Activités

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ENSEIGNEMENTS

— Jusqu’en 2010, Michèle Kaltemback a assuré un cours de civilisation canadienne en L2 et L3.

— Depuis 2011, cours de civilisation sur l’histoire du paysage canadien dans le cadre d’une UE « Regards croisés Commonwealth) ». A travers l’histoire du paysage sont abordés des thèmes majeurs de la civilisation canadienne (les autochtones, le Nunavut, le nationalisme, l’écologie, les parcs nationaux, l’environnement, les langues). (cours assuré par Françoise Besson jusqu’en 2019  et par Corinne Bigot en 2017 et à partir de 2019).

— Cours de littérature sur la nouvelle canadienne assuré par Héliane Ventura.

— Cours de linguistique assuré par Amélie Josselin-Leray puis Daniel Huber.

— Cours sur le roman de Rudy Wiebe, A Discovery of Strangers en L2 pendant deux ans.

— Pour les étudiants de LANSAD niveau C2, cours de texte et image sur « littérature, art et écologie » comportant des textes, tableaux et sculptures canadiens, assuré par Françoise Besson.

De nombreux mémoires portant sur le Canada ont été  encadrés par Michèle Kaltemback  puis par Héliane Ventura et ont été soutenus.

Le mémoire soutenu par Marie Delord a reçu le prix de l’AFEC 1999.

Echange d’étudiants

Ces échanges ont été coordonnés par Mme Kaltemback dans le cadre d’une convention entre l’Université de Toulouse-le-Mirail et l’Université de la Colombie Britannique à Vancouver.

PUBLICATION D’OUVRAGE PEDAGOGIQUE

Michèle Kaltemback, Jacques Dorin, Sheryl Rahal. Canadian Civilization, Toulouse : PUM, 2010.

COLLOQUES ET JOURNEES D’ETUDE

Colloque international « Animal Love / L’Amour des animaux », 20-23 mars 2019, Hôtel d’Assézat, Toulouse (organisateurs: Françoise Besson, Marcel Delpoux, Nathalie Dessens, Scott Slovic), organisé avec le GREC, la SELVA et l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse

L’amour des animaux, c’est à la fois l’amour de l’être humain pour le monde animal, l’amour — ou tout autre sentiment auquel il convient de réfléchir — de l’animal pour l’être humain et l’amour des animaux entre eux ; l’amour pour tout souffle de vie ; l’amour de la chatte pour ses petits, le geste de l’hippopotame tentant de sauver l’antilope de la gueule du crocodile, les soins d’une bande de chats des rues en Argentine sauvant un enfant perdu en lui apportant de la nourriture et en le réchauffant jusqu’à ce qu’il soit retrouvé. Est-ce de l’amour ? Est-ce un instinct de survie ? Une empathie inexplicable ? Comment définir la notion d’amour des animaux ? Ces gestes de tendresse, de compassion ou d’empathie du monde animal peuvent-ils être rattachés à l’amour ou sont-ils des gestes instinctifs de sauvetage de quelque espèce que ce soit visant à prolonger la présence animale sur la terre ?

Des espèces compagnes à la relation (l’amour ?) des animaux pour des membres de leur propre espèce ou d’espèces différentes, l’expression « l’amour des animaux » est polysémique. On pense à l’amour des chiens et chats pour leur compagnon humain et à la relation réciproque de l’attachement humain pour ces êtres non-humains qui accompagnent leur vie, au chien qui accompagne son ami humain jusqu’à la tombe et va y rester des jours et parfois se laissera mourir. Que dire de ce chat américain qui dans un hôpital, va dans les chambres de malades dont il perçoit avant les médecins qu’ils vont mourir bientôt et les accompagne jusqu’à leur dernier souffle ? Comment définir son rôle gratuit et étrange d’accompagnateur qui va leur permettre le passage en leur offrant une présence amie et rassurante ? Comment définir l’attitude de toute une famille de chats qui, sentant la mort prochaine du père, l’entourent et passent les derniers jours, enfants, petits-enfants et compagne, paisiblement couchés autour de lui ?

