Archives par mot-clé : chronologie

2014-07–REVERSAT

RÉFLEXIONS SUR LES MOBILITÉS DES POPULATIONS MÉSOLITHIQUES
DANS LE SUD-OUEST DE LA FRANCE :

l’exemple de la région de Brive et du Quercy

Magali REVERSAT

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Résumé

Comment s’organise la mobilité des groupes mésolithiques du Quercy et du Bassin de Brive ? Y a-t-il une complémentarité entre les sites de plein air et ceux en grotte ou abri ? Qu’apportent ces différents types de sites à la question des mobilités ? Bien qu’il ne semble pas possible de retenir un seul modèle pour ces sociétés de chasseurs-cueilleurs mésolithiques, il est permis de suivre différents questionnements en prenant en compte un certain nombre d’indices d’ordre matériel tels que l’industrie lithique, les restes fauniques ou encore végétaux. En théorie, ce sont les variations des proportions de ces indices qui vont rendre compte des spécialisations des sites, de la saisonnalité ainsi que de l’organisation économique de ces sociétés et de leurs territoires. Toutefois, ces indices varient-ils selon des facteurs socio-culturels, environnementaux ou en fonction du type de site (plein air, grotte ou abri) ? Dans les régions étudiées, ces différents facteurs sont difficiles à mettre en évidence, notamment au regard de l’inégalité de la documentation, des conditions taphonomiques des assemblages, mais également en raison des nombreux sites de plein air seulement reconnus à travers des prospections. Néanmoins, cette étude permet de recenser la documentation disponible et de mettre en évidence des différences et des ressemblances dans les stratégies économiques de ces populations.

Pour citer cet article

Reversat M., 2014 – Réflexions sur les mobilités des populations mésolithiques dans le Sud-Ouest de la France : l’exemple de la région de Brive et du Quercy, in Henry A., Marquebielle B., Chesnaux L., Michel S. (eds.), Des techniques aux territoires : nouveaux regards sur les cultures mésolithiques, Actes de la table-ronde, 22-23 novembre 2012, Maison de la recherche, Toulouse (France), P@lethnology, 6, 96-112.

2014-06–DUCROCQ

UNE ÉVOLUTION COMPLEXE DU MÉSOLITHIQUE EN PICARDIE

Thierry DUCROCQ

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Résumé

De nombreuses datations absolues permettent de proposer une chronologie assez raffinée du Mésolithique en Picardie. Des phases de stabilité typologique des assemblages sont séparées par des ruptures assez nettes. Un examen rapide de divers facteurs orienterait vers des changements plus profonds qu’une simple modification des projectiles.

Pour citer cet article

Ducrocq T., 2014 – Une évolution complexe du Mésolithique en Picardie, in Henry A., Marquebielle B., Chesnaux L., Michel S. (eds.), Des techniques aux territoires : nouveaux regards sur les cultures mésolithiques, Actes de la table-ronde, 22-23 novembre 2012, Maison de la recherche, Toulouse (France), P@lethnology, 6, 89-95.

2010-04–BOSQUET-ET-ALII

Signification chronologique
des assemblages détritiques rubanés :

apports des données anthracologiques, typologiques et stratigraphiques
sur trois sites de Hesbaye (province de Liège, Belgique)

Dominique BOSQUET, Aurélie SALAVERT, Mark GOLITKO

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Résumé

Nous proposons une réflexion sur la signification chronologique des assemblages détritiques rubanés à travers l’intégration des données issues de l’analyse anthracologique et de l’étude de la céramique décorée. Elle aboutit à une vision plus complexe de la gestion des déchets par les Néolithiques que celle faisant généralement consensus et apporte des éléments de réflexion sur la chronologie des occupations. Il apparaît notamment que les fosses telles qu’elles nous parviennent aujourd’hui représentent l’équivalent de quelques années d’occupation tout au plus, les déchets s’étant accumulés selon une rythmicité assez rapide, probablement d’abord dans des dépotoirs à ciel ouvert, puis, en partie seulement, dans les fosses.

