Ubicarse en Buenos Aires

Para ubicarse en Buenos Aires y visualizar un recorrido, esta página interactiva puede resultar muy práctica.

Para utilizarla, cabe recordar que la gran mayoría de las ciudades americanas tienen un trazado en damero. Miren por ejemplo un mapa y la historia de la ciudad de La Plata (o su vista aérea). El gran pensador uruguayo Angel Rama escribió algunas de sus mejores páginas sobre este tema, en su famoso ensayo La Ciudad Letrada.

Recuerden también que lxs argentinxs se ubican remitiéndose a las esquinas de dos calles, como lo notamos en el texto de Cortázar: Tinogasta y Zamudio. Una de las esquinas más famosas de la ciudad, donde se encuentran todas la librerias y los teatros es: Corrientes y Callao.

Tampoco se usan los números de las calles como en Europa. En América se cuenta por metros y decimos por ejemplo: estoy en Avenida Córdoba al 2.300; Vivo en Chacabuco al 821 (es decir a 2.300m del principio de Av. Córdoba y a  821 metros del principio de la calle Chacabuco).

Fíjense que entre una calle y otra hay una cuadra, es decir más o menos 100m. Si caminamos 10 cuadras, en realidad caminamos 1.000m y hemos cruzado diez calles.

Lxs porteñxs son muy orgullosos de la calle Rivadavia (se dice que es la calle más larga del mundo) llega al número 11.500 (más de 11km!)

En las esquinas encontramos las llamadas ochavas que generalmente sirven a los comercios: tiendas, restaurantes y por supuesto los famosos cafés y heladerías de la ciudad.

Ce site pédagogique est conçu comme une introduction à l’univers argentin de Cortázar et comme un outil pour améliorer la méthodologie du commentaire de texte.

 

 

 

 

 

 

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El barrio Rawson

Antes de irse a Europa, Cortázar vivió en el barrio de Rawson (que forma un triángulo), cerca de la facultad de Agronomía, es decir en el Oeste de Buenos Aires capital.

Podéis buscar informaciones sobre el barrio que recuerda la presencia del famoso escritor en este cartel conmemorativo. Hoy existen calles con su nombre y un pequeño museo.

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Recorrido del colectivo 168

“la casa se ponía callada y a media luz”

Hoy el recorrido del 168 no es el mismo que cuando se escribió el cuento

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Jorge-Luis, che, dibujame un curriculo

Si Borges cherchait du boulot, je me demande s’il serait efficace, rentable et flexible.

Antes de ser nombrado profesor titular de la Universidad de Buenos Aires, solicitan a Borges un currículum. “Denme un par de semanas –responde Borges-. Es un género nuevo el que usted me propone y necesito tiempo para abordarlo”. Dos semanas después, el profesor Delfín Garasa pasa a buscar el currículum. “¡Caramba! –exclama Borges-, aún no lo hice. Pase mañana, por favor”. Al día siguiente, desconcertado, Garasa lee el texto entregado por el escritor: “Jorge Luis Borges, nacido en Buenos Aires el 24 de agosto de 1899. Ex profesor de la Universidad de Austin. Autor de algunos libros de poesía, cuentos y ensayos”.

www.eduardomazo.com/default.asp?s=219

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les chemins de la moindre surveillance

« Dessiner une carte c’est prendre le pouvoir, avec le stylo comme seule arme, décider du moindre trait, sélectionner, exagérer, voire mentir. » (Ingrid Saumur)

En pensant à ma soeur qui se ballade à New York, je me suis souvenu de la conférence d’une artiste-activiste qui avait réalisé un plan indiquant certains chemins que l’on peut parcourir dans les rues de Manhattan en évitant le champ optique des caméras de surveillance…

Un peu dur en effet de se ballader à Manhattan en échappant au regard de ces caméras de surveillance, surtout si t’es activiste, jeune, femme, non-blanc, ou tout simplement si tu t’habilles… bizarrement, bouh!

Ce plan est inclus dans un livre qui s’appelait An Atlas Of Radical Cartography et que l’on peut se procurer sur ce site: http://www.an-atlas.com/ La cartographie radicale, un projet géographique original!

Et à propos des les caméras de surveillance, oici un article intéressant (désolé c’est en anglais, enfin si vous en avez en français je vous invite à laisser un commentaire en indiquant le lien…) (écrit par un Institut qui a même développé une application internet pour programmer à l’avance son itinéraire de manière à ne pas être surveilléE! Parano ou pas?)

