : intitulé « La configuration des acteurs et ses réseaux de pouvoir : Etude de cas de trois régions en Colombie, Cauca, Caqueta 1995-2005 »
. Poursuite d’études après le Master : En cours de réflexion
. Insertion professionnelle : Actuellement chargée de projets à la Muframex
Expériences professionnelles antérieures : ESOF 2018 – EuroScience Open Forum, Licence de Communication Européenne à ICT Toulouse, Assistante d’édition pour la publication « Global Monitoring of National Educational Development » du NORRAG (Global Education Centre of the Geneva Graduate Institute).
Collaboration dans plusieurs projets culturels
. Durée entre la fin des études et trouver un emploi : 6 mois
. Commentaires supplémentaires : Je suis reconnaissante de l’opportunité que m’a offerte l’Ipeat d’acquérir des connaissances solides et une méthodologie rigoureuse dans le domaine des études sur les Amériques. Le Master m’a permis de développer mes compétences en analyse, en recherche et en communication, et m’a préparée à une carrière dans le domaine international. Je suis enthousiaste à l’idée de partager mon expérience avec les étudiants actuels de l’Ipeat et de contribuer à la valorisation de la formation.
Julie Fournié

. Attentes du master : « Formation complète sur le continent américain et une formation en gestion de projets plus concrète que la recherche avec la chance de pouvoir faire un stage à l’étranger ».
. Parcours : Licence LLCE espagnol à l’UT2J puis M1 IPEAT et M2 IPAL.
. Mémoire : En M1 : Mémoire de recherche sciences politiques « Les intellectuels boliviens et la destitution d’Evo Morales en 2019 »; M2 Mémoire professionnel socio-culturel « Le skateboard et le genre en Uruguay »
. Poursuite d’études : Aucune poursuite d’études. Métier : Comité Nacional de Skateboard Uruguayo + Intendencia de Montevideo, Montevideo, Uruguay 7.
. Durée entre la fin des études et trouver un emploi : « Une année et demie, je tiens à préciser que l’insertion pro-fessionnelle en sortie d’IPAL est très compliquée. Les recruteurs ne comprennent pas vraiment le sens de ce master et ils veulent à tout prix recruter des personnes avec minimum 5 années d’expérience. Aussi, comme les yeux du monde ne sont plus centrés sur l’Amérique Latine comme il y a des dizaines d’années il est très difficile de trouver un travail dans le milieu de l’Amérique latine. Si l’on veut rester axé sur ce continent il faut s’expatrier, un choix que j’ai dû faire pour pouvoir trouver un travail. Bien évidemment c’est un choix que je ne regrette pas mais avant de déménager à l’étranger j’ai perdu beaucoup de temps à chercher un travail, en vain… Si je peux donner un conseil : faites des VIA/VIE, postulez aux volontariats de l’ONU, de l’UNESCO et autres grands organismes. »
Paulina Vosi Diba Menga

. Parcours : IPAL
. Intitulé du mémoire : « les politiques publiques vis-à-vis de l’enfance au Brésil (XXe-XXI siècles) : les enfants et adolescents en situation de travail dans le Nordeste »
. Poursuite d’études : Bac+5 – Master of Science Management de projets d’innovation et entrepreneuriat, parcours innovation et création d’entreprise (en alternance) = en cours 6.
. Insertion professionnelle : SNCF, cheffe de projets
. Durée entre la fin des études et une activité professionnelle : « 2 semaines après la soutenance IPAL, j’ai commencé l’alternance »
Savanah Mercier

