Archives de catégorie : Le Centre de ressources pour quoi faire ?

La biblothèque vivante du CRL à la nuit des étudiant·e·s du monde

Comme chaque année le Welcome Desk de l’Université de Toulouse organisait la semaine de l’étudiant, pour un programme de manifestations dans toute la région.

Le jeudi 10 octobre, pour la soirée de lancement au Métronum, le CRL a proposé avec le foyer d’espagnol La Peña, une « bibliothèque vivante » : des livres vivants et bilingues empruntés pour des « lectures » d’une dizaine de minutes, avec un thème commun : Toulouse (anecdotes, informations pratiques, quartiers à visiter…)

Vivement l’année prochaine, pour une nouvelle séance de lecture…

« Is who we are determined by our past or by what we believe in »

Une rencontre en VO avec traduction chuchotée à l’oreille par les étudiant·e·s du CETIM, et en partenariat avec le festival Toulouse Polars du Sud

C’était jeudi 10 octobre, en partenariat avec « les jeudis du genre » une rencontre avec Alex Marzano- Lesnevich animée par Corinne Bigot, enseignante à l’UT2J.

L’Empreinte (The Fact of a Body, en langue originale), met en regard puis entremêle les chapitres qui suivent l’enquête concernant Ricky Langley, emprisonné pour avoir tué et violé Jeremy Guillory, alors âgé de 6 ans, et ceux où s’écrit l’histoire familiale et la vie d’Alex, qui a été violé·e par son grand-père dans son enfance. Les deux tragédies, initialement bien distinctes, s’échafaudent en trois parties qui imitent le rythme et la forme d’un procès. De cet ensemble émerge enfin la voix d’Alex, résiliente, qui pose cette question cathartique :

“Is who we are determined by our past or by what we believe in?”

Au fil du roman-biographie, les liens qui unissent les deux enquêtes et histoires, criminelle et personnelle, intime et publique, se resserrent et deviennent explicites. Les tabous sont soulevés, les détails qui ont été négligés dans le passé, décelés, scrutés et examinés, et l’omerta du viol, brisée. Mais c’est surtout le refus du manichéisme qui fait la force de ce roman et d’Alex. Les enquêtes parallèles et conjointes font la part belle au pardon et à la reconnaissance des biais de tout un chacun.

“What you see in Ricky may depend more on who you are than on who he is” (The Fact of a Body, p. 157)

Après la présentation de son roman, un échange s’est déroulé avec l’auditoire. Alex travaille actuellement sur un livre qui retracera l’histoire queer des États-Unis.

En mars, c’est poésie

Retour en images sur ce rendez-vous incontournable de printemps, le Printemps des poètes, cette année du 25 au 29 mars avec comme l’année dernière une déambulation poétique de l’Université vers la médiathèque Grand M voisine (16 mn à pied)

Et on peut tout revoir en images animées, et c’est par ici

« Brexit means brexit… »

Coup de tonnerre à l’échelle européenne et mondiale, l’issue du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne le 23 juin 2016 a révélé un pays perméable au populisme, un « Royaume Désuni », miné, entre autres, par des clivages sociaux, régionaux, générationnels et politiques. La période de négociations avec l’Union Européenne a quant à elle permis de jauger le manque de préparation de l’exécutif britannique et l’ampleur de la désinformation orchestrée par les partisans du Brexit pendant une campagne référendaire souvent indigne. Une sortie de l’Union Européenne permettrait, avaient-ils promis, de « reprendre le contrôle » des frontières, de l’économie et l’argent économisé pourrait être réinvesti dans les services publics, notamment le système de santé (NHS), particulièrement exsangue.

Le 12 mars 2019, lors d’une table ronde proposée dans le cadre du séminaire ATHIP du Laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), c’est devant une assistance particulièrement fournie que Nathalie DUCLOS et Vincent LATOUR , Professeur·e·s des Universités en civilisation britannique contemporaine au DEMA, ont apporté leur éclairage sur une situation particulièrement complexe.

Opération Manga au CRL

Vous feriez quoi avec 400 €, vous ?
Comme en 2018 et via les réseaux sociaux, le CRL propose aux étudiant·e·s de  gérer un budget destiné à alimenter la collection de mangas du CRL.

On retrouve maintenant dans nos collections la série  Jésus et Boudha de Hikaru Nakamaru, ou bien Je suis Shingo de Kazuo Umezu, ou encore 24 histoires d’un temps lointain de Leiji Matsumoto.

L’année du cochon de terre au CRL

Comme l’année dernière et toujours en partenariat avec les enseignant·e·s de la  section chinois de l’UT2J, c’était nouvel an au CRL…
Au programme, toute la journée du 6 février, Initiation au chinois par séance de 30mn avec PAN Beilei, séance de taijiquan avec Georges FAVRAUD.

A midi, la désormais traditionnelle dégustation de raviolis avec DAI Lixiu et Solène JABAUD en profitant d’un documentaire sur la cuisine traditionnelle chinoise.

Et l’après-midi ateliers de calligraphie avec DAI Lixiu
et jeux de société chinois avec Jonas DODET.

« DILAMI c’est comme une mère qui t’apprend à parler »

Le Dispositif Langues Accueil Migrants, DILAMI accompagne « les demandeurs d’asile bénéficiaires de la protection subsidiaire et réfugiés déjà présents en Occitanie, vers l’insertion sociale, universitaire et professionnelle ».

Avec le soutien de la région Occitanie, l’Université fédérale Toulouse – Midi-Pyrénées, et plus précisément les universités du Capitole, Paul Sabatier et Jean-Jaurès forment donc chaque année depuis l’année dernière, une soixantaine d’étudiant·e·s réfugié·e·s.

A l’UT2J c’est le Département d’études du français langue étrangère, le DEFLE, qui se charge de cette formation.

Comme l’année dernière c’est au CRL que tous et toutes se sont regroupé·e·s pour présenter leurs créations en musique, en vidéo, en chanson, mais surtout en français…

Deux journée d’études et une fête au CRL

Une première pour le Département des langues étrangères et Marc Gruas son directeur : les journées d’études « Imaginaires et pratiques de la fête ». Des journées d’études de département pour « échanger, mieux connaître les recherches des uns et des autres et surtout exploiter cette caractéristique du département des langues qu’est la richesse culturelle, de par sa variété et son nombre de chercheurs ».

La fête ? « un sujet vaste et interdisciplinaire. Si les définitions sont variées selon les disciplines, le point commun à toutes ces théories sur la fête est qu’il s’agit d’abord d’un moment collectif et d’une interaction culturelle. »

Et pour clore ces journées un concert du groupe Blue Light (à la guitare, on aura reconnu Vladimir Beliakov, par ailleurs, directeur de l’UFR des Langues…)