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Bienvenue sur la page « Toulouse Sauvage »

curley et punch

Le Montalbanais Mr Curley du Cirque Pinder, en compagnie de Punch, son éléphant d’Asie, aujourd’hui exposé dans le hall d’entrée du MHNT (domaine public).

« Le naturel des villes apparaît paradoxal, brouillant les catégories du sauvage et du domestique, du rural et de l’urbain et résultant souvent d’une chaîne de fabrication sophistiquée »

Bernadette Lizet*, Prologue in Sauvages dans la ville, op. cit.

L’idée de « nature » a très longtemps été opposée à l’homme. C’est encore souvent le cas aujourd’hui. En effet, elle représente une sorte de « royaume » que l’homme ne maitrise pas. Or, ce « royaume » tend à se réduire de jours en jours, à travers l’action humaine.

Aussi, on la définit trop souvent par ce qu’elle n’est pas. Mais de nos jours, rares sont les choses que l’on peut considérer comme étant encore « naturelles ». Car tout est anthropisé, depuis plusieurs millénaires, compliquant ainsi les relations entre les deux systèmes.

Symbole emblématique de l’anthropisation, la « ville » … que l’on pourrait opposer à l’un des principaux symboles de la « nature », le « sauvage ».

Deux univers, deux termes, tous deux complexes, que tout oppose. Sauf l’actualité.

En effet, même si cela peut paraître paradoxal, la géographie et l’ensemble des sciences humaines et sociales, de par leur transversalité, peuvent les associer.

Preuve à l’appui, grâce aux préoccupations montantes liées à l’environnement, à l’écologie, au développement durable… mais aussi aux inventaires faunistique et floristique et à la conservation, la protection, la gestion, la sensibilisation et la mise à disposition de la « nature » aux citadins, selon ses souhaits, qu’elle soit « sauvage » ou bien encore maîtrisée. 

En voici plusieurs petites illustrations, à partir de faits et enjeux toulousains centrés sur la thématique du « sauvage en ville », ayant eu lieu en 2013 et en 2014, et traduits sous formes de publications accessibles à tous, afin que chacun puisse se forger sa propre opinion.

*Bernadette Lizet (1949-) est ethnologue – chercheuse, spécialisée entre autres dans les territoires et la biodiversité.

Qui sommes nous ?

Alexandre Lacoste & Fiona Ros

Alexandre : « Après avoir fait un Bac ES, je me suis orienté pendant 2 ans vers l’histoire de l’art et l’archéologie, tout en étudiant la sociologie. Puis, passionné par la géographie et l’aménagement du territoire, j’ai obtenu une licence dans cette discipline, ainsi qu’une maîtrise en politiques de l’habitat, avant de me tourner cette année vers le master villes et environnement. »

Fiona : « Suite à un Bac Agricole, j’ai suivi pendant près de deux ans une formation dans le domaine de la gestion de l’eau. Puis j’ai décidé de m’orienter vers la géographie et l’aménagement du territoire. J’ai ainsi obtenu ma licence, spécialisée dans les dynamiques rurales avant de réaliser ma maîtrise et mon master en spécialité villes et environnement »

Pourquoi avoir choisi la thématique de la « nature en ville » ?

« Car nous sommes tous deux très intéressés par les problématiques concrètes liées à ces deux milieux. D’autant qu’elles sont de plus en plus d’actualités et porteuses de projets, notamment à Toulouse, ville dont nous sommes originaires. En effet, les espaces verts et plus généralement la nature, sont des préoccupations montantes chez les citadins, en quête de bien-vivre et de bien-être. Désormais, chacun d’entre-nous cherche, ne serait-ce qu’un carré de pelouse devant chez soi, afin de se déconnecter du quotidien, de la vie active, voire même de la crise. »

Les plantes rares et menacées de la région toulousaine

http://www.naturemp.org/Les-plantes-rares-et-menacees-de.html

 

 

« Il est souvent affirmé que les plantes sauvages et grandes agglomérations font mauvais ménage. Il est vrai que la cohabitation n’est pas facile et Toulouse ne déroge pas à la règle. Cependant, le patrimoine floristique de la région toulousaine n’est pas dépourvu d’intérêt, il compte même quelques taxons remarquables que l’on ne trouve guère ailleurs. »

Cet ouvrage incite les citadins à regarder de plus près les « herbes folles » de la ville rose, à les découvrir au détour d’une rue. Ainsi, il sensibilise les toulousains à la conservation, la protection et à la mise en valeur de certaines de ces espèces, situées au pas de leur porte, afin que Toulouse reste, d’une certaine manière, une ville – « campagne ».

Agir ensemble pour les hirondelles à Toulouse!

http://www.naturemp.org/Agir-ensemble-pour-les-hirondelles,526.html

« En novembre 2012, Habitat Toulouse, gestionnaire de logements locatifs sociaux, contacte l’association Nature Midi-Pyrénées afin qu’elle puisse leur apporter des conseils quant à la préservation d’une colonie d’Hirondelles de fenêtre installée sur des bâtiments de la Cité Madrid. »

Comme vous le verrez en cliquant sur le lien ci-dessus, des nids artificiels ont été installés sous les toits. Ils sont à ce jour occupés.

L’action se poursuit pendant l’automne/hiver 2013/2014…

Et fort heureusement, puisque voici un exemple d’animal sauvage devenu dépendant majoritairement des constructions humaines, pour sa reproduction et donc sa survie. Comme quoi, homme et « nature » font parfois bien les choses.

