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Photo d'Emmanuelle Perez Tisserant pour la série de portait O Delà du Labo

Emmanuelle Perez Tisserant / O Delà du Labo #10

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Résumé

Passionnée d’histoire et de littérature depuis toujours, Emmanuelle Perez-Tisserant est maitresse de conférences au laboratoire FRAMESPA. En permanence à la recherche de réponses, elle étudie comment la Californie, ancienne colonie espagnole, réagit à l’indépendance du Mexique en 1821 et au renouveau des pratiques politiques associées.

Son parcours se nourrit d’expériences décisives des deux cotés de l’Atlantique. D’abord à l’École normale supérieure de Paris où elle rencontre des professeurs passionnants qui aiguisent son intérêt pour l’histoire du XIXe siècle et de l’Amérique latine. Saisissant ensuite la chance qui se présente, elle profite d’une année de mobilité à l’Université de Californie à Los Angeles pour découvrir la riche histoire de ce territoire et s’en inspire pour son sujet de thèse. Cette mobilité marque un tournant décisif dans sa carrière.

L’histoire suscite toujours un vif intérêt auprès du grand public, en témoignent le succès des événements de diffusion des savoirs comme le festival « Histoire à venir » pour lequel Emmanuelle Perez-Tisserant fait partie du comité scientifique. Lors de ces évènements comme dans son travail de recherche, la chercheuse s’applique à travailler les récits pour déconstruire le sens commun et revaloriser le rôle du hasard. Elle cherche et met en lumière toutes les interactions et complexités qui se cachent derrière un fait historique annoncé.

Même si les archives ne manquent pas, elle rêve, comme tout bon historien, d’accéder aux pensées et pratiques non écrites des populations de l’époque. Cela lui permettrait d’apercevoir ainsi la vision des populations amérindiennes, très peu présentes dans ses sources, ce qui lui offrirait de meilleures perspectives sur son sujet.

Fiche technique

Auteur(s) : Emmanuelle Perez-Tisserant, Franck Delpech, Elodie Herrero, Nathalie Michaud.

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès. (DTICE / CPRS)

Réalisateur(s) : Franck Delpech

Editeur : SCPAM /  Université Toulouse – Jean Jaurès

Date de réalisation : Septembre 2021

Durée du programme : 6 min

Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à Université Toulouse – Jean Jaurès et aux auteurs.

CONF / Mai 68 / « Ne pas avaler » : 1968 crise médiatique / Bibia Pavard

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Résumé

« Ne pas avaler » : 1968 crise médiatique / Bibia Pavard, conférence présentée dans le cadre des Savoirs partagés, Université Jean Jaurès, 13 février 2018.

Dans cette communication, il s’agit pour Bibia Pavard d’interroger la question du rôle des médias, de l’information et de la contre-information, des expérimentations et du renouveau médiatique lors de ces événements fixés dans les mémoires autour d’images et de slogans mythiques. Les études historiques développées depuis plus de 20 ans ont permis de ne plus réduire Mai 68 au Quartier Latin et à la crise étudiante en explorant notamment les mouvements ouvrier et paysan qui se sont développés dans l’année précédant les mois de mai et juin 68, en élargissant le périmètre d’observation à la crise sociale générale dépassant le seul cadre géographique français.

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Fiche technique

Date de réalisation : 13 Février 2018

Durée du programme : 58 min

Classification Dewey : Histoire de France (1958-1999 : Ve République), Médias documentaires, journalisme, presse, édition

Niveau : niveau Licence (LMD)

Auteur(s) : PAVARD Bibia

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Réalisateur(s) : MICHAUD Nathalie

Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail et aux auteurs.

Que peut l’histoire ? Les étudiants en discussion avec Patrick BOUCHERON

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Résumé

Que peut l’histoire ? : les étudiants en discussion avec Patrick Boucheron, rencontre-débat organisée dans le cadre du festival « L’Histoire à venir : du silex au Big Data », présentée par Manon Champier (doctorante en histoire) et animée par des étudiants, Université Toulouse Jean Jaurès, 19 mai 2017.
Thème 1 : Le métier d’historien
Avec Lisa Marbourd (étudiante en licence d’histoire, Université Toulouse Jean Jaurès), Juliette Navarro, Baptiste Puget (préparation à l’École normale supérieure (khâgne, lycée Saint-Sernin de Toulouse).
Thème 2 : Comment écrit-on l’Histoire aujourd’hui ?
Avec Pauline Chambon et Laetitia Voivenel (étudiantes en Master 1 Monde médiévaux, UT2), Morgane Kouanda (étudiante en Licence d’Histoire, UT2).
Thème 3 : Enseignement et transmission de l’Histoire
Avec Guillaume Balfet (étudiant en Master 1 en Histoire, UT2), Quentin Vanteront (étudiant en licence, UT2).
Thème 4 : Engagement et Histoire
Avec Maïté Recasens (doctorante en Histoire moderne), William Delpech (étudiant en Droit), Élodie Lebeau (doctorante en Histoire de l’art).

