Insertion

Étude sur l’insertion de l’Observatoire de la vie étudiante

Les résultat des enquêtes sur l’insertion des diplômés  traduisent une bonne insertion, une grande variété de profils professionnels et des métiers en adéquation avec le diplôme préparé.

La dernière étude conduite par la formation auprès des étudiants diplômés en 2020 qui fait le bilan de l’insertion en mai 2021 (soit 8 mois après le diplôme) est résumée ici

La dernière étude conduite par l’Université  est à consulter ici :

https://www.univ-tlse2.fr/les-services/le-devenir-des-diplomes-2017-30-mois-apres-l-obtention-d-un-master-2-ufr-ses-751329.kjsp?RH=services

 Des nouvelles des anciens…

Jérémy Pérez, Urbaniste  : Ce film suit Jérémy Pérez, diplômé du Master APTER, dans l’exercice de ses activités professionnelles sur le terrain et dans son bureau d’études.

Morgane Lavergne, diplômée en 2015.
Chargée d’opérations à SOLIHA Paris-Hauts de Seine-Val d’Oise.

La force de la formation APTER est de faire découvrir une palette large de pratiques en aménagement, de nous apporter une vaste ouverture d’esprit et ce dans tous les secteurs (mobilités, habitat, économie, développement social, environnement…) aussi bien sur des territoires ruraux que très urbains dans le but de façonner notre regard d’aménageur.

J’ai choisi mes stages dans l’optique de me confronter à des thématiques que je ne connaissais pas et dans des structures où le travail de terrain était prédominant : le premier au sein d’un jardin familial et le deuxième dans une association d’accompagnement social lié au logement. Ces expériences m’ont permis d’être avertie en matière de dispositifs Politique de la Ville, de politique publique d’habitat social, de comprendre les enjeux de la grande précarité ou encore de l’agriculture urbaine.

Aujourd’hui, je travaille chez SOLIHA (anciennement PACT), dans l’accompagnement d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH). Je suis un intermédiaire entre des propriétaires souhaitant réaliser des travaux d’économie d’énergie, les collectivités territoriales et des agences nationales telles que l’ANAH.

L’opportunité que m’a offert la formation APTER de rencontrer des professionnels de l’aménagement, de m’essayer à des modes d’action innovants (grâce aux ateliers, aux workshops), de réaliser des stages dans lesquelles je me suis impliquée, sont autant d’éléments qui ont encouragé mon insertion professionnelle et qui m’ont permis d’être armée pour faire face au monde du travail en aménagement.

Enfin, la solidarité sur le plan professionnel qui s’opère post-APTER entre anciens étudiants démontre d’une réelle cohésion pendant la formation et finalement d’une véritable mise en réseau.

Laura Willems, Diplômée en 2014
Urbaniste, indépendante

Après quatre années d’études à Sciences Po Toulouse, j’ai souhaité intégrer la formation APTER, avec l’envie de me spécialiser dans le domaine de l’aménagement du territoire et de renforcer mes compétences sur le volet opérationnel. Cette formation m’a en effet séduite par la richesse des enseignements proposés permettant d’acquérir une véritable culture de l’aménagement et de ses enjeux actuels mais aussi une expérience professionnelle concrète à travers les ateliers de travail auprès des collectivités locales : élaboration d’un diagnostic stratégique et proposition d’une méthode de concertation (Communauté de Communes du Frontonnais), étude relative à l’aménagement de la base de loisirs du Lac de la Cavayère et scénarios prospectifs (Communauté d’Agglomération de Carcassonne). Mon stage de fin d’études au sein de Toulouse Métropole a été une expérience particulièrement enrichissante et m’a permis de renforcer mes connaissances dans le domaine de l’urbanisme durable, thème sur lequel j’ai réalisé mon mémoire.
A la suite de la formation, j’ai intégré un bureau d’études toulousain et participé à l’accompagnement de collectivités locales pour l’élaboration de leurs projets de territoire et de développement durable. Aujourd’hui consultante indépendante, je poursuis cette activité de conseil auprès des collectivités territoriales (PLU, Agenda 21, projet de territoire…).

Camille Jarrot, Diplômée en 2014
Chargée de développement du massif et zones rurales (CD09)

J’ai eu l’opportunité d’effectuer mes deux années de Master au sein de la formation APTER en 2012-2013 et 2013-2014. Cette formation m’a apporté une vision d’ensemble sur les politiques d’aménagement du territoire. La pluridisciplinarité qu’elle offre a fait de moi un agent territorial polyvalent et ayant une vision globale des politiques territoriales.