L’amour des animaux peut se décliner de multiples manières: l’amour de l’homme pour les animaux ; l’amour des animaux pour l’homme et les animaux qui se sacrifient pour sauver leur compagnon humain ;l’amour des animaux entre eux ; les sentiments inter-espèces ; peut-on parler de sentiments, d’instinct de survie, et l’amour est-il d’abord instinct de survie et de préservation de l’espèce ou la relation qui unit deux êtres, l’un humain, l’autre non-humain, est-il un lien totalement gratuit qui n’a aucune motivation utilitaire, mais rappelle juste la phrase de Montaigne sur son amitié avec La Boétie : « parce que c’était lui, parce que c’était moi » ? l’amour scientifique des animaux comme sujet de recherche ; la passion des scientifiques pour une espèce particulière : ornithologues, apiculteurs, entomologistes, zoologistes (voir Dian Fossey et les gorilles, Jane Goodall et les chimpanzés, Bruno Manser et les orangs-outangs, George Adamson et les éléphants…) et la défense de la grande faune sauvage. Parmi les exemples de connexions entre l’être humain et les animaux sauvages, on peut citer The Bears and I de Robert Franklin Leslie, ou Ring Water de Gavin Maxwell.l’amour des animaux comme projet de vie pour les vétérinaires qui sauvent (Francis Lescure: L’amour en prime, James Herriot et tous ses livres sur ses expériences de vétérinaire en Angleterre) ; la protection animale dans les villes opposant par exemple ceux qui tentent de protéger les pigeons qu’ils aiment comme les autres oiseaux, et ceux qui les empoisonnent car ils les voient comme des objets de pollution et non comme des êtres vivants ; pourtant les pigeons ont sauvé des milliers de vie en transportant des messages en temps de guerre et ils sont maintenant condamnés dans de nombreuses villes car la plupart des pigeonniers, qui constitueraient une solution pour protéger à la fois les pigeons et les villes, ont été détruits. Dans certains cas, ils sont réhabilités pour le bonheur des conservateurs de patrimoines, des pigeons et de tous les voisins humains. On peut penser aussi à l’évocation par Aldo Leopold de l’extermination des pigeons ramiers aux Etats-Unis. Et aussi à l’ouvrage de Nathanael Johnson,Unseen City. The Majesty of Pigeons, the Discreet Charm of Snails & Other Wonders of the Urban Wilderness.

Parmi les exemples d’amour des animaux, on peut penser aux sans abris et sans domiciles fixes, et à leur relation aux animaux qui les accompagnent: réunion de deux solitudes ou reconstruction et résilience à travers l’amour réciproque ? On pense à James Bowen et à son livre A Street Cat Named Bob, racontant le sauvetage réciproque du musicien des rues par le chat blessé et abandonné et du chat par le musicien des rues.

On pense aussi à l’amour des animaux face à la guerre (dans le roman canadien de Timothey Findley opposant l’amour de son personnage pour les animaux à la cruauté humaine de la guerre dans The Wars, ou l’ornithologue Jacques Delamain écoutant le chant du loriot le 10 septembre 1918 au cœur  de la guerre).

-Les animaux sont aussi très présents dans la littérature de voyage : animaux rencontrés et animaux permettant le voyage (chevaux, ânes, mulets, dromadaires et chameaux, yacks, chiens de traineaux, etc…). Est-ce seulement une relation utilitaire ou un lien affectif se tisse-t-il entre le voyageur et l’animal « véhicule » ?

Avec les multiples animaux apparaissant dans l’œuvre de N. Scott Momaday, peut-on parler d’amour ou de sens de la connexion? Et l’amour des animaux est-il la manière la plus évidente d’évoquer le sens de la connexion qui est encore présent chez les animaux et chez certains peuples, mais que l’homme moderne a brisé? Est-ce que le geste des chasseurs qui posent définitivement leur fusil après avoir vu l’ombre de la mort dans l’œil d’un animal abattu, est de l’amour ou une prise de conscience ? (N. Scott Momaday) La conscience est-elle une forme d’amour ?

Une autre question peut se poser : l’acte d’apprivoiser est-il un acte d’amour, de responsabilité ou de domination (voir Saint-Exupéry et le renard dans Le Petit prince). On pourra se référer aux ouvrages de Donna Haraway. Par exemple, dans The Companion Species Manifesto, Haraway, s’intéresse aux relations de co-dépendance et de co-création entre les hommes et leurs « espèces compagnes », et parle d’un processus de co-évolution dynamique qui tend à gommer les séparations entre les espèces, et plus particulièrement entre les hommes et les chiens.

C’est à toutes ces questions que s’est intéressé ce colloque dont le but était  d’envisager l’amour des animaux, l’amour animal, l’amour pour les animaux dans sa multiplicité et sous un angle à la fois philosophique, scientifique, littéraire et artistique et en inscrivant ce thème dans la relation plus large de l’homme au monde et dans la vision environnementale et écocritique.