. J’ai réalisé une licence en géographie et aménagement, dont un an en erasmus à Alicante avant d’intégrer le Master ipeat.
. Attentes du master : Si j’ai intégré cette formation c’est parce que j’avais pour objectif de devenir urbaniste à portée internationale, principalement axée sur l’Amérique latine.
. Parcours : Après ma première année à l’IPEAT je me suis réorientée en APTER action locale et projets de territoires, un Master qui m’a permis de me professionnaliser en urbanisme. Avant ma réorientation la responsable de l’IPEAT m’avait expliquée que le M2 IPAL pouvait être intéressant pour moi mais après un Master professionnalisant. Je pouvais donc me professionaliser en urbanisme avec le Master après et effectuer le M2 IPAL ensuite pour m’ouvrir à l’internationale. C’était une option mais je n’ai pas souhaité revenir à l’IPEAT
. Mémoire : Mon mémoire avait pour titre L’agriculture urbaine comme facteur d’inclusion sociale à Medellin (Colombie), encadre par Anne Peltier. Aujourd’hui je commence mon premier emploi en tant que VAD urbaniste dans une mairie au nord de Toulouse.
. Insertion professionnelle : Pour ce qui est de l’insertion après l’IPEAT je dirai qu’elle est très axée sur la recherche. Mes camarades qui sont aujourd’hui diplômés et sont allés au bout de la formation IPEAT sont soit en thèse, soit en recherche d’emploi et s’orientent dans des structures qui n’ont pas forcément de lien avec ce qu’on apprenait à l’IPEAT.
Pauline Augier
Avant de m’inscrire à l’IPEAT j’ai fait une licence LLCE (Langues Littératures et Civilisations Étrangères) Espagnol à l’UT2J (Université Toulouse Jean Jaurès). La dernière année (2018-2019) je l’ai faite en Erasmus et j’ai beaucoup apprécié. C’est en suivant un cours sur l’Amérique latine contemporaine dans mon université en Espagne, à Saragosse, que j’ai réalisé que je n’y connaissais rien et que je souhaitais approfondir ces thématiques. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de m’inscrire dans ce Master pluridisciplinaire des études sur les Amériques. L’approche pluridisciplinaire m’a aussi intéressée car je suis quelqu’un qui apprécie beaucoup de s’intéresser à une multitude de sujets et qui pense qu’il est nécessaire (voire essentiel) de croiser les domaines et les sciences pour aborder une thématique, surtout lorsqu’on aborde des sujets sociaux, économiques et culturels.
. Attentes du Master :
– Enrichir mes connaissances sur l’Amérique latine et ses problématiques sociales, culturelles, économiques, géographiques, géopolitiques et artistiques.
– Découvrir les bases de la gestion de projet, puisque j’ai suivi le parcours IPAL (Ingénierie de projets avec l’Amérique latine).
Et globalement je dirais que mes attentes ont été satisfaites !
. Parcours : IPAL (Ingénierie de projets avec l’Amérique latine), mais en plein covid ! Donc pas de stage en Amérique latine et c’est ma plus grosse déception….. Il était aussi très difficile de trouver un stage en France ou en Europe qui valide le diplôme dans les temps, donc j’ai réalisé mon M2 en 2 ans.
. Mémoire :
– En M1 (2019-2020) : le mémoire de M1 est un apprentissage de la démarche de recherche et de rédaction d’un mémoire. Pour ma part, je me suis intéressée à l’Anti autoritarisme et anti patriarcat dans l’œuvre de María Elena Walsh*. Étude des articles «Desventuras en el País Jardín de infantes» et «Sepa porque usted es machista». Mon mémoire se compose d’une importante partie théorique de contextualisation et d’une petite partie d’analyse plus concrète pour comprendre la vie et l’engagement de cette autrice qui utilisait ses œuvres littéraires et musicales comme un moyen d’esquiver la censure, de la dénoncer et de revendiquer ses droits en tant que femme, dans la société argentine des années 70, sous la dictature du général Videla, et homosexuelle.
– Et en M2 (2020-2022) : le mémoire de M2 IPAL demande de détailler les étapes à suivre pour définir et mettre en place un projet de notre choix. C’est un dossier de présentation de notre projet comme si on l’exposait devant un potentiel financeur qui permettrait de le réaliser. Pour ma part, j’ai réfléchi au montage d’un projet éducatif entre la France et l’Argentine pour sensibiliser des lycéens et lycéennes à la place des femmes dans la résistance ainsi qu’à la présence des femmes résistantes de manière générale dans les sociétés françaises et argentines, en me focalisant notamment sur la période des années 1940 en France pendant la Seconde guerre mondiale et 1970 en Argentine pendant la dictature du général Videla. Et mon mémoire s’intitulait : Coopération éducative internationale et mémoires plurielles. Un projet éducatif sur les femmes résistantes entre la France et l’Argentine.
. Insertion professionnelle : Après l’obtention de mon diplôme (IPAL) en septembre 2022, je me suis inscrite en année de césure pour faire un service civique ou un/des stage/s. Alors que je n’étais pas tout à fait motivée par les propositions de services civiques, j’ai trouvé sur le site profilculture (must have) une annonce pour un stage au sein de la délégation Occitanie de la Fondation du patrimoine. J’ai donc démarré un stage à Toulouse à la Fondation du patrimoine le 17 octobre 2022. Ça peut paraître surprenant mais ça ne l’est pas tellement finalement, car depuis longtemps je suis fan d’architecture, de restauration du patrimoine et d’histoire de l’art de manière générale. Pendant mon stage à la Fondation du patrimoine j’ai vu passer une annonce pour un CDD de remplacement d’une collègue qui partait en congé maternité à Clermont-Ferrand, délégation Auvergne. Le timing était parfait, on a juste raccourci d’une semaine mon stage pour que je puisse avoir un temps de transition avec la collègue que j’allais remplacer. Finalement son congé maternité a pris une tournure un peu particulière et au lieu de rester pour 6 mois j’y ai passé 11 mois !
. Durée entre la fin des études et une activité professionnelle : 6 mois ! Entre la validation de mon diplôme en septembre 2022 et ma prise de poste à Clermont-Ferrand pour mon CDD le 11 avril 2023, 6 mois se sont écoulés. Et encore, pendant que je cherchais désespérément un stage (pour valider mon diplôme) en 2021, j’ai
un peu travaillé au Rectorat mais juste 2 mois et demi à peu près.

