Plateau P5 – Topographie / Imagerie / Géomatique / 3D

Responsables : François BALEUX et Carine CALASTRENC

Présentation :
Avec des outils de télédétection (satellites ou drones), de topographie, d’analyses spatiales, de 3D et de géophysique, utilisables par et pour des archéologues, le plateau TIG-3D apporte, à toutes les phases de la recherche (du diagnostic à la fouille jusqu’à la valorisation et la conservation numérique des données), un support à l’acquisition et au traitement de l’information archéologique spatialisée. Au sein du laboratoire, le plateau TIG-3D dispose d’un espace de stockage des instruments, d’une salle photo avec le matériel associé et d’une salle informatique ouverte à l’ensemble des membres. Cette salle sert également à différentes formations, internes et externes, qui sont organisées et animées par les responsables du plateau.

Nota bene : charte d’utilisation du plateau P5. Topographie – Imagerie – Géomatique – 3D.

Relevé magnétomètre Escatalens Tarn © Nicolas Poirier.

Pourquoi un espace dédié et quelle utilisation en archéologie ?
Le plateau TIG-3D fournit de nouveaux supports, de nouveaux cadres d’acquisition et d’analyses de l’information archéologique, multi-sources et multi-échelles (de l’objet jusqu’au terroir). L’utilisation toujours plus importante des nouvelles technologies en archéologie — telles que les drones équipés de divers capteurs (multispectral, lidar, photographie THRS), les scanners 3D (lidar terrestre et lumière pulsée), le géoradar ou la photogrammétrie — permet d’élargir le champ de perception et les possibilités d’analyse. Ces appareillages interviennent dans les programmes de recherche du laboratoire, soit de façon ponctuelle (tel que le scan 3D d’un abri ou la photogrammétrie d’un objet archéologique), soit de façon conjuguée, comme l’étude des dynamiques du paysage et du peuplement via une approche multi-sources.

Les animateurs de ce plateau interviennent, en France et à l’étranger, dans différents programmes de recherche portés par des chercheurs du laboratoire Traces, mais également dans le cadre de programmes supportés par d’autres laboratoires, comme le laboratoire Géode UMR 5602 (Toulouse) ou le laboratoire Archéorient UMR 5133 (Lyon), et pour des organismes (commune, département…) et entreprises de l’archéologie préventive sous forme de collaborations et/ou de prestations de service.

Depuis 2012, 69 opérations demandant l’intervention directe des animateurs du plateau ont été réalisées : une action en lien avec une procédure judiciaire, 20 collaborations à des ANR, 3 conventions avec un département, 11 prestations de service, 28 participations à des programmes de recherche, quatre interventions dans le cadre de thèse, neuf actions de formation en lien avec des institutions de recherche (CNRS Formation Entreprise, université des royales des beaux-arts de Phnom Penh (Cambodge), Institut Français d’Archéologie Orientale (Égypte), Centre de recherche académique des sciences et des arts de Slovénie). Chaque opération fait l’objet d’une à plusieurs dizaines d’interventions de terrain répartie sur une à plusieurs années. Ces opérations ont eu lieu dans le sud et l’ouest de la France, mais aussi en Espagne, en Corse, en Slovénie, en Roumanie, en Afrique du Sud, en Égypte, aux Émirats Arabes Unis, en Mongolie et au Cambodge.

Une part des activités du plateau TIG-3D va vers la valorisation des résultats des différentes activités de ses animateurs. Ainsi, depuis 2020, le soutien de ce plateau à une recherche figure dans 17 articles scientifiques, 14 chapitres d’ouvrage, 41 communications à des colloques et séminaires, 33 rapports d’opération archéologique et d’expertise, soit 105 références.

Relevé 3D en grotte de Trabuc, Hérault © Nicolas Poirier.

Quelle évolution ?

Le plateau TIG-3D dispose d’un ensemble d’instruments qui demande des ressources financières importantes et des moyens humains. Les différentes actions (prestation, formation payantes) et la facturation interne permet la totale autonomie financière de ce plateau.

Une veille technologique est assurée par les animateurs du plateau avec comme objectif la recherche de la performance et de l’adéquation aux orientations de recherche, présent et futur, du laboratoire. Ainsi, les membres de ce plateau sont impliqués dans des réseaux métiers qui travaillent sur la production, le traitement, l’analyse et la représentation de l’information.

Survol Lidar Baiut, Roumanie © Sylvain Burri.


Développement d’outil Open source :
Archéotracker https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.universite_toulouse.umr_5608_traces.archeotracker&hl=fr