7 membres du GREC  dont trois des organisateurs y ont participé.

21 communications sont consultables en ligne sur la chaîne Canal-U : https://www.canal-u.tv/producteurs/universite_toulouse_ii_le_mirail/colloques/l_amour_des_animaux

Parmi elles, la conférence de l’un de nos membres Marcel Delpoux sur l’extinction des dinosaures.https://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/de_la_raison_a_la_passion_pour_les_dinosaures_et_l_enigme_des_grandes_extinctions_marcel_delpoux.56287

Colloque international « Ecrits et cris de la terre dans le monde anglophone / Land’s Furrows and Sorrows in Anglophone Countries », 5-8 avril 2019, Hôtel d’Assézat, Toulouse (organisatrice Françoise Besson), organisé avec le GREC,  la SELVA et l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse.

Des traces des animaux dans la nature sauvage aux sillons de la charrue dans la terre cultivée, la terre propose une écriture à déchiffrer et laisse entendre sa voix à travers des multitudes de voix. H.D. Thoreau parle de la terre agricole comme un palimpseste où tous les paysans ont écrit leur vie à travers les gestes agricoles et ont remplacé le parchemin par la terre. Des poètes, comme Seamus Heaney en Irlande ou Niyi Osundare au Nigéria voient dans l’outil agricole la plume de l’écrivain et d’autres, comme John Clare, ont chanté le monde rural. Les mythes des peuples d’Amérique ont souvent fait de l’agriculture un élément de l’histoire de la Création. Au Japon, des paysans ont transformé des rizières en œuvres d’art picturales.Des agronomes voyageurs comme Arthur Young au XVIIIème siècle, ont observé les techniques agricoles des pays traversés et les ont relatées dans leurs récits. Les transformations du paysage au cours des siècles, soulignées par les écrivains, peintres et dessinateurs, racontent l’histoire des peuples : la transformation de l’Amérique verte des pionniers en une vallée de cendres vue par Fitzgerald, où ne restent que les fantômes des champs de blé (The Great Gatsby), la plantation de café de Karen Blixen racontant l’histoire de la colonisation dans le paysage africain (Out of Africa), ou les transformations du paysage canadien par le Pacific Railway, sont quelques exemples d’une terre qui raconte son histoire.Comment les hommes ont-ils fait de la terre la page d’une histoire que des artistes ont décelée et que les agriculteurs continuent à raconter au fil du geste ? Et l’écriture de la nature peut-elle suggérer une autre façon de lire cette mémoire de la terre ? La relation terre et écriture est aussi d’ordre politique et peut aborder le rôle de l’écrit et notamment de la littérature dans la défense de la terre (Rick Bass et la vallée de Yaak, Wangari Maathai, Prix Nobel de la Paix qui, dans son ouvrage autobiographique Unbowed, raconte son expérience de reboisement d’une partie de l’Afrique par des femmes, donnant vie au conte de Jean Giono, L’homme qui plantait des arbres. La terre écrit aussi l’écrasement ou la liberté des peuples par la répartition des territoires et les migrations d’une terre à l’autre. Sont concernées l’histoire des peuples autochtones mais aussi la reconstruction et un retour à la liberté par la littérature et les arts, ou la défense de la langue. Sera aussi envisagé le rôle du non humain dans le rapport entre terre et liberté. On peut étudier le rôle et la place des peuples premiers, le rôle de l’écriture et de toute forme de représentation dans la protection des hommes et du monde naturel. Le rapport entre écriture et écologie (ou écriture et sciences de la nature et de la vie de la terre) peut y être revisité. Diverses aires géographiques seront prises en compte (Royaume Uni et Irlande, Etats-Unis et Canada, Afrique, Australie, Caraïbes, Inde, etc…, ce qui n’exclut pas la relation entre des pays anglophones et des pays non anglophonees). L’étude de la relation des peuples à la terre peut amener à évoquer l’agriculture, la mémoire de la terre et la mémoire collective, les mythes, mais aussi la terre planète et donc les relations politiques et les migrations, les frontières mouvantes, les lieux de plantations ou de déracinements (esclavage, société créole, etc…) et les relations entre pays du nord et pays du sud.Le double sens du mot culture doit être pris en considération : le sens littéral de « travail de la terre » et le sens figuré réunissant « la culture des lettres, des sciences, des beaux-arts ». La littérature peut être considérée comme un combat et une arme de reconstruction au service de la défense de la terre planète, des territoires volés, des terres blessées et de leurs peuples (On pense aux écrivains de la nature contemporains, mais aussi à l’écriture romantique de la nature comme défense de la terre).Un autre point d’étude peut être la terre changée en paysage, en lieu d’écriture, de poésie ou de peinture, ou encore la terre lieu de chant et de parole (l’oralité et la littérature des Premières Nations et des peuples autochtones). Une question importante portera sur le discours de la terre : peut-on parler d’une oralité du monde non humain ? Tout ce qui concerne le monde animal, le discours animal, l’écriture animale (traces et constructions) pourra enrichir la réflexion sur la relation entre l’humain et le non humain. Y a-t-il une liberté de la terre non humaine dès lors que l’humain intervient et y grave son discours ?