Patrimoine gastronomique : Mise en lumière de la cuisine latino-américaine

L’Amérique latine est connue pour son grand patrimoine, qui se développe par la culture, l’alimentation, la population et la politique d’état. Dans cette rubrique, nous allons mettre en lumière la culture culinaire de différents pays d’Amérique latine (Pérou, Brésil, Mexique, Argentine, Costa Rica) à partir d’une animation.

L’alimentation, comme nous le savons, est un terme qui regroupe toute la nourriture que l’on peut trouver au sein d’un territoire et qui participe à la construction identitaire d’un peuple. En effet, les facteurs environnementaux et démographiques viennent délimiter sa composition. La gastronomie est un art qui consiste à mettre en avant les particularités culinaires de l’alimentation d’un territoire. Elle permet de faire connaître une cuisine locale à un niveau mondial.

Afin de mettre en lumière ces particularités, nous avons pris contact avec différents restaurants latinoaméricains de Toulouse dans le but d’obtenir leur accord et de leur présenter l’objectif du blog et le projet de la fête des Amériques.

En commençant par le…

En passant par le…

En découvrant le…

En continuant sur l’Amérique du Sud avec le…

Mais aussi en apprenant sur le…

Et en finissant sur l’…

En bonus : un guide des restaurants latinos de Toulouse !

Amélie guibbaud et ornella pregassam

Zoom sur les merveilles du monde moderne en Amérique latine

Le 7 juillet 2007, à la suite d’un vote organisé par la New Seven Wonders Foundation, les sept nouvelles merveilles du monde ont été désignées. Par les sites retenus, trois se trouvent en Amérique latine. 

La statue du Christ Rédempteur 

Cette statue monumentale du Christ, située au sommet du mont Corcovado, est devenue un emblème de la ville de Rio de Janeiro. Il s’agit de l’un des endroits touristiques les plus fréquentés de Rio. La construction de cette statue de 38 mètres de haut a duré 5 ans et a été réalisée par des sculpteurs et des ingénieurs brésiliens, français et roumains. 

Petit anecdote : La statue est touchée et endommagée par la foudre en moyenne six fois chaque année. 

Le Machu Picchu 

Considéré comme une oeuvre maitresse de l’architecture de cette civilisation, le Machu Picchu est une ancienne cité inca du XV ème siècle nichée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu dans les Andes centrales péruvienne. La ville aurait été construite sous le règne de l’empereur Pachacútec. L’architecture monumentale au cœur du Machu Picchu est en fait les vestiges d’un palais de campagne situé dans le domaine royal de Pachacútec. 

Petite anecdote : Machu Picchu signifie « vieux sommet » en quechua, la langue officielle de l’Empire inca. 

Chichén Itzá 

Chichén Itzá est une ancienne ville maya située dans la péninsule du Yucatán au Mexique. Chichén Itzá a probablement été au xe siècle le principal centre religieux du Yucatán. Chichen Itzá demeure une énigme : sa chronologie demeure floue, l’identité des Itzá est incertaine et la nature des relations et des liens existants entre la ville maya et la vallée centrale du Mexique fait toujours débats.

Petite anecdote : La présence d’une cité maya à cet endroit est due à la présence de cinq puits naturels, appelés cénotes, qui constituaient un trésor dans la région du Yucatán, dépourvue d’eau. 

La table ronde avec Pablo Stefanoni – « La rébellion est-elle passée à droite ? »

Ce jeudi 14 mars, de 18h30 à 20h30, aura lieu la table ronde organisée par les étudiant(e)s de l’IPEAT. En effet, dans le cadre de l’UE 805 “Organisation d’une manifestation scientifique et culturelle”, les élèves du M1 IPEAT ont créé cette présentation/débat afin de participer à la fête des Amériques ayant lieu sur et en dehors du campus de l’UT2J. 

Pablo Stefanoni est l’invité spécial de la table ronde proposée par les étudiants de première année du master IPEAT. Docteur en histoire et journaliste argentin, il publie fréquemment des articles pour le Monde diplomatique en Argentine et le périodique El País en Espagne. Il publie également dans des revues scientifiques tels que dans la revue Esprit avec son dernier article en date de janvier/février 2024 intitulé « Make Argentina Great Again ». Ses recherches portent sur la politique et notamment sur les extrêmes droites en Amérique latine. 

Son dernier livre en date aux éditions La Découverte, La rébellion est-elle passée à droite ?, et qu’il vient présenter lors de cette table ronde, vise à expliquer le phénomène d’émergence des nouvelles droites contemporaines en Amérique latine. En décryptant les stratégies rhétoriques et politiques des leaders de droite, Stefanoni donne au lecteur des clés de compréhension pour saisir la raison d’une telle émergence et du succès rencontré par ces leaders auprès de la population. 

