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Pas de Printemps sans poètes…

Cette année, le CRL organisait une session hors les murs de son Printemps des poètes. C’était à la médiathèque Grand M voisine (16 mn à pied). Des poètes venus de l’Université, pour de la poésie en chinois, catalan, arabe, galicien, basque et français, des usagers de la médiathèque… Bref, des poètes du quartier…

 

 

 

La semaine de poésie au CRL est reportée à une date ultérieure, les activités sur le campus étant suspendues actuellement suite à un mouvement de grève et blocage.

A suivre…

هيا نتكلم العربية

Coucou, voici Soumia, présentée par Isabel, stagiaire Erasmus italo-catalane au CRL…

Soumia est algérienne et anime le café langues d’arabe ! Elle est étudiante en master d’Espagnol à l’université et parle donc français, arabe et espagnol. Et pendant son temps libre (bien sûr) elle devient modèle pour les affiches du CRL.

Elle aime bien: faire du sport

Elle n’aime pas: l’hiver (on la comprend bien, c’est déjà très  froid!)

Soumia vous attend tous les mardis à 12h45 au Centre de Ressources des Langues pour vous enseigner l’alphabet arabe ou, si vous parlez déjà la langue, pour converser sur la culture arabe…

Printemps des poètes 2017

Cette année à nouveau la poésie était à l’honneur au CRL.

Des étudiant-e-s et leurs enseignant-e-s récitaient, déclamaient, lisaient des poèmes dans toutes les langues (ou presque) quatre jours d’affilée à l’heure du déjeuner…

Aux manettes comme chaque année Jean Nimis, enseignant d’italien, et pour l’animation et la capture du son (malheureusement et techniquement indisponible sur ce blog), Gilles Pouyol, étudiant au DEFLE et animateur de Radio R’d’autan.


Lundi,
c’était le jour de l‘italien : Ndjock Ngana «Africa» d’un poète camerounais vivant à Rome, du grec : «Willy, le chauffeur-mécanicien du Djibouti», de Nikos Kavvadias, de la Chorale du SCASC, du Français Langue Étrangère avec «Rama Kam» (David Diop), «Femme libre» (Léopold Sédar Senghor), «Un autre départ» (Cécile Oumhani), «Tentative de Jalousie» (Marina Tsvétaïéva), «Mère Afrique» (Fatou Diome), du catalan avec la participation du poète catalan Marc Artigau, du chinois avec «L’Olivier» 橄榄树 – gǎnlǎnshù, de Sanmao (poétesse taïwanaise contemporaine, qui a vécu quelques années dans l’ancien Sahara espagnol).

Mardi, place à l’occitan avec Aurélien de Chaire, «La sang de la tèrra» (A l’Ombra d’un manguièr, 2015), à l’anglais avec Helene Johnson, «Sonnet to a Negro in Harlem», Maya Angelou, «Still I Rise», Antjie Krog, «Country of Grief and Grace», Okot p’Bitek, «We women will never have peace», Odia Ofeimun, «I am a writer», Langston Hughes, «Afraid», Roma Ryan, «Storms in Africa», Langston Hughes, «The Kids in School with Me», au hongrois, au grec à nouveau avec  «Patrice Lumumba : le Saint Noir», poème de Yannis Ritsos, au frioulan : Leonardo Zanier, «Cramârs marochins» (Vendeurs ambulants marocains, 2012) et au français encore et en musique avec Charles Baudelaire, «L’invitation au voyage» et Aimé Césaire, extrait de Debout dans les Cordages

 

 Mercredi, pour le portugais : «Naturalidade» de Rui Knopfli (Mozambique, 1959) et «Monangamba» de António Jacinto (Angola, 1961), l’espagnol (Amérique Latine) : poètes de l’Équateur, du Pérou, de la Caraïbe et de la côte Pacifique; le russe : Nikolaï Goumilev (Никола́й Гумилёв), «La girafe» et «La nuit Africaine», le basque et le galicien.

Jeudi 16 mars, lectures de nahuatl, de japonais, de polonais : Julian Tuwim, «Le Petit Bambo» [Murzynek Bambo] ; Stanislaw Przesmycki et Zofia Vieweger, «Berceuse» [Kolysanka murzynska] ; Aimé Césaire, «Blanc à remplir» et «En vérité», d’allemand : Rainer Maria Rilke, «Der Panther», Yvan Goll «Der Regenpalast» (Le palais de pluie), Ingeborg Bachmann «Dein Schatten» (Ton ombre), Paul Celan «In Ägypten», de latin: extraits du chant IX de l’épopée de Lucain, Bellum ciuile;et d’arabe : Mahmoud Darwich (محمود درويش), «Chant d’amour à l’Afrique» – Mohammed El ‘Id Al Khalifa, «L’esclave noir» – Mohammed Miftah Al-Fitouri (محمد الفيتوري), «Je suis nègre» et «L’aube brise le mur de l’obscurité».

Les portes grandes ouvertes…

Samedi 14 mars et comme chaque année, c’était Journée Portes Ouvertes à l’UT2J. Le CRL a accueilli nombre de bacheliers et leurs parents…SONY DSC

 

 

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Les enseignants d’espagnol, d’italien, de chinois, d’allemand, d’arabe, de russe… étaient disponibles pour expliquer leur pédagogie.

 

 

 

 

 

 

Et comme chaque année, étape obligatoire, on a pu voir un président d’université utiliser le service de questions – réponses en ligne des bibliothécaires du réseau universitaire toulousain, « Une Question ? »…SONY DSC

« Lorsqu’un peuple veut la vie, force est au destin de répondre. »

Finir l’année universitaire en poésie avec Abul Qacem Chebbi, c’est ce que proposaient Sarah Barbouchi et Saïd Benjelloun, de l’UT2J, et Saïd Hamdouni, de l’UT1. SONY DSCDeux voix, un luth, bref, de la poésie.

 

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« Tu es né libre comme l’ombre de la brise
Et libre telle la lumière du matin dans le ciel.

Là où tu allais, tu gazouillais comme l’oiseau
Et chantais selon l’inspiration divine.

Tu jouais parmi les roses du matin
Jouissant de la lumière là où tu la voyais.
Tu marchais –à ta guise- dans les prés,
Cueillant les roses sur les collines. »

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le Printemps des poètes au CRL (2/4)

Une deuxième journée où l’on a pu entendre du polonais , avec Wisława Szymborska (1923-2012)

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du russe avec Aleksandr Blok (1881-1921),

de l’arabe avec Hichâm Al-Jak,

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de l’italien avec Ignazio Buttidda (1899-1997), Michelangelo Buonarotti (1474-1564) et Ernesto Calzavara (1907-2000).

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et autour de pygmalion, un enchaînement latin (Ovide), ancien français et français (Jean de La Fontaine).

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Une journée terminée par le galicien, avec Federico García Lorca (1898-1936)..