Toulouse, récompensée pour sa biodiversité dans le domaine de l’eau

http://www.toulouseinfos.fr/index.php/dossiers/breves/9849-toulouse-recompensee-pour-sa-biodiversite.html

Lundi 18 Novembre 2013, Natureparif, la première agence régionale en Europe, a récompensé la ville de Toulouse par trois libellules (sur cinq), pour son engagement en matière de biodiversité.

En effet, ce concours, lancé en 2010, avait déjà primé la ville rose en 2011, dans la catégorie des villes de plus de 100000 habitants pour sa bonne gestion écologique des espaces verts et naturels, à partir d’une innovation, à savoir : l’éco – gestion.

Les sangliers à Toulouse et l’engouement des médias

France Info n’a pas été le seul média à parler de l’affaire : La Dépêche du Midi, Le Parisien, L’Express, Le Point, France 3,… ont aussi abordé l’information à l’époque. En voici un florilège pour que vous soyez au fait de cet évènement…

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/14/1752460-un-sanglier-seme-la-panique-dans-toulouse.html

http://midi-pyrenees.france3.fr/2013/11/13/toulouse-l-incroyable-chasse-nocturne-aux-sangliers-en-plein-centre-ville-357059.html

http://www.leparisien.fr/toulouse-31000/toulouse-deux-sangliers-sement-la-zizanie-dans-la-ville-14-11-2013-3314571.php

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/toulouse-chasse-aux-sangliers-en-plein-centre-ville_1299367.html

http://www.lepoint.fr/societe/video-fin-de-cavale-tragique-pour-un-sanglier-a-toulouse-14-11-2013-1756960_23.php

 

Une chasse au sanglier en plein centre-ville de Toulouse

http://www.franceinfo.fr/faits-divers/une-chasse-au-sanglier-en-plein-centre-ville-de-toulouse-1212979-2013-11-14

« Scène très inhabituelle mercredi soir dans les rues de Toulouse. Deux sangliers visiblement égarés ont vagabondé en plein centre-ville pendant trois heures, provoquant quelques dégâts dans une vitrine. L’un a été abattu et l’autre a disparu. »

Voici ce que titrait le journaliste Yann Bertrand de France Info, le jeudi 14 novembre 2013, sur le site internet de la radio nationale.

L’article est accompagné d’une bande audio dans laquelle un propriétaire de magasin de la ville rose relate les dégâts causés par les deux bêtes.

On peut penser que ces animaux, pour se nourrir, longent le couloir de la Garonne depuis la Réserve Naturelle Régionale de la Confluence Garonne – Ariège jusqu’à Toulouse, espace très boisé leur permettant de se cacher. Et faute de place leur étant aménagée sur les bords du fleuve à cause de l’eau et des digues, pris au piège, ceux-ci sont contraints de se diriger vers le centre – ville, dans lequel, appeurés par l’homme, ils perdent leur sens de l’orientation, déambulent dans les rues et les boutiques, et provoquent la panique des citadins.

Ce phénomène confrontant l’homme à la nature, s’est malheureusement produit 3 fois en l’espace de 5 ans… Et ce n’est certainement pas la dernière fois…

Biodiversité urbaine : orchidées et plantes comestibles sur les coteaux de Pech David à Toulouse

http://www.youtube.com/watch?v=plFyFPM5gWw

Description de cette image, également commentée ci-après
 
Orchis Bouc (Wikipédia.fr)
 

Boris Presseq, botaniste au Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse, Addy Amari, spécialiste de la gestion écologique, et la ville de Toulouse, nous font découvrir une prairie bordée de haies champêtres du côté de Pech David, lieu de détente pour les citadins.

 Jusqu’alors totalement tondue, une partie de la parcelle est finalement laissée « en élévation ». Ceci permet la floraison de certaines espèces, et par la même, d’attirer insectes pollinisateurs, oiseaux et petits mammifères, créant ainsi une véritable chaîne alimentaire « naturelle », variée et synonyme de biodiversité.

Cette vidéo présente également un nouveau mode de gestion appelé « éco – gestion » ayant pour but d’associer plusieurs paysages complémentaires à l’échelle de la ville.

Nos deux guides se focalisent sur certains végétaux que tout un chacun à la possibilité de découvrir du côté de Pouvourville…

Surveillance de la faune à l’Aéroport Toulouse – Blagnac

http://www.toulouse.aeroport.fr/societe-aeroport/environnement/enjeux-et-actions/surveillance-de-la-faune

Un aéroport est une zone de refuge pour animaux. On y rencontre une multitude d’espèces, avec en grande majorité, des oiseaux, mais aussi des mammifères allant des rongeurs aux sangliers. Et pour causes : ces derniers se retrouvent sur ce genre de site dans la mesure où leur habitat naturel, leurs lieux d’alimentation et d’approvisionnement en eau, sont de plus en plus grignotés par l’homme et l’urbanisation.

Aussi, cette faune est menacée par l’activité humaine du site.

Pour éviter cela, l’Aéroport de Toulouse – Blagnac agit de diverses manières sur le plan écologique, notamment à partir de méthodes « d’effarouchement » ou bien encore, par la capture de ces individus, voire en dernier recours, leur chasse…

Outil d’alerte faune flore de la ville de Toulouse et Toulouse Métropole

http://www.nature-en-ville.com/initiatives/193-outil-dalerte-faune-flore-de-la-ville-de-toulouse-et-toulouse-metropole

Pour améliorer sa connaissance naturaliste du territoire, la ville de Toulouse a fait réaliser un inventaire de la faune, de la flore et des habitats sur 19 sites.

Associée à cette base de donnée, la collectivité a souhaité développer une application appelée « Outil d’alerte faune flore ».

Ceci a un impact positif pour la biodiversité…