Pour se procurer son ouvrage : https://www.ombres-blanches.fr/product/30867/pablo-stefanoni-la-rebellion-est-elle-passee-a-droite

Charlotte Egea, Ameline Rimbault, Nayah Macewen, Manuel Torres et Jeanne Lancon vous donnent donc rendez vous à l’Institut Cervantes (31 rue des Chalets, 31000 Toulouse), ce jeudi 14 mars à 18h30 afin de partager un moment de convivialité et de discussion.

Comment s’y rendre ?

  • Ligne B, arrêt Jeanne d’Arc, ou Compans-Caffarelli, 5 minutes de marche jusqu’à l’institut. 
  • Ligne A et B, arrêt Jean Jaurès, 10 minutes de marche jusqu’à l’institut. 
  • Bus L1, 16, 29, 45, 70 arrêt Concorde ou Arnaud Bernard, 5 minutes de marc he jusqu’à l’institut.

Pour aller plus loin…

(dir.) Arias Enrique, Burt Jo-Marie, “The “new” extreme right in Latin America” (dossier), FORUM, 2023, n°4, vol.54.

Bar-On Tamir, Molas Bàrbara (eds.), The right and radical right in the Americas: ideological currents from interwar Canada to contemporary Chile, 2022, London, Lexington Books.

(dir.) Bohoslavsky Ernesto, Boisard Stéphane, “Les droites latino-américaines pendant la guerre froide (1959-1990)” (dossier), Cahiers des Amériques latines, 2015, n°79.

Bohoslavsky Ernesto, Historia mínima de las derechas latinoamericanas, 2023, Ciudad Autónoma de Buenos Aires, Prometeo.

(dir.) Cunha Diogo, Douzou Marion et Michelot Vincent, “Les droites dans les Amériques : mouvements, politiques, idées et stratégies (1991‐2018)” (dossier), ORDA, 2021, n°226.

(dir.) Diallo David, Rouby Éric et Schu Adrien, Trump ou l’érosion de la démocratie américaine, 2023, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux.

(dir.) Ferré Cathy, Molina Renata, “Amérique Latine : offensives réactionnaires et résistances populaires” (dossier), FALMAG, 2023, n°154-155.

(dir.) Philippe Yann, Nabuco de Araujo Rodrigo, “Les droites dans les Amériques aux XXe et XXIe siècles : entre démocratie, anti-démocratie et contre-démocratie” (dossier), Histoire @ politique, 2023, n°50.

Stefanoni Pablo, La rébellion est-elle passée à droite ?, 2022, Paris, La Découverte, coll. “Cahiers libres”.

Ressource web:

Derechalogos – Pensar las derechas en América Latina en los siglos XX y XXI (hypotheses.org)

Nour Manuel et Emma Bourdy

Sounds of the Americas

Comment mieux illustrer la diversité culturelle de cette immensité géographique qu’à travers la musique ? Les Amériques comptent 35 pays différents, soit autant de cultures, d’identités, de traditions différentes. La musique rythme la vie de tout un chacun, que cela soit comme loisir, comme moyen de revendications politiques, lors de cérémonies religieuses ou de rites. Les rythmes produits rappellent une culture, un univers, les instruments traditionnels rappellent une histoire et des traditions.

Nous avons choisi pour vous 10 genres musicaux des Amériques du Nord au Sud pour vous offrir un large panorama de ce que propose le continent. Pour couronner le tout, une playlist collaborative concoctée par nos soins est disponible à l’écoute pour voyager de pays en pays en un clin d’oeil ! A votre tour d’ajouter VOS morceaux, pour une playlist riche et représentative de la diversité du continent.

À vous de jouer !

Le rap américain

Le rap américain est un genre musical complexe qui apparaît dans les années 1970 aux États-Unis mais qui connaît une explosion et un âge d’or dans les années 1990. Il tire ses origines de plusieurs genres musicaux tels que le blues, le jazz et même le reggae. Il se décline en plusieurs sous-genres qui sont aujourd’hui nombreux. Musique populaire, les textes sont au départ engagés contre les inégalités notamment raciales subies par les populations afro-américaines. Bien qu’il soit aujourd’hui bien plus démocratisés qu’à l’époque avec des thèmes parfois décriés tels que la drogue, le sexe ou la violence, le rap continue de défouler les passions avec des artistes reconnus bien en dehors du continent américain tels que Jay-Z, 50 Cent ou Snoop Dogg. 

Le reggaeton

Le reggaeton est un genre musical caribéen qui tire ses origines du raggae jamaïcain et du bemdow. Il apparaît à Porto Rico, d’où beaucoup d’artistes viennent (Don Omar, Rauw Alejandro, Arcangel ou encore Daddy Yankee) dans les années 1990. Aujourd’hui, le reggaeton est populaire aussi en République dominicaine, à Cuba, mais aussi aux États-Unis. Le rayonnement culturel de certains artistes dépasse la Caraïbe et le continent américain, tels que Bad Bunny qui est le deuxième artiste le plus écouté au monde en 2023 sur la plateforme Spotify. 