Lors de ce colloque pluridisciplinaire et interdisciplinaire, scientifiques et littéraires, archéologue, botanists, géologues, bioénergéticien, médecin, économiste, agronomes poètes et artistes ont croisé leurs points de vue sur la terre et les terres du monde. Le Dr Michel Arteil, bioénergéticien, ouvre le colloque par la première conférence plénière, en parlant de l’intérêt dee la composition minérale de l’homme », Geneviève Azam, essayiste, parle de l’Anthropocène et suggère d' »écouter les colères de la Terre » dans la deuxième conférence plénière ; Yves-Charles Grandjeat parle d’écopoétique et de littérature de la nature dans la troisième conférence plénière ; Wendy Harding et Jacky Martin parlent de la dynamique du paysage à Georgia’s ‘Little Grand Canyon » tandis que Scott Slovic, pionnier de l’écocritique et fondateur de l’association ASLE (Association for the Study of Literature and Environment) questionne la Terre à partir des paysages de La Palouse dans l’Idaho. La poésie st très présent à travers la conférence plénière de Niyi Osundare, poète nigérian, sur « The Plough and the Pen » et la lecture de poèmes  de Niyi Osundare, avec leur traduction française par Christiane Fioupou,  Serge Pey, la performance artistique de Chiara Mulas et une lecture d’un poème choral par un group d’étudiant(e)s et  d’enseignant(e)s.

Six membres du GREC ont participé à ce colloque.

Journée d’étude « Poésie du voyage et écologie dans le monde anglophone / Ecology in Travel Poetry in the English-Speaking World »,Université Toulouse Jean Jaurès, 22 décembre 2017 (organisatrice Françoise Besson).

Colloque Littérature de voyages anglophones, organisé avec le GREC et la SELVA, Université Toulouse Jean Jaurès et Hôtel d’Assézat, Toulouse, 14-16 octobre 2016

Les récits d’ascensions ou les récits de voyages anglophones dans des régions montagneuses, tout en offrant des relations d’expériences individuelles nous donnent aussi une vision juste du monde non humain de ces régions. C’est aussi le cas des guides de montagne qui proposent des itinéraires tout en renseignant les futurs voyageurs sur la flore et la faune qu’ils pourront rencontrer. L’intérêt des voyageurs et montagnards pour le monde non humain permet-il de considérer le récit de voyage ou d’ascension comme un exemple de littérature environnementale, les voyageurs, montagnards et alpinistes révélant dans leurs textes une conscience réelle de la nécessaire inter-relation entre le monde humain et le monde non-humain, animal, végétal ou minéral ? La conscience réside dans la perception du monde qui nous entoure, comme le souligne Kev Reynolds : “To gain most from the mountain experience I believe one should retain a childlike sense of Wonder for each segment of the natural environment and, where possible, refine the art of awareness; that is, strive to become conscious of each moment of being, and be sensitive to the world about you (Kev Reynolds, Alpine Points of View, Cumbria : Cicerone, 2004, 12).

Les récits d’ascensions ou les récits de voyages anglophones dans des régions montagneuses, tout en offrant des relations d’expériences individuelles nous donnent aussi une vision juste du monde non humain de ces régions. C’est aussi le cas des guides de montagne qui proposent des itinéraires tout en renseignant les futurs voyageurs sur la flore et la faune qu’ils pourront rencontrer. L’intérêt des voyageurs et montagnards pour le monde non humain permet-il de considérer le récit de voyage ou d’ascension comme un exemple de littérature environnementale, les voyageurs, montagnards et alpinistes révélant dans leurs textes une conscience réelle de la nécessaire inter-relation entre le monde humain et le monde non-humain, animal, végétal ou minéral ? La conscience réside dans la perception du monde qui nous entoure, comme le souligne Kev Reynolds : “To gain most from the mountain experience I believe one should retain a childlike sense of Wonder for each segment of the natural environment and, where possible, refine the art of awareness; that is, strive to become conscious of each moment of being, and be sensitive to the world about you (Kev Reynolds, Alpine Points of View, Cumbria : Cicerone, 2004, 12).