Pour citer cet article

Bosquet D., Salavert A., Golitko M., 2010 – Signification chronologique des assemblages détritiques rubanés : apports des données anthracologiques, typologiques et stratigraphiques sur trois sites de Hesbaye (province de Liège, Belgique), in Théry-Parisot I., Chabal L., Costamagno S., Taphonomie de la combustion des résidus organiques et des structures de combustion en contexte archéologique, Actes de la table ronde, 27-29 mai 2008, CEPAM, P@lethnologie, 2, 39-58.

2009-VARIA–LE-QUELLEC

“Chasseurs” et “pasteurs” au Sahara Central :

les “chasseurs archaïques” chassés du paradigme

Jean-Loïc LE QUELLEC

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Résumé

En ce qui concerne la chronologie de l’art rupestre de l’ensemble du sub-continent saharien, une opinion très fréquemment exprimée est que, à partir du VIIe millénaire BP ou même avant, une ancienne “Culture des Chasseurs” aurait laissé place à des groupes de “Pasteurs”, et que ce changement se manifesterait dans l’art rupestre par une modification des styles, des techniques, et surtout de la thématique associée à l’imaginaire de ces deux populations. Une série de publications récentes renouvelle cette proposition pour la province fezzanaise, en présentant les “Chasseurs archaïques” comme antérieurs à la date de 8000 BP, voire en les faisant remonter jusqu’aux limites du Pléistocène. Après l’analyse de la méthodologie et des arguments adoptés par ses auteurs, cette thèse sera finalement mise à l’épreuve d’observations nouvelles effectuées sur les deux plateaux du Messak libyen, c’est-à-dire dans l’un des “foyers” supposés de ladite “Culture des Chasseurs”, où elle est largement contredite.

Pour citer cet article

Le Quellec J.-L., 2009 – “Chasseurs” et “pasteurs” au Sahara Central : les “chasseurs archaïques” chassés du paradigme, P@lethnologie, Varia, 401-409.

2009-11–LANGLAIS

Chronologie et territoires au Magdalénien
entre le Rhône et l’Èbre :

l’exemple des armatures lithiques

Mathieu LANGLAIS

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Résumé

Le renouveau des travaux menés sur les projectiles lithiques et osseux du Magdalénien permet d’établir des comparaisons sur de grands territoires et de fait, de confronter les synthèses typologiques régionales qui sont à la base de notre réflexion. Entre le Rhône et l’Èbre, l’étude comparative de plusieurs séries lithiques et la définition des normes techniques de fabrication des armatures amènent à s’interroger sur les identités du Magdalénien au Tardiglaciaire. Ce travail est extrait d’une thèse en cours réalisée en collaboration avec les universités de Toulouse-Le Mirail (TRACES) et de Barcelone (SERP). Nous présentons dans cet article ces premiers résultats sous la forme de pistes de réflexion concernant la caractérisation du Magdalénien dans le Sud de la France et le Nord de l’Espagne. Reconnu sur un vaste territoire, le Magdalénien inférieur se distingue des phases suivantes (Magdalénien moyen et Magdalénien supérieur) par la présence de grandes lamelles à dos et de microlamelles auxquelles sont parfois associées des pointes à cran sur lames. Le Magdalénien non ancien se caractérise par des morphotypes spécifiques d’armatures lithiques. En croisant ces données avec la circulation des matières premières, nous nous interrogerons sur les identités chronologiques, territoriales et techno-économiques du Magdalénien entre le Rhône et l’Èbre.

Pour citer cet article

Langlais M., 2009 – Chronologie et territoires au Magdalénien entre le Rhône et l’Èbre : l’exemple des armatures lithiques, in Pétillon J.-M., Dias-Meirinho M.-H., Cattelain P., Honegger M., Normand C., Valdeyron N., Recherches sur les armatures de projectiles du Paléolithique supérieur au Néolithique, Actes du colloque C83, XVe congrès de l’UISPP, Lisbonne, 4-9 septembre 2006, P@lethnologie, 1, 220-249.