Le reggae

Le reggae est un genre musical qui apparaît en Jamaïque dans les années 1960. Il tire ses origines du ska et du rocksteady et son ambassadeur international est Bob Marley qui a su, à travers ses textes engagés, diffuser le reggae originaire de cette île des Caraïbes sur les autres continents. Le reggae se décline aujourd’hui en différents sous-genre, et ses artistes ne sont plus seulement originaires de Jamaïque, mais aussi d’autres pays d’Amérique Latine et parfois même d’Europe. 

Le ragga

Le dancehall, connu aussi sous le nom de Ragga, est un genre musical qui apparaît en Jamaïque dans les années 1970. Direct héritier de son cousin  le reggae, le rythme du Ragga est plus rapide et l’accent jamaïcain des chanteurs est bien plus perceptible par l’origine populaire du genre. Des sous-genres du dancehall apparaissent et des artistes naissent dans des pays latinos-américains tels que le Panama. Ses ambassadeurs à l’internationale, Shaggy et Sean Paul, rendent accessible le genre au continent américain et européen. 

Le kompa

Le kompa est un genre musical originaire d’Haïti, inventé dans les années 1950 par Nemours Jean-Baptiste. Il combine des influences caribéennes et africaines pour créer une musique rythmée et festive. Le kompa est souvent accompagné de danses énergiques et de paroles poétiques qui abordent des thèmes variés tels que l’amour, la vie quotidienne et la culture haïtienne. Il est souvent joué dans les bals et les fêtes, très apprécié pour sa capacité à faire danser les gens.

La trap antillaise

La trap antillaise est un genre musical récent, né au début des années 2000 / 2010 dans les Antilles françaises. Elle s’inspire de la trap américaine, mais se distingue par ses influences locales, notamment le zouk, le dancehall et le raggaeton. Elle se caractérise par ses basses lourdes, ses paroles en créole et ses thèmes reflétant les réalités de la jeunesse antillaise tel que la vie quotidienne dans les quartiers défavorisés, la pauvreté, la violence, la drogue, l’amour et la discrimination. La trap antillaisse a connu un grand succès notament grâce à de grands artistes tels que Kalash, Kima ou encore Tiitof, ce qui a contribué à la visibilité de la culture antillaise en France et dans le monde.

Le zouk

Le zouk est un genre musical originaire des Antilles françaises né dans les années 1970. Il est né de la fusion de plusieurs styles musicaux locaux, tels que le kompa haitïen, le biguine et la mazurka. Le zouk est connu pour son rythme rapide et ses mouvements énergiques, il est souvent dansé en couple, mais peut aussi être dansé en solo. Il est réputé pour ses mélodies sensuelles, ses rythmes entraînants et son influence dansante qui en font un pilier de la culture musicale des Caraïbes.

Le shatta 

Le shatta est un genre musical originaire des Caraïbes, il est né dans les années 2000, en Martinique et en Guadeloupe, influencé par le dancehall jamaïcain, le zouk et le kompa, il est rapidement devenu incontournable en l’ensemble des Caraïbes. Le shatta se caractérise par son rythme rapide et saccadé, ses basses lourdes et ses paroles souvent provocatrices.

Le bouyon 

Le bouyon est un genre musical et une danse originaire de la Dominique, né à la fin des années 1980. Le bouyon est un mélange explosif de styles musicaux locaux, il se distingue par son tempo rapide et entrainant, incitant irrésistiblement à la danse. Le bouyon est influencé par le style reggae-rap jamaïcain mais il est plutôt chanté. Il est devenu populaire dans toute la Caraïbe, célébrant la culture et l’énergie des Antilles.

La funk carioca

La funk carioca, qui tire ses origines de la funk états-unienne, naît à Rio de Janeiro et est principalement produite dans l’état de Rio de Janeiro. Il émerge dans les favelas de la ville; musique populaire, elle fait danser la population sur des rythmes plutôt électroniques et dont les thèmes évoqués sont souvent contestés (sexe, argent, drogue, textes explicites). Anitta est aujourd’hui la principale ambassadrice du genre qui connaît un succès phénoménal parmi les jeunes générations. 

La samba

La samba est un genre musical et une danse originaire du Brésil, née au début du XXe siècle dans les quartiers pauvres de Rio de Janeiro. Elle est issue d’un mélange de différentes cultures africaines et européennes. La samba se caractérise par son rythme rapide, ses mouvements énergiques ainsi que par sa sensualité. La samba incarne l’énergie et la joie de vivre brésilienne, reflétant la richesse culturelle et la diversité du pays.

À vous de jouer maintenant ! Cliquez pour écouter la playlist et partagez avec nous vos meilleurs morceaux !

Gaëlle Senée et Emma Bourdy

Qu’est ce que l’IPEAT ?