Ces journées ont permis de s’interroger sur le rôle du non-humain dans la littérature de voyage en montagne, les récits d’exploration et dans tous les textes littéraires ou scientifiques évoquant le voyage non-humain.

Kev Reynolds, montagnard et écrivain britannique, auteur de plus de cinquante guides de montagne proposant des itinéraires dans les Alpes, les Pyrénées, l’Himalaya ou les collines du Kent, et de récits de voyages en montagne, a ouvert ce colloque lors d’une conférence plénière.

Journée d’étude « TERRE CULTIVÉE, TERRE EXPLORÉE et TERRE APPROPRIÉE », Université Toulouse Jean Jaurès, 6 novembre 2015 (organisatrice Françoise Besson)

Journée d’étude Agrégation d’anglais, 

« BECOMING ANIMAL, BECOMING HUMAN : DANCE OF THE HAPPY SHADES BY ALICE MUNRO », organisée par Héliane Ventura, 8 janvier 2016, Maison de la Recherche, salle E412.

— Journée d’étude Agrégation d’anglais « Reassessing the Short
Story : Dance of the Happy Shades by Alice Munro », organisée par Héliane
Ventura et Françoise Besson,  le lundi 13 avril 2015 de 14h à 18h, à la Maison de la Recherche, salle D29.

— 14 janvier 2013 : Colloque international « Les Récits premiers » (organisatrice : Héliane Ventura).

•  Récital donné par Tomson Highway, poète et pianiste cree à la Fabrique.

— 16-17 novembre 2012 : Colloque international, « Mémoire de la nature au Canada », Université Toulouse-Le Mirail (organisatrices : Françoise Besson, Héliane Ventura).

• Visioconférence de Thomas Wharton.

— 30 mars 2012 : Journée d’étude, « Mémoire de la nature au Canada », préparatoire à un colloque international, Université Toulouse-Le Mirail (organisatrice : Françoise Besson).— 16-18 juin 1999 : Colloque de l’AFEC (organisatrices : Michèle Kaltemback, Marcienne Rocard).

— 4 juillet 2011 : Symposium «  Literary migrations and Transatlantic Narration / Les migrations littéraires et le récit transatlantique » : (organisatrice : Héliane Ventura).

— 13-18 octobre 2009 : dans le cadre de la Novela et de la « Semaine de l’innovation»:

  • Projection du film Kiyoukta, réalisé par Aïda Maigre-Touchet avec Jean Morisset.
  • Soirée poésie avec Jean Morisset à la Cave-Poésie.
  • Rencontre avec les scolaires animée par Jean Morisset et Michel Goudal (explorateur des pôles).
  • Colloque universitaire à l’Université de Toulouse-Le Mirail, « Pôle et magnétisme».

— 28 et 29 mars 2008 : Colloque « L’Ecologie dans tous ses états au Canada », Université de Toulouse-Le Mirail (organisatrices : Michèle Kaltemback, Marcienne Rocard).

— 4-7 octobre 2007 : Colloque international, « La montagne entre image et langage dans les territoires anglophones », Université de Toulouse-Le Mirail.

• Conférence de Rudy Wiebe.

• Conférence de Thomas Wharton.

• Lecture de Rudy Wiebe et Thomas Wharton à Gavarnie.

Connaître le Canada et le GREC ont organisé le colloque annuel de l’AFEC qui s’est tenu à l’Université de Toulouse-le-Mirail du 16 au 18 juin 1999 sur la « Configuration canadienne de la notion de Territoire »

Pour les détails du programme de cette manifestation cf. le site de l’AFEC

Les actes ont été publiés dans le n°47 de la revue Etudes Canadiennes  (cf. AFEC)

– Le GREC (en collaboration avec le centre de recherche Cultures Anglo-Saxonnes) a organisé un colloque international sur le Canada portant sur le thème « Fracture(s) mais non Rupture », qui s’est tenu à l’Université de Toulouse-le-Mirail le 26 et le 27 janiver 1996

Les actes de ce colloque sont disponibles dans la revue Caliban/Anglophonia  No1, 1997 (Presses Universitaires du Mirail).

