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« Au Centre des langues, étudiants et enseignants vont retrouver une bibliothèque de proximité »

Paroles de….

Alain Cozic, directeur de l’UFR de langues

Enseignant en langue et littérature allemandes depuis 1979, Alain Cozic est devenu directeur des huit sections du Département des langues étrangères en 2000, après avoir été responsable de la section d’Allemand. Il est maintenant directeur de l’UFR, jusqu’en juin prochain. Dès la rentrée prochaine, il retrouvera à plein temps ses occupations d’enseignant-chercheur.

Alain Cozic et Laurence Ressejac, responsable administrative de l'UFR

 

 

 

 

Après plus de trente années à l’UTM vous avez certainement bien des choses à raconter, mais si vous voulez bien, on va essentiellement parler du Centre des langues…

J’ai connu une première « fusion de bibliothèques », au moment de la création de celle du Département de langues étrangères, l’actuelle « BLE », bibliothèque des langues étrangères..

Certaines langues ne seraient pas « étrangères » ?

Les deux principales langues enseignées à l’Université, l’anglais et l’espagnol, avaient chacune leur département et leur bibliothèque, tandis que les autres langues sont regroupées dans le Département dit « des langues étrangères », dont dépend la bibliothèque du même nom.

Ce projet de regroupement des bibliothèques d’UFR en un Centre de ressources des langues a été décidé en 2002, au moment où a été envisagée la reconstruction de l’UFR de langues. L’idée était à la fois de regrouper les collections tout en gardant la proximité entre enseignants, étudiants et bibliothécaires. C’est important de pouvoir passer à la bibliothèque entre deux cours, de connaître le fonds, de pouvoir venir lire la presse… Mais il ne s’agit pas de créer une deuxième BU. Il y aura une complémentarité entre le Centre des langues et la Bibliothèque centrale. La BUC offre des services très utiles, comme le Prêt entre Bibliothèques, auquel je renvoie fréquemment mes étudiants. La politique documentaire au niveau du campus est encore à affiner, mais au final, on ne trouvera pas les mêmes ouvrages dans les deux endroits.

Quelle sera la spécificité du Centre de ressources ?

Ce Centre des langues va être une structure pionnière sur le campus. Il a fallu créer un organigramme, à partir de ceux des bibliothèques existantes. Une responsable de la structure, Mélisande Ferry, a été recrutée en 2010. Ce centre, qui va fonctionner avec un personnel à double compétence, à la fois technique et linguistique, va être le pivot de l’UFR, au cœur des deux bâtiments. Bien sûr, de nombreuses habitudes vont changer, mais nous allons vite nous habituer à notre bibliothèque qui sera adaptée aux enseignements actuels des langues, notamment avec l’espace d’auto-apprentissage. Bref, cela sera un outil de travail incontournable.

 

Et d’ici quelques années ?

L’évolution du Centre de ressources va dépendre de l’évolution des langues : l’enseignement du japonais et du chinois se développe, les fonds vont suivre. Il y a de la place prévue dans les rayonnages pour l’accroissement des collections

Alain Cozic et Mélisande Ferry font le point sur le chantier

 

Et pour vous-même ?

Je ne serai donc plus Directeur de l’UFR à la rentrée prochaine, au moment de l’ouverture du Centre des langues. J’aurai d’autant plus de temps pour le fréquenter. J’y retrouverai le Köttelwesch avec plaisir.

 

 

 

« Ici, on est au calme, pas dans le passage. Et puis c’est joli »

 

Paroles de …

Nathalie et Maxime, étudiants en L3 de LEA Anglais-chinois à la BANG, bibliothèque d’études du monde anglophone et de sciences du langage.


 

 

 

 

Bonjour, que faites-vous à la bibliothèque cet après-midi ?

– on révise notre cours de civilisation. On travaille sur les polycopiés et on utilise les dictionnaires

Vous venez souvent à la bibliothèque d’anglais ?

– En fait, c’est la première fois. C’est parce qu’on a cours à côté. Sinon on va de temps en temps en espagnol, mais c’est moins bien. Ici, on est au calme, pas dans le passage. Et puis c’est joli. On pensait que c’était tout petit, mais en fait il y a plein de place. Mais c’est vrai que d’habitude on va à la médiathèque de LEA, et puis aussi à la BUC. Mais à la BUC c’est trop grand. dans une bibliothèque comme celle-ci, on ne met pas trois heures à trouver un livre.

La médiathèque ?

– Oui, dans le nouveau bâtiment…

Ah oui, vous parlez de l’espace d’auto-apprentissage en langues. Savez-vous que toutes les bibliothèques de l’UFR de langues vont déménager vers le bâtiment en construction, pour constituer, avec la « médiathèque » un unique Centre de ressources des langues ?

– Non, on ne savait pas. On aime bien la médiathèque parce qu’on peut y travailler en groupe. à la BUC ça n’est pas possible, on nous dit « shhht ». Et pourtant on va dans la salle d’études, à l’entrée, où on devrait pouvoir faire un peu de bruit.

Dans le Centre de ressources, il y aura des salles de travail en groupe (comme à la BUC, d’ailleurs) où vous ne serez pas gênés. Vous verrez, vous serez bien et on prendra soin de vous.

Merci, je vous laisse travailler…

Paulette part à la BUC

Connaissez-vous Paulette Rendon ?

En 1937, Paulette est partie en voyage aux îles Galapagos. Elle en a fait un livre.

En juin 2010, Galapagos, les dernières îles enchantées a quitté la bibliothèque hispanique pour le magasin 5 de la bibliothèque universitaire centrale (BUC).

Un déménagement n’est pas une opération anodine. Nous aurons bien sûr l’occasion de revenir sur la politique documentaire mise en œuvre pour le Centre de ressources et sur les critères appliqués au tri des collections. Une bonne partie de ces fonds (environ 60 000 documents) va être transférée au Centre de ressources. D’autres ont été désherbés (promis nous consacrerons dès janvier un billet au « désherbage » en bibliothèque). D’autres enfin, après un traitement bibliographique ad hoc et tout en restant accessibles aux lecteurs, ont pris le chemin de la BUC pour rejoindre Paulette Rendon dans les rayonnages du magasin 5.

Des préparatifs à son installation à la BUC, voici quelques images de cet autre grand voyage de Paulette Rendon :

 

Première opération : recoter l’ouvrage selon les règles en vigueur au magasin 5. Une « recotation » physique, sur l’ouvrage, et informatique, dans Archipel, le catalogue informatisé du réseau universitaire de Midi-Pyrénées. Galapagos a longtemps été répertorié sous le nom de code « AH 501 ».

« AH 501 » c’est sa cote, en fait son adresse au sein de la bibliothèque. Au magasin 5, il est maintenant connu sous le nom de « M 2 ».

 

 

 

 

Deuxième opération : une expédition  à travers le campus.

 

 

 

 

 

 

Quelques dizaines de mètres, un ascenseur, et nous  voilà au magasin 5.

 

 

 

Les ouvrages et revues des bibliothèques de l’UFR de langues occupent quelques 620 mètres linéaires des magasins de la BUC. Vous les retrouvez dans le catalogue, ils sont communicables sur demande.

Paulette Rendon reprend la pose