L’IPEAT, Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse, est un institut de recherche et d’enseignement rattaché à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Il se spécialise dans les études sur le continent américain, avec un accent particulier sur l’aire culturelle latino-américaine. Les principales missions de l’IPEAT sont basées sur la recherche, effectivement l’IPEAT mène des recherches pluridisciplinaires sur les Amériques dans les domaines des sciences humaines et sociales.

L’institut est également basé sur l’enseignement, il propose un master mention Civilisations, Cultures et Sociétés tronc commun la première année, décliné en deux parcours distincts la seconde, le parcours professionnel : Ingénierie de Projets avec l’Amériques Latine (IPAL) et le parcours recherches : Espaces, Sociétés, Cultures dans les Amériques (ESCAm)

Voici les diiférents cours dispensés :


Semestre 7 :
Histoire des Amériques
Géographie et géopolitique des Amériques
Arts et Cultures des Amériques
Méthodologie de la recherche
Organisation d’une manifestation scientifique
Langue vivante ou option

Semestre 8 :
Séminaire de l’IPEAT
Littératures et sociétés contemporaines dans les Amériques
Constructions identitaires dans les Amériques
Organisations d’une manifestation scientifique et culturelle
Rapport : état de l’art et construction d’une problématique
Langue vivante ou option

Semestre 9 parcours ESCAm :
Suivi du mémoire
Enjeux environnementaux dans les Amériques
Genre : approches pluridisciplinaires dans les Amériques
Sociétés et cultures amérindiennes d’hier et d’aujourd’hui
Outils numériques et communication
Option

Semestre 9 parcours IPAL :
Environnemnts sociopolitiques et institutionnels
Projet tutoré
Projet professionnel
Enjeux environnementaux dans les Amériques
Outils numériques et communication
Option

Semestre 10 parcours ESCAm :
Suivi du mémoire
Arts et innovations dans les Amériques
Identités et controverses dans les Amériques
Méthodologie de la recherche et du mémoire

Semestre 10 parcours IPAL :
Mémoire professionnel et stage
Arts et innovations dans les Amériques
Identités et controverses dans les Amériques
Suivi du stage

L’IPEAT est également orienté vers la diffusion des savoirs, l’institut organise régulièrement des séminaires, des conférences et des colloques. Il publie également deux revues scientifiques : ORDA et Caravelle.
L’IPEAT est constitué d’une équipe pluridisciplinaire qui réunit des chercheurs et des enseignants-chercheurs de différentes disciplines, ce qui permet une approche transversale des études sur les Amériques. Il possède un fonds documentaire riche : le CEDOCAL, qui est l’un des plus importants fonds documentaire et d’information en France sur l’Amérique Latine et les Caraïbes.
De plus l’ipeat est en étroite collaboration avec plusieurs laboratoires de recherches qui permettent aux chercheurs de mutualiser leurs compétences et de mener des projets de recherche pluridisciplinaires.

Voici les principaux laboratoires associés à l’IPEAT :


LISST (Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires)
CERTOP (Centre d’Etudes et de Recherches Travail Organisations Pouvoir)
FRAMESPA (France Méridionale et Espagne)
GEODE (Géographie de l’Environnement)
CEIIBA (Centre d’études Ibériques et Ibéro-Américaines )
CAS (Cultures Anglo-Saxonnes)
LEREPS (Laboratoire d’études et de recherches sur l’économie, les politiques et les systèmes sociaux)

Senée Gaëlle

Exposition Photos – Souvenirs d’Amérique latine : à la croisée des perspectives

Exposition de photos créée par les étudiant.e.s de l’IPEAT dans le cadre de la Fête des Amériques organisée à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès du 11 au 16 mars 2024. Nous avons décidé de montrer la diversité de l’Amérique Latine découverte lors de nos voyages à travers trois catégories : terre de nature, terre de traditions et terre de résistances.

Terre de Nature, Terre de traditions, Terre de résistances

Brésil, Chutes d’Iguazù, Mai 2023, Raimbault Ameline

Chute d’eau puissante

Iguazú danse en cascades

Nature envoûtante

Argentine, Port d’Ushuaïa, Juin 2023, Alexianne Canella

L’oiseau enneigé

Surplombe cette terre de feu

Espace de naufrages

Equateur, Banos, Avril 2023, Léna Pelen, “ Tumulte ”

Cuba, Mai 2015, Victoria Laborie

Champ de tabac brun

Attendent les feuilles séchées 

Puis viennent les cendres 

Honduras, Lago de Yojoa, Septembre 2023, Ninfa Jacir Hernandez Palma,  » Au bord du Lac  »

Vue depuis le balcon d’un restaurant, face à l’unique lac du pays entouré des montagnes, un jour où tout est éclairé. 