Lunch seminars 

(Organisés par Nathalie Cochoy, Isabelle Keller-Privat et Françoise Besson puis Isabelle Keller-Privat et Catherine Delyfer)

  • 28 avril 2017 : Françoise Besson : McKay, Marylin J. Picturing the Land: Narrating Territories in Canadian Landscape Art, 1500-1950, Montreal : Mcgill Queens University Press, 2011.
  • 23 mai 2017 : Corinne Bigot : Soja, Edward W. Thirdspace. Malden (Mass.): Blackwell, 1996.
  • 19 novembre 2019 : Conférence de Karen Houle, Professeur de philosohie, University of Guelph, Canada : « « Urban Organic Farming: A Form and Practice of Poetic Dwelling »

VISITES D’ECRIVAINS ET CONFERENCIERS CANADIENS REÇUS à TOULOUSE par le G.R.E.C.

« Connaître le Canada » et le GREC invitent régulièrement des écrivains ou des chercheurs canadiens à donner des conférences ou à faire des lectures.

– En janvier 1996, Rudy WIEBE a parlé de son œuvre et lu des extraits de son roman  A Discovery of Strangers.

– En mai 1997, l’écrivain David ARNASON a fait une conférence sur la nouvelle au Canada et lu des extraits de ses œuvres.

– En mai 1998, Isabel HUGGAN a parlé du métier d’écrivain et lu des extraits de son œuvre.

– En juin 1999, Robert KROETSCH a parlé de son œuvre et lu des extraits.

– En juin 1999 Leonard FOREST a présenté son film La Noce est pas finie  à la Cinémathèque de Toulouse.

-Carol Shields  est venue parler de son œuvre à deux reprises, le 7 mars 2000, et en 2003)

-Rudy Wiebe  a fait une conférence croisée avec Thomas Wharton lors du colloque sur la montagne en octobre   2007 et une lecture à Gavarnie le 7 octobre).

-Thomas Wharton  a parlé de son œuvre en 2001 ; il a participé au colloque sur la montagne en  2007 en faisant une conférence croisée avec Rudy Wiebe et en donnant une lecture à Gavarnie.

-Jean Morisset, poète canadien, géographe et explorateur des pôles ( 2000, 2009).

-Tomson Highway, poète cree, est venu faire une conférence à l’invitation d’Héliane Ventura le 14 janvier 2013 et ila  donné un récital de piano à « La Fabrique ».

-Aritha Van Herk  a donné une conférence en 2014.

-Sherrill Grace  a donné une conférence lors d’une journée d’étude sur The Wars de Timothy Findley en 2014.

Publications

PUBLICATIONS COLLECTIVES

The Memory of Nature in Aboriginal, Canadian and American Contexts, Françoise Besson, Claire Omhovère, Héliane Ventura dir., Newcastle Upon Tyne : Cambridge Scholars Publishing, 2014.

Perspectives environnementales au Canada: l’écologie dans tous ses états / Environmental Issues in Canada: the Ins and Outs of Ecology, Héritier Stéphane, Michèle Kaltemback, Claire Omhovère, Marcienne Rocard dir.., Toulouse, Editions Universitaires du Sud, 2009.

Le Canada : Nouveaux défis / Canada Revisited, Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard, dir., Toulouse : Groupe de Recherche en Etudes Canadiennes, 2005.

Lecture(s) du.paysage canadien. Decoding and Telling the Canadian Landscape, Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard, dir., Bordeaux : Association Française d’Études Canadiennes, 2002.

Caliban/Anglophonia, n° 1, « CANADA: Fracture mais non rupture », Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard, dir., Toulouse: PUM, 1997.

PUBLICATIONS DES MEMBRES du G.R.E.C. (en cours de réalisation)

Françoise BESSON

Ouvrages et direction ou co-direction d’ouvrages

Caliban n° 64, L’amour des animaux. Explorations des liens animaux dans la littérature et la culture anglophone  / Animal Love. Considering Animal Attachments in Anglophone Literature and Culture (co-direction avec Marcel Delpoux et Scott Slovic), Toulouse : PUM, à paraître en juin 2021.

Reading Cats and Dogs. Companion Animals in World Literature (co-direction avec Zelia Bora, Marianne Marroum et Scott Slovic), Lexington, 2021.

— Ecology and Literatures in English: Writing to Save the Planet, Newcastle-upon-Tyne : Cambridge Scholars Publishing, 2019 (édition revue et en paperback, 2021).

— (Dir.).-Caliban n° 61, Ecrits et cris de la terre dans le monde anglophone / Land’s Furrows and Sorrows in Anglophone Countries, Toulouse : PUM, décembre 2019.

