Archives par mot-clé : espagnol

« De mon temps, on rigolait moins dans les bibliothèques… »

Samedi 9 février, c’était la journée Portes ouvertes à l’UT2J. Au CRL et sur tout le campus, lycéen·ne·s et parents se sont pressé·e·s en nombre pour tout connaître des formations proposées, pour s’imaginer étudier à l’Université.

Comme chaque année le CRL recevait le Département des langues étrangères et celui d’espagnol.

Une nouveauté, la présence des enseignant·e·s du CLES, le Certificat de compétences en langues de l’enseignement supérieur

Mention spéciale à Marissa, lycéenne en terminale, pour s’être projetée avec force dans sa future vie d’étudiante à l’UT2J.

Et une mention également à Emmanuelle Garnier, Présidente de l’Université qui a testé Une Question ? le service de questions / réponses en ligne des bibliothécaires.

Et n’oublions pas La Peña foyer d’espagnol, et celui des langues étrangères, présents eux aussi au CRL

¡Ven a hablar español!

Coucou! Qui est là ? Mais c’est Ivonne, notre animatrice du café langues d’espagnol, présentée par Isabel, stagiaire Erasmus italo-catalane au CRL…

Ivonne est Colombienne, elle a 29 ans et a un master en traduction.

Elle aime bien: manger tout type de nourriture, salée ou sucrée.

Elle n’aime pas: cuisiner ce qu’elle va manger (même si elle prépare de délicieuses spécialités colombiennes!).

Ivonne vous attend au café langues d’espagnol tous les mercredis à 12h45, pour vous faire découvrir la culture hispanique et latino américaine…

« BACATÁ N’EST PAS UN LIVRE À VENDRE MAIS À PARTAGER »

 

Julie Imbert est partie à Bogota comme assistante de français auprès d’étudiants de l’Université Pédagogique Nationale de Colombie.  Elle a imaginé le projet d’écriture Bacatá, un « livre – carte aux trésors » composé de nouvelles bilingues écrites et traduites par ces mêmes étudiants. Un livre publié grâce au soutien de l’Alliance Française, de l’Institut Français et de l’Ambassade de France à Bogota.

Un livre recouvert d’une carte géographique de Bogotá qui, une fois déployée, permet de comprendre les mots mystérieux des récits…  Bref, comme le dit Julie Imbert elle-même, « On ne peut lire la carte sans le livre et inversement ».

Pour cette rencontre au CRL, Julie n’est pas venue seule pour présenter cet ouvrage particulier. Elle était accompagnée, pour des lectures à deux voix et deux langues, de la conteuse argentine Mara  de Patagonie. On n’oubliera pas son interprétation, chanté à la guitare, de « Mamá », de Andrés Felipe Micán Castiblanco.

 

En fin de rencontre, un atelier d’écriture en espagnol a permis de poursuivre l’échange…

« Bacatá » est bien sûr disponible au CRL, et également à Toulouse à la médiathèque José Cabanis, et même à Lyon, Bordeaux, Paris…

 

Printemps des poètes 2017

Cette année à nouveau la poésie était à l’honneur au CRL.

Des étudiant-e-s et leurs enseignant-e-s récitaient, déclamaient, lisaient des poèmes dans toutes les langues (ou presque) quatre jours d’affilée à l’heure du déjeuner…

Aux manettes comme chaque année Jean Nimis, enseignant d’italien, et pour l’animation et la capture du son (malheureusement et techniquement indisponible sur ce blog), Gilles Pouyol, étudiant au DEFLE et animateur de Radio R’d’autan.


Lundi,
c’était le jour de l‘italien : Ndjock Ngana «Africa» d’un poète camerounais vivant à Rome, du grec : «Willy, le chauffeur-mécanicien du Djibouti», de Nikos Kavvadias, de la Chorale du SCASC, du Français Langue Étrangère avec «Rama Kam» (David Diop), «Femme libre» (Léopold Sédar Senghor), «Un autre départ» (Cécile Oumhani), «Tentative de Jalousie» (Marina Tsvétaïéva), «Mère Afrique» (Fatou Diome), du catalan avec la participation du poète catalan Marc Artigau, du chinois avec «L’Olivier» 橄榄树 – gǎnlǎnshù, de Sanmao (poétesse taïwanaise contemporaine, qui a vécu quelques années dans l’ancien Sahara espagnol).