« Ce que peut l’histoire » : tel était le titre de sa Leçon inaugurale de Patrick Boucheron au Collège de France le 17 décembre 2015. C’est en partant de cette interrogation que l’historien engage une conversation avec plusieurs étudiants sur sa vision de jeunesse du métier d’historien, sur le rôle de l’historien, sur ce que peuvent dire ou faire les historiens aujourd’hui, dans le dialogue avec les citoyens, pour éclairer le passé et penser l’avenir. Patrick Boucheron n’hésite pas à évoquer son parcours, ses expériences personnelles, son ressenti propre, ses convictions et ses engagements politiques, démontrant son talent pour la vulgarisation et son souci de transmettre les savoirs.
« Nous avons besoin d’histoire car il nous faut du repos. Une halte pour reposer la conscience, pour que demeure la possibilité d’une conscience – non pas seulement le siège d’une pensée, mais d’une raison pratique, donnant toute latitude d’agir. Sauver le passé, sauver le temps de la frénésie du présent : les poètes s’y consacrent avec exactitude. Il faut pour cela travailler à s’affaiblir, à se désœuvrer, à rendre inopérante cette mise en péril de la temporalité qui saccage l’expérience et méprise l’enfance. « Étonner la catastrophe », disait Victor Hugo ou, avec Walter Benjamin, se mettre à corps perdu en travers de cette catastrophe lente à venir, qui est de continuation davantage que de soudaine rupture.
Voici pourquoi cette histoire n’a, par définition, ni commencement ni fin. Il faut sans se lasser et sans faiblir opposer une fin de non-recevoir à tous ceux qui attendent des historiens qu’ils les rassurent sur leurs certitudes, cultivant sagement le petit lopin des continuités. L’accomplissement du rêve des origines est la fin de l’histoire –elle rejoindrait ainsi ce qu’elle était, ou devait être, depuis ces commencements qui n’ont jamais eu lieu nulle part sinon dans le rêve mortifère d’en stopper le cours.
Car la fin de l’histoire, on le sait bien, a fait long feu. Aussi devons-nous du même élan revendiquer une histoire sans fin –parce que toujours ouverte à ce qui la déborde et la transporte– et sans finalités. Une histoire que l’on pourrait traverser de part en part, librement, gaiement, visiter en tous ses lieux possibles, désirer, comme un corps offert aux caresses, pour ainsi, oui, demeurer en mouvement
». (P. Boucheron, Leçon inaugurale, Collège de France, décembre 2015).

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Fiche technique

Date de réalisation : 19 Mai 2017

Durée du programme : 91 min
Classification Dewey : Recherche historique et historiographie
Catégorie : Conférences
Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
Disciplines : Histoire générale, Enseignement supérieur

Auteur(s) : BOUCHERON Patrick
producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
Réalisateur(s) : MICHAUD Nathalie
Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
Langue : Français
Mots-clés : histoire (recherche), historiens, histoire (étude et enseignement), professeurs d’histoire
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Les sociétés littorales face au défi du changement climatique / Virginie Duvat

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Résumé

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Le cinquième rapport d’évaluation du GIEC, adopté en 2014, contribue de manière significative à l’amélioration de la connaissance sur les impacts actuels et futurs du changement climatique sur les littoraux. Il apporte, en particulier, une compréhension plus poussée de ces impacts à l’échelle des différentes régions du globe, grâce au progrès des observations et des modèles et à une meilleure intégration des interactions sociétés/environnement à l’analyse. À partir de là, il est possible d’appréhender de manière plus concrète que précédemment les menaces que le changement climatique fait peser sur nos territoires et nos manières de vivre à différentes échéances temporelles.

C’est à cette question des impacts que Virginie Duvat (chercheure au laboratoire LIttoral ENvironnement et Sociétés à l’Université de La Rochelle) consacre la première partie de cette conférence. Dans un second temps, elle traite des marges de manœuvre dont disposent les sociétés littorales pour s’adapter : quelles sont véritablement ces marges de manœuvre aujourd’hui ? Comment les conserver et les accroître ? L’adaptation passe-t-elle nécessairement par l’innovation ?

Les sociétés littorales face au défi du changement climatique / Virginie Duvat, conférence-débat organisée par le département de géographie de l’Université Jean Jaurès dans le cadre des « Mercredis de la connaissance », en partenariat avec les Cafés géographiques de Toulouse, 16 décembre 2015.

Fiche technique

Auteur(s) : DUVAT Virginie

Réalisateur(s) : Bruno BASTARD

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Date de réalisation : 16 décembre 2015

Durée du programme : 102 min

Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)

Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

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De la peur à l’espérance / Jean Delumeau

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Résumé

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Au fil d’un jeu de questions/réponses, Jean Delumeau, historien français, spécialiste des mentalités religieuses en Occident et, plus particulièrement du christianisme, retrace son parcours universitaire : ses recherches doctorales sur la Rome du XVIe siècle et sa rencontre avec Fernand Braudel, l’orientation de ses recherches vers la Réforme protestante et le christianisme, son professeur Jacques Monod à Marseille, ses cours sur « La peur en occident » et son séminaire au Collège de France, qui a donné lieu à la publications de plusieurs ouvrages écrits collectivement.
Son dernier ouvrage « De la peur à l’espérance » réunit deux de ses livres majeurs, « La Peur en Occident » et « Guetter l’aurore : un christianisme pour demain« , ainsi qu’une dizaine d’écrits pour la plupart peu connus, voire inédits. L’occasion d’envisager dans sa globalité l’œuvre et la pensée de ce grand historien.
Cette conférence/débat est introduite par Philippe Foro, maître de conférences en Histoire contemporaine. Elle a été organisée par l’Université Jean-Jaurès-campus Mirail, le 9 octobre 2014.

Fiche technique

Auteur(s) : DELUMEAU Jean, FORO Philippe

Réalisateur(s) : Claire SARAZIN

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Date de réalisation : 9 octobre 2014

Durée du programme : 89 min

Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)

Disciplines : Histoire Moderne et Contemporaine : Monde, Sciences des religions

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

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