Brésil, Maranhão, Parc National des Lençóis Maranhenses, Juillet 2022, Louise Conan

Patagonie Chilienne, Puerto Natales, Février 2023,  Léna Pelen, “ Les pêcheurs ”

Patagonie Argentine, Ushuaïa,  Janvier 2023, Léna Pelen, “ Le rocher aux oiseaux ”

Equateur, Otavalo,  Avril 2023, Léna Pelen, “ La charge ”

Equateur, Machachi, Avril 2023, Léna Pelen, “ Semaine Sainte ”

Mexique, Chichen Itza, Février 2023, Raimbault Ameline

Pyramide sacrée

Chichen Itza, grandeur passée

Histoire gravée

Equateur, Otavalo, Avril 2023, Léna Pelen, “ Le grand marché ”

Brésil, Bairro dos Carmes, Salvador de Bahia, 2022, Louise Conan,“ Le centre historique ”

Honduras, Février 2023, Ninfa Jacir Hernandez Palma 

La vente de cocos

au bord de la rue se fait

Toujours très humble

Cuba, 2016, Zoé Carozzani, “ Train d’une ancienne exploitation de cannes à sucre”

Cuba, La Havane, 2016, Zoé Carozzani “Gran Teatro de La Habana”

Equateur, Otavalo, Avril 2023, Léna Pelen, “L’écossage”

Mexique, Guadalajara, 2019, Kenza Mokdad, « Danza Azteca » 

“Les vêtements des danseurs et le son des tambours captent l’attention de tous les passants.“

Mexique, San Sebastian Bernal, 2020, Kenza Mokdad, « La Peña de Bernal »

“Monolithe de 340 m qui se situe à San Sebastián Bernal, une petite ville de l’État mexicain du Querétaro. C’est le troisième plus grand monolithe du monde!“

Honduras, Tegucigalpa, Juillet 2023, Ninfa Jacir Hernandez Palma

Au dix-huitième

Je me demande si c’est

Sûr de descendre 

Brésil, Salvador de Bahia, Palácio da Reitoria, Septembre 2022, Louise Conan, “Luttes étudiantes ” 

Assemblée générale des étudiants de l’Université fédérale de Bahia suivie d’une manifestation dans la ville pour protester contre les coupes budgétaires des universités fédérales menées par le gouvernement Bolsonaro.

Brésil, Universidade Federal da Bahia, Campus Ondina, 2022, Louise Conan  “Marielle, pretas em luta : Marielle, femmes noires en lutte” 

Ce mural rend hommage à Marielle Franco, sociologue-militante et politicienne féministe bisexuelle. Son assassinat le 13 mars 2018, à Rio de Janeiro, a provoqué une grande indignation considérée comme une exécution à des fins d’intimidation politique.

Brésil, Salvador, Bahia, Octobre 2022, Louise Conan, “ É a hora ” 

Marche pour la venue de Lula da Silva d’octobre 2022. Sa réélection historique a signifié pour une grande partie de la population brésilienne un soulagement et un puissant espoir.

Ushuaïa, Patagonie Argentine, Janvier 2023, Léna Pelen, “Tu sueño es nuestro sueño”

Equateur, Otavalo, Avril 2023, Léna Pelen, “Wiphala”

Panamá, Panamá City, Avril 2016, Victoria Laborie 

Lumière des Gunas

Peuple qui naît du soleil

Nele protecteur 

Panama, Panama City, Avril 2016, Victoria Laborie

Terre, sel et patrie 

Lorenzo guérillero 

Injustice fatale 

Honduras, Tela, février 2023, Ninfa Jacir Hernandez Palma, #EllasSomosNosotrasLasMujeresCambiamosElMundo

Femmes révoltées

Manifestation urbaine 

De murs en peintures

Mexique, Pátzcuaro – Michoacán, Novembre 2019, Kenza Mokdad, « Dia de los muertos »

Vous souhaitez rejoindre l'IPEAT ? | Cinelatino
Kenza Mokdad

Vamos a la fiesta ! Venez découvrir quelques festivals de musique latino à Toulouse et ses alentours.

Après en avoir appris un peu plus sur les divers styles de musiques d’Amérique latine, il nous semblait logique de vous conseiller quelques festivals sur Toulouse et ses alentours. En effet, la communauté latino-américaine de Toulouse est très présente et très dynamique. Ainsi, la création de festivals est une occasion de célébrer la richesse et la vivacité de cette culture dans notre belle ville rose. Afin que vous ayez un avant gout de ce qui se fait le mieux en matière de festival de musique latino-américaine, nous vous avons concocté un guide détaillant 3 des plus importants festivals latino de Toulouse. Vous y retrouverez une courte présentation de son origine, le lieux ainsi que les dates à laquelle ils se déroulent et enfin une idée des tarifs.

  • Le festival Tangopostale.

Il est organisée chaque année par l’association FITT (Festival International de Tango de Toulouse) née en 2009 et créée par un groupe de danseurs et de musiciens fan de tango argentin et plus généralement des différentes cultures de l’Amérique latine. 

Ce festival ayant lieu chaque année au mois de juillet dans tout Toulouse centre, est concentré sur plus de 100 heures de bal réparties sur 10 jours de festival.