Mes deux stages (auprès de la Délégation de la Région Picardie à Bruxelles, puis au sein d’une Association de Pays en Ariège) m’ont permis de mieux cibler mon projet professionnel et surtout de me constituer un réseau solide. Depuis octobre 2014, je travaille au Conseil Départemental de l’Ariège, au sein du Service Europe et je suis chargée « du développement du massif et des zones rurales ». Plus concrètement, je suis chargée de mobiliser les financements européens pour les projets de développement local Ariégeois, qu’ils soient portés par ma collectivité, par d’autres collectivités du territoire ou par des acteurs privés. J’informe les porteurs de projet, je les accompagne, les alerte et les guide dans leur démarche de recherche de cofinancement européen. Parallèlement, je suis sollicitée par ma hiérarchie sur des sujets plus variés en lien avec le développement du territoire (accompagnement dans l’élaboration du projet de territoire d’un PETR, élaboration d’une stratégie d’action s’inscrivant dans les Contrats Régionaux Uniques, etc.).
La formation APTER m’a offert un large spectre de connaissances me permettant de mieux appréhender les actions et missions de la collectivité dans laquelle je travaille. Je pense que c’est en partie grâce à ce que m’a apporté cette formation que j’occupe aujourd’hui un poste dans une collectivité qui me permette d’agir dans différents domaines en faveur de l’aménagement du territoire.

Lilian Tronche, Diplômé en 2014
Chef de projets éoliens, EPURON

La formation L3 et Master APTER m’a permis d’accroître mes connaissances des acteurs de l’aménagement du territoire, de découvrir les métiers à travers les nombreux intervenants professionnels de la formation et surtout d’acquérir des compétences dans les différents champs de l’aménagement ; de l’urbanisme, à la gestion des transports, en passant par le développement local,… jusqu’au fonctionnement des finances publiques. Cette formation m’a ouvert l’esprit aux différents domaines de l’aménagement du territoire qui, je le constate aujourd’hui, sont tous en corrélation.
Chef de projets éoliens auprès d’EPURON qui réalise le développement, la construction et l’exploitation de parcs éoliens en France, j’ai l’occasion chaque jour de côtoyer ceux qui animent (agents territoriaux) et représentent (élus) les différents échelons des collectivités territoriales et administrations. A travers mon métier, je participe au développement des énergies renouvelables qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique et favorisent la baisse de notre consommation d’énergies fossiles – tout en réalisant une production énergétique qui « s’apparente aux circuits courts » puisque les premiers bénéficiaires de cette électricité issue de sources renouvelables en sont les riverains.
J’effectue un métier passionnant dans lequel il faut sans cesse se remettre en question pour prendre en compte les évolutions de réglementation, faire face à une opposition de plus en plus grandissante, s’adapter aux différents interlocuteurs que je suis amené à côtoyer, tout en restant en accord avec ma conscience écologique.

Marine MORO, diplômée en 2012
Chargée de mission veille-prospective économiques et immobilier d’entreprise
Etablissement Public Territorial Val-de-Bièvre Seine-Amont

Après l’obtention de ma licence en Urbanisme et Aménagement à l’Université Paris Sorbonne IV, j’ai souhaité élargir mon tour d’horizon des problématiques territoriales jusqu’alors franciliennes en candidatant au Master IUP APTER à l’Université Toulouse le Mirail.  En effet, cette formation m’a particulièrement séduite au regard de son offre de formation traitant l’ensemble du spectre des missions afférentes aux métiers de l’aménagement et du développement territorial. La qualité des intervenants issus du milieu de la recherche universitaire mais aussi du milieu professionnel en constitue l’un des indéniables atouts.
Outre les nombreux cas pratiques réalisés au cours de ces deux années (tant sur le format « projets » que celui des exposés nous formant aux situations que nous rencontrons dans le cadre de la vie professionnelle), la possibilité de réaliser deux stages « longs » – constituants forts de cette formation – a été une réelle opportunité personnelle et professionnelle. A ce titre, j’ai ainsi pu approfondir et confirmer mon intérêt pour la problématique foncière. D’une part, mes deux premières expériences au sein de la Direction Régionale RFF Midi-Pyrénées m’ont amenées à repenser l’utilisation du foncier ferroviaire « inutile » à l’activité de ma structure d’accueil au profit de l’aménagement des territoires. D’autre part, mon expérience au sein de l’Agglomération Côte Basque – Adour m’a conduite à produire un atlas du foncier économique, véritable enjeu pour cette intercommunalité qui connait de vives tensions sur son marché, afin de répondre plus efficacement aux différents besoins exprimés sur ce territoire particulièrement attractif. De même, j’ai ainsi pu être confrontée aux différents jeux d’acteurs (collectivités territoriales, organismes parapublics, chambres consulaires, …) et me rendre compte de leur complexité ainsi que de leur importance dans la bonne mise en œuvre des politiques et stratégies territoriales.
Trois mois après l’obtention de mon diplôme, l’ensemble de ces expériences a constitué un argument important dans le cadre de mon recrutement au sein de la Communauté d’Agglomération de Val de Bièvre (Val-de-Marne) en qualité de chargée de mission observatoire économique. Cela fait désormais plus de trois ans que je suis en poste au sein de cette structure, devenue depuis le 1er janvier 2016 Etablissement Public Territorial, et que l’on me confie progressivement de nouvelles responsabilités. Outre mes sujets d’observation et veille économique, j’exerce de nombreuses missions relatives à l’immobilier d’entreprise et à l’aménagement économique par exemple. Enfin, ma réussite au concours d’attaché territorial me permet désormais d’évoluer plus sereinement dans ma « carrière publique » et m’a même menée à retrouver d’anciens camarades de Toulouse en formation CNFPT : le milieu de la territoriale si riche et diversifié soit il n’en reste pas moins un « petit cercle » professionnel !

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