Mardi, place à l’occitan avec Aurélien de Chaire, «La sang de la tèrra» (A l’Ombra d’un manguièr, 2015), à l’anglais avec Helene Johnson, «Sonnet to a Negro in Harlem», Maya Angelou, «Still I Rise», Antjie Krog, «Country of Grief and Grace», Okot p’Bitek, «We women will never have peace», Odia Ofeimun, «I am a writer», Langston Hughes, «Afraid», Roma Ryan, «Storms in Africa», Langston Hughes, «The Kids in School with Me», au hongrois, au grec à nouveau avec  «Patrice Lumumba : le Saint Noir», poème de Yannis Ritsos, au frioulan : Leonardo Zanier, «Cramârs marochins» (Vendeurs ambulants marocains, 2012) et au français encore et en musique avec Charles Baudelaire, «L’invitation au voyage» et Aimé Césaire, extrait de Debout dans les Cordages

 

 Mercredi, pour le portugais : «Naturalidade» de Rui Knopfli (Mozambique, 1959) et «Monangamba» de António Jacinto (Angola, 1961), l’espagnol (Amérique Latine) : poètes de l’Équateur, du Pérou, de la Caraïbe et de la côte Pacifique; le russe : Nikolaï Goumilev (Никола́й Гумилёв), «La girafe» et «La nuit Africaine», le basque et le galicien.

Jeudi 16 mars, lectures de nahuatl, de japonais, de polonais : Julian Tuwim, «Le Petit Bambo» [Murzynek Bambo] ; Stanislaw Przesmycki et Zofia Vieweger, «Berceuse» [Kolysanka murzynska] ; Aimé Césaire, «Blanc à remplir» et «En vérité», d’allemand : Rainer Maria Rilke, «Der Panther», Yvan Goll «Der Regenpalast» (Le palais de pluie), Ingeborg Bachmann «Dein Schatten» (Ton ombre), Paul Celan «In Ägypten», de latin: extraits du chant IX de l’épopée de Lucain, Bellum ciuile;et d’arabe : Mahmoud Darwich (محمود درويش), «Chant d’amour à l’Afrique» – Mohammed El ‘Id Al Khalifa, «L’esclave noir» – Mohammed Miftah Al-Fitouri (محمد الفيتوري), «Je suis nègre» et «L’aube brise le mur de l’obscurité».

Qué tal ton niveau en español ? Et en anglais, fluent ? Au poil en français ?

Maj le 1er juillet 2016

Opération bouclée : Le CRL vous  a proposé 1 000 tests de niveau en anglais, espagnol, français, néerlandais ou allemand.

A partir du 1er juillet, pour passer le test Elao, c’est pour les étudiants 2016 – 2017, et par ici

ELAO pour tous UT2J CRL

Especially for you, le test de niveau de langue ELAO était accessible à tous, juste pour le plaisir…

« He encontrado a los libros en la biblioteca donde me dejaba mi madre antes de ir al trabajo »

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Le partenariat avec le festival Polar du Sud se poursuit… Après Luis Sepúlveda en 2013 et Carlos Salem l’année dernière, c’était au tour de Paola Barbato et Víctor del Árbol de passer nous voir…

 

 

 

 

 

De l’italien, de l’espagnol, du catalan et même du français pour une rencontre animée par Antonella Capra, Giovanna Montermini et Fabrice Corrons, tous trois enseignants à l’UT2J. Une rencontre qui aurait été à coup sûr animée de toutes façons…

Le public a pu suivre cet échange multilingue avec l’aide toujours appréciée des étudiants du CETIM, encouragés par Carole Fillière, responsable du Master traduction.

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Paola Barbato venait présenter A mains nues un roman qui a empêché de dormir Antonella Capra et Giovanna Montermini (elles ne sont pas les seules). Sans doute ce qu’on appelle un thriller…

Que se passe-t-il quand on se retrouve à 17 ans coupé du monde et plongé dans un univers où il n’est plus question que de tuer pour survivre ?

De son côté Víctor del Árbol est venu accompagné de Toutes les vagues de l’océan, un roman choral, qui une fois encore donne vie à de multiples personnages ancrés dans l’histoire, ici celle du stalinisme vu comme la trahison de l’utopie la pire de l’histoire. Un roman noir, ancré dans la littérature réaliste, qui décrit l’injustice de la vie, plutôt qu’un roman policier, qui serait plutôt un jeu intellectuel, un défi, entre le lecteur et l’auteur.

Un auteur venu à la littérature très jeune, en fréquentant assidument les bibliothèques…

 

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