—Co-direction de Sharing the Planet / La planète en partage, Caliban n° 55 (co-direction avec Aurélie GUILLAIN et Wendy HARDING), juin 2016.

— Co-direction de La guerre de 14 représentée: l’art comme réponse à la guerre / Representing World War One: Art’s Response to War, Caliban n° 53, (co-direction avec Héliane VENTURA), mai 2015.

– Co-direction de Caliban et ses avatars, Caliban n° 52, Toulouse : PUM, (co-direction avec Philippe BIRGY, Roland BOUYSSOU, Jean-Louis BRETEAU, Jean-Paul DÉBAX, Albert POYET, Marcienne ROCARD), décembre 2014.

Articles et contributions à ouvrages collectifs

— “Nature’s Speech and Storytelling: The Voice of Wisdom in the Nonhuman”, in Dwellings of Enchantment, Bénédicte Meeillon dir., Rowman and Littlefield, à paraître en 2020.

— » From Deforestation to Awareness: Real and Literary Trees to Change Wastelands into renewed Nature », in Anglistica, “Wastelands: Eco-narratives in Contemporary Cultures in English”, Oriane Palusci et Héliane Ventura ed., Università degli studi di Napoli “L’Orientale”’, 2017.

— “La littérature de voyage et d’ascension : du passage de la relation de voyage à la conscience de la relation au monde »,  in ILCEA, Revue de l’Institut des langues et cultures
d’Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie, « Passages et Ancrages », Catherine Delmas ed., Grenoble : Université Stendhal, 28 / 2017, http://ilcea.revues.org/4133.

— “L’écriture en creux du paysage de guerre dans le cinéma de Charles Chaplin », Caliban n° 53, « La guerre de 14 : Terre mémoire et écriture de la guerre » / The First World War: Land Memory and the Writing of War » (co-direction avec Héliane VENTURA), juin 2015, 153-170.

—  » A la poursuite d’un pays nu », traduction d’un essai de Rudy Wiebe ; et « Essai sur le paysage arctique » in « Essais sur l’art », vol. VII, L’Art du paysage, dirigé par Claire Omhovère, Paris : Michel Houdiart , 2014, 211-232.

— « L’île mouvante de Caliban : l’île théâtrale et l’île autochtone, deux mises en scène de La Tempête par Robert Lepage, » in Caliban n° 52, « Caliban et ses avatars », Décembre 2014, 53-74.

— « The Group of Seven » article écrit pour l’ouvrage collectif A Companion to Commonwealth Studies: Cultural Relations since 1884, Toulouse: PUM, 2014.

— «  Botany as a Way to Awareness or the Flower as a Grail in Thomas Wharton’s Icefields », revue électronique Ecozon@, vol. 2, n° 2, Autumn 2011, « Ecospirit : Religion and the Environment », Universidad de Alcala, Espagne, 211-227. 

— « Une réécriture amérindienne du théâtre de Shakespeare : Hamlet-le-Malécite », in Echanges et transformations culturelles du moyen âge à nos jours. Mélanges offerts à Jean-Paul Débax (Anglophonia/Caliban n° 29), Toulouse : PUM, 2011, 295-310.

— « Les Mythes amérindiens de la Création aux Etats-Unis et au Canada : poésie et mémoire collective comme conscience écologique », Mémoires de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres de Toulouse, vol. 173, 19e série, tome 2, Toulouse, 2011, 59-77.

— « Les Fougères arborescentes entre palimpseste fantastique et message écologique : De Sir Arthur Conan Doyle à Jules Verne et James De Mille », in Otrante, n°27-28, « Forêts fantastiques », Automne 2010, 121-132.

— « L’Ecriture écologique à la source de la poésie ou l’émergence d’un langage poétique dans l’acceptation du non verbal : l’exemple de A Discovery of Strangers de Rudy Wiebe et Icefields de Thomas Wharton », in Héritier Stéphane, Michèle Kaltemback, Claire Omhovère, Marcienne Rocard éds., Perspectives environnementales au Canada: l’écologie dans tous ses états / Environmental Issues in Canada: the Ins and Outs of Ecology, Toulouse, Editions Universitaires du Sud, 2009, 223-234.

— »Icefields de Thomas Wharton : l’histoire du monde dans les marges du paysage », in Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard, éds., Le Canada : Nouveaux défis / Canada Revisited, Toulouse : Groupe de Recherche en Etudes Canadiennes, 2005, 269-280.