Entre concerts, conférences, expositions, stages de danse, et animations de rue, il y en a pour tous les gouts.

Cet été, pour sa 15e édition, il se déroulera du 28 juin au 08 juillet 2024.

On retrouve divers tarifs allant de 38€ (accès aux soirées du premier week-end) jusqu’à 155€ (pass 10 jours complets). Mais on retrouve aussi des pass incluant seulement les soirées (40€) ou encore donnant accès uniquement aux bals extérieurs (52€).

Pour plus de détails nous vous invitons à vous rendre sur leur site: https://www.tangopostale.com/

  • Cuba Hoy! 

L’association Yemaya crée en 1998 à Castanet-Tolosan le festival Cuba Hoy ayant pour but de favoriser les rapprochements culturels notamment entre la France, l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Afrique. Après avoir été accueillis par diverses communes de la périphérie telles que Tournefeuille, c’est en 2019 qu’il sera accueillis à Toulouse même. Ce festival pluridisciplinaire est centré sur les musiques cubaines populaires et traditionnelles mais regroupe aussi danse, chant, spectacles et bien d’autres événements.

Il se déroule chaque année entre fin janvier et début février dans le quartier des 7-deniers. L’édition de cette année 2024 s’avérait être la 27e édition. 

Sa dernière édition ayant eu lieu du 20 janvier au 4 février s’avérait être la 27e édition de ce festival.

La billetterie n’étant plus accessible nous n’avons pas les prix précis de la billetterie mais nous savons tout de même que les apéros concerts ainsi que les rencontres débats étaient gratuites et que l’on trouvait des tarifs réduits pour les étudiants, les jeunes entre 12 et 18ans, les demandeurs d’emplois, les personnes handicapées et d’autres.

Pour plus d’informations nous vous conseillons de vous rendre directement sur leur site internet https://www.festival-cuba-hoy.fr/

  • Tempo Latino 

Il a été créé par l’association tempo latino fondée en 1993 à Vic-Fezensac dans le gers (à seulement 1h30 de Toulouse). Il est aujourd’hui le premier festival européen des musiques latines et afro-cubaines et peut accueil un large public allant jusqu’à 65 000 visiteurs. On retrouve y différents types de musique tels que la salsa, la rumba, le merengue, la cumbia et plein d’autres. En 26 ans de festival, plus de 35 pays ont pu y être représentés. 

Il a généralement lieu fin juillet dans les arènes de la ville initialement utilisées pour des corridas. A l’instar des festivals présentés précédemment il est pluridisciplinaire. On y retrouve des concerts, des stands de produits divers, des stages de danse ainsi que des animations de rue.

Cette année il se déroulera du 25 au 28 juillet 2024 pour sa 29e édition. Vous y retrouverez des groupes tels que Pacific Mambo Orchestra, La Delio Valdez ou encore Sergent Garcia lors de la soirée d’ouverture.

Les tarifs varient entre environ 133€ pour un pass 4 jours et 45€ pour une soirée uniquement. Mais nous retrouvons aussi des tarifs jeunes (-25 ans) pour une soirée au prix de 26€. 

Détails à voir sur leur site https://www.tempo-latino.com/

¡ Vamos pal party !

Nour Manuel

Bonjour tout le monde !

Le continent américain est le deuxième plus grand continent de la planète. Il doit son nom au navigateur et cartographe italien Amerigo Vespucci. Selon les statistiques, il couvre une superficie de 42 262 142 millions de km² et sa population est estimée à 1 036 900 579 habitants en 2023, d’après Our World in Data.

En raison de son immensité et de sa géographie, le continent américain est divisé en deux sous-continents, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, bien que certains géographes considèrent la partie centrale comme une autre partie de cette division.

L’Amérique est le berceau de grandes civilisations (Caral, Anasazi, Nazca, Chimu, Chavin, Paracas, Mochica, Wari, Lima, Zapotèque, Olmèque, Chibcha, Diaguita, Tiahuanaco, Maya, Aztèque, Inca, etc. ), mais c’est aussi une terre d’énormes richesses naturelles, culturelles et géographiques (Chichén Itzá, Pão de Açúcar, le carnaval bolivien, les champs de glace du sud, la forêt amazonienne, le Grand Canyon du Colorado, la gastronomie péruvienne et mexicaine, etc.), qui la rendent extrêmement attrayante pour l’étude et la reconnaissance.

Ce blog a pour but de diffuser ces attraits, mais aussi les activités, événements et initiatives développés à Toulouse. Il est important de préciser que cet espace s’inscrit dans le cadre de l’Institut pluridisciplinaire d’études sur les Amériques (IPEAT), et plus précisément du Master 1 Études sur les Amériques Mention Civilisations, Cultures et Sociétés.

Venez découvrir les Amériques grâce à nos rubriques ! Vous retrouverez de la gastronomie, des photos, de la musique, des festivals et bien plus encore !

Vous en ressortirez connaisseur des Amériques !


Bienvenue à tous !