Autres liens (en français):

http://www.laviedesidees.fr/+Cartographie-radicale+.html

http://blog.lambert.free.fr/index.php?id=39&type=texte

Et pour finir, un texte inclus dans un livre de Borges :

« En aquel Imperio, el Arte de la Cartografía logró tal Perfección que el mapa de una sola Provincia ocupaba toda una Ciudad, y el mapa del imperio, toda una Provincia. Con el tiempo, esos Mapas Desmesurados no satisfacieron y los Colegios de Cartógrafos levantaron un Mapa del Imperio, que tenía el tamaño del Imperio y coincidía puntualmente con él. Menos Adictas al Estudio de la Cartografía, las Generaciones Siguientes entendieron que ese dilatado Mapa era Inútil y no sin Impiedad lo entregaron a las Inclemencias del Sol y de los Inviernos. En los desiertos del Oeste perduran despedazadas Ruinas del Mapa, habitadas por Animales y Por Mendigos; en todo el País no hay otra reliquia de las Disciplinas Geográficas. »
Suárez Miranda: Viajes de varones prudentes, libro cuarto, cap. xlv, Lérida, 1658.

 

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– Nous: moi, le philosophe et l’esthète, aimons qu’une présentation se fasse sans façons

Dans cet extrait qui ouvre le bal au sein de ce blog embryonnaire, le philosophe et linguiste Mikhaïl Bakthine propose une réflexion sur les processus qui entrent en jeu dans la contemplation d’une œuvre d’art. Qu’y a-t-il au juste dans l’œuvre d’art, qu’est-ce qui fait qu’elle nous attire, qu’est-ce qui nous fait réagir?

« Il est évident que l’analyse linguistique découvrira des mots, des propositions, etc.; une analyse physique découvrirait du papier, de l’encre d’imprimerie avec telle composition chimique, ou des ondes sonores dans leur détermination physique; le physiologue trouverait des processus correspondants dans les organes de la perception et les centres nerveux; le psychologue révélerait les émotions, les sensations auditives, les représentations visuelles. Tous ces jugements scientifiques de spécialistes, particulièrement ceux du linguiste (et à un degré moindre, ceux du psychologue), seront nécessaires à l’homme voué à l’esthétique pour son travail sur la structure de l’œuvre dans sa détermination extra-esthétique. Mais pour l’esthéticien, comme pour tout contemplateur d’une œuvre d’art, il est clair que tous ces éléments-là n’entrent pas dans l’objet esthétique auquel s’applique notre appréciation esthétique spontanée (« admirable », « profond », etc.) Tous ces éléments ne sont notés et définis que par le jugement au second degré, interprétatif et scientifique, de l’homme esthétique.

Si nous tentions de définir la composition de l’objet esthétique du poème de Pouchkine, Souvenir:

Quand pour le mortel se tait le jour bruyant,

Et sur les places muettes de la cité

S’étendent, à moitié transparentes, les ombres de la nuit…

et ainsi de suite, nous dirions que ce qui le constitue, c’est la ville, la nuit, les souvenirs, les remords, etc. Ce sont ces valeurs qui concernent directement notre activité artistique, c’est sur elles que notre esprit oriente ses intentions esthétiques: c’est l’événement éthique du souvenir et du remords qui, dans cette oeuvre, a trouvé sa mise en forme esthétique et son achévement (la mise en forme artistique comprend aussi un événement d’isolation et d’invention, c’est-à-dire d’une réalité incomplète), mais ce ne sont pas les mots, les phonèmes, les morphèmes, les propositions et les séries sémantiques: ceux-ci sont placés hors du contenu de la perception esthétique, c’est-à-dire hors de l’objet artistique; ils ne peuvent servir qu’à un jugement scientifique au second degré de l’esthétique, pour autant que l’on se demande comment et avec quels éléments de la structure extra-esthétique de l’oeuvre extérieure est determiné le contenu de la perception artistique. […]
L’immense travail accompli par l’artiste sur le mot a pour but ultime de le dépasser, car l’objet esthétique croît aux frontières des mots, aux frontières du langage, en tant que tel. Mais ce dépassement du matériau revêt un caractère proprement immanent: l’artiste se libère du langage dans sa détermination linguistique non en le niant, mais par la voie de son perfectionnement immanent: c’est comme si l’artiste triomphait du langage grâce à la propre arme linguistique de celui-ci et, en le perfectionnant, le contraignait à se dépasser lui-même. » (Esthétique et théorie du roman, Gallimard, pp. 62-63)

Il me semble que ce raisonnement de Bakhtine tend à mettre en valeur la nature intrinséquement dialogique de toute oeuvre d’art. Derrière ces « valeurs » essentielles à l’appréciation de l’oeuvre d’art, on peut en effet deviner les constructions socio-culturelles que le « récepteur » met en jeu pour apprécier l’œuvre d’art. Celle-ci se constitue comme un discours, irréductible à toute analyse linguistique ou psychologique, il n’est pas un bloc intemporel, mais un lieu où se confrontent en un renouvellement incessant des discours et des visions du monde parfois contradictoires

PS
C’est une chanson de Boby Lapointe qui donne le titre à cette publication: http://www.deezer.com/fr/search/lapointe%20philosophe

 

 


 

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