— « La Langue visionnaire du paysage arctique dans A Discovery of Strangers de Rudy Wiebe », in Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard, eds., Lecture(s) du.paysage canadien. Decoding and Telling the Canadian Landscape, Bordeaux : Association Française d’Études Canadiennes, 2002, 31-44.

— L’Acadie déchirée signe d’union : l’essence du lieu retrouvée dans le paysage nommé », Caliban/Anglophonia, n° 1, « CANADA: Fracture mais non rupture », Toulouse: PUM, 1997, 133-141.

Michèle KALTEMBACK

Actes de colloques:

Etudes canadiennes/Canadian Studies, no 47, décembre 1999. Actes du colloque de juin 1999.

Ouvrages:

Lecture(s) du paysage canadien/Decoding and Telling the Canadian Landscape, Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard ed., Association Française d’Etudes Canadiennes n°6, 2002

  • Le Canada: nouveaux défis, Canada Revisited, Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard ed., Toulouse: Editions Universitaires du Sud, 2005

Canadian Civilization, Michèle Kaltemback, Jacques Dorin et Sheryl Rahal, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2007

Articles

– “The Native community and the colonial fracture in Lee Maracle’s novels”, Anglophonia/Caliban n°1, janvier 1997: 47-54.

– “Portraits d’autochtones: (auto)biographies rapportées”, Marta Dvorak ed., La Création Biographique/Biographical Creation, Rennes: Presses universitaires de Rennes et Association Française d’Etudes Canadiennes, 1997: 161-168.

– “Explorations into History: Rudy Wiebe’s A Discovery of Strangers”, Etudes canadiennes/Canadian Studies, n°44, juin 1998: 77-87.

–      “A doomed Arctic expedition: A Discovery of Strangers by Rudy Wiebe”, Voyageurs et Voyages, Publications de l’Université de Provence, 1999: 103-116.

– « Deciphering the Landscape in Thomas Wharton’s Icefields », Lecture(s) du paysage canadien/Decoding and Telling the Canadian Landscape, Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard ed., Association Française d’Etudes Canadiennes n°6, 2002: 21-29

– « Five Canadian Writers: A Feminine Perspective »,New Standpoints, N°19, february 2004: 18-20

– « In the Path of Leon Rooke’s Sidestepping Narrator: Two Views », White Gloves of the Doorman, The Works of Leon Rooke, Branko Gorjup ed., Toronto: Exile Editions, 2004, 126-138

– « The ‘Back of Beyond’: Straddling Borders in Bernice Morgan’s The Topography of Love », Le Canada: nouveaux défis, Canada Revisited, Michèle Kaltemback et Marcienne Rocard ed., Toulouse: Editions Universitaires du Sud, 2005, 205-216

Comptes rendus:

– Compte rendu : Belonging: Home Away From Home, Isabel Huggan, Etudes canadiennes/Canadian Studies, n°55, décembre 2003: 196-198

– Compte rendu : « Traging Magic for Fact », Fact for Magic/ Myth and Mythologizing in Postmodern Historical Fiction, Marc Colavincenzo, Etudes canadiennes/Canadian Studies, n°57, décembre 2004, 124

Catherine LANONE

  • « Emily Carr’s Controversial Inner Journey: From France to First Nations Totems », in Françoise Besson, Claire Omhovère, Héliane Ventura (eds.), The Memory of Nature in Aboriginal, Canadian and American Contexts, Newcastle-upon-Tyne : Cambridge Scholars Publishing, 2014, pp. 340-352.

— « Clarity of Insight and Commonplaces : Alice Munro, James Joyce and Alex Colville », In Vanessa Guignery (ed.), The Inside of a Shell : Alice Munro?s Dance of the Happy Shades, Newcastle-upon-Tyne : Cambridge Scholars Publishing, 2014, pp. 169-184.

Co-direction d’ouvrages

— Corinne Bigot, Catherine Lanone, Sunlight and Shadows, Past and Present : Alice Munro’s Dance of the Happy Shades, Paris : PUF, 2014.

— Corinne Bigot, Catherine Lanone (eds.), « A Groan From Underground »: Alice Munro’s Dance of the Happy Shades, à paraître automne 2015.

Corinne BIGOT

Co-direction d’ouvrages

— Corinne Bigot, Catherine Lanone, Sunlight and Shadows, Past and Present : Alice Munro’s Dance of the Happy Shades, Paris : PUF, 2014.

— Corinne Bigot, Catherine Lanone (eds.), « A Groan From Underground »: Alice Munro’s Dance of the Happy Shades, à paraître automne 2015.