Virginie PEYRAMAYOU, Espace fictif à échelle personnelle 02, fils de coton brodés sur papier blanc de 180 g, 2016-2017.

 

Un espace fictif est dessiné avec des fils de coton sur du papier blanc. Le dessin est composé d’une vue architecturée imaginée et d’une trame. La vue architecturée représentée est neutre, sans possibilité d’inscription culturelle dans un lieu en particulier. Elle s’inscrit dans un espace qui joue sur le rythme et la variation à partir du module de base de la longueur de mon auriculaire. Comme un développement organique, le graphisme s’étend mais n’excède pas ma taille (1m64) dans la longueur de la feuille.

 

Alessia NIZOVTSEVA, Tower 1 et 2, sculptures bois, miroirs, photographies, 2016-2017.

 

Les sculptures Tower 1 et Tower 2 composées des photographies d’architecture et assemblées dans deux structures instables et verticales évoquent par leurs formes « une figure en déséquilibre ». Ici, le jeu photographique entre l’illusion et la réalité crée une ambiguïté et une sensation de vertige qui trouble le spectateur. Évoquant des maquettes d’architectures inachevées, ces sculptures sont formées par des cubes vides vacillants qui dévoilent leurs structures. Dès lors, les photographies et les sculptures ne font plus qu’une en ouvrant au regard un espace imaginaire en deux et trois dimensions.

 

Aurélie FATIN, E(n)trelàcs, lycra blanc, fils et laine rouge, ampoules, galets, 2016-?

 

E(n)trelàcs est un dispositif à morphologie variable constitué d’un double jeu de membranes nervurées. Se met en place avec ce dispositif un espace, un lieu intermédiaire, ni extérieur ni intérieur qui à la fois relie et sépare l’espace d’exposition. prenant appui sur ce dernier et se formant avec lui, jouant des ombres portées qui viennent le doubler, ce sont alors les seuils, ces marqueur de passage qui sont ainsi brouillés.