« On devient dessinateur quand on se rend compte qu’on peut dessiner le monde… »

Cultures arabes : deux rencontres au CRL coup sur coup les 11 et 12 octobre.

En ouverture de rideau, Mesdames et Messieurs, Mathilde Chèvre…

Depuis vingt ans, elle vit entre Marseille, le Caire et Damas, dirige les éditions Le port a jauni qu’elle a fondées en 2001, illustre et écrit des livres bilingues pour enfants. Par ailleurs elle a réalisé une thèse sur La création arabe en littérature pour la jeunesse depuis 1967, reflet et projet des sociétés (Egypte, Syrie, Liban). Elle est maintenant chercheuse associée à l’Iremam.

Mais surtout, Mathilde Chèvre était donc au CRL, en partenariat avec la librairie Floury, pour une conférence sur la littérature jeunesse dans le monde arabe : « Le poussin n’est pas un chien…« . Une conférence animée par Yves Gonzalez-Quijano

Ce fût l’occasion pour elle de mêler dans une même rencontre ses différentes vies d’éditrice, de chercheuse, d’auteure et de traductrice de livres jeunesse…

Ce fût l’occasion pour le public, composé pour une grande part d’étudiants en langue et civilisation arabe, et en traduction de mieux appréhender la place et le rôle de la littérature jeunesse dans le monde arabe, du moins celle qui a « une intention esthétique et artistique, qui écrit et décrit  le monde pour le faire évoluer »… Une littérature qui voit auteurs et illustrateurs déambuler à travers les pays arabes.

Ce fût l’occasion d’aborder des thèmes tels que le  panarabisme appliqué au livre jeunesse, de parler diglossie, de voir le livre bilingue comme un lieu où deux mondes se côtoient…

mathilde-chevre

 

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