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Pouchkine au CRL

Une exposition bibliographique en hommage à Aleksander Pouchkine, poète, dramaturge et romancier russe né à Moscou le 26 mai 1799 et mort à Saint-Pétersbourg le 29 janvier 1837 .

Aux manettes Marina Lomovski qui assure visites guidées bilingues sur simple demande.


A l’écoute du parfum…

Un avant goût de printemps au CRL avec un atelier olfactif organisé par la section de japonais de l’UT2J, dans le cadre des « Jeudis du Japon ».

Une initiation au Kôdô proposée par Iwasaki Yôko (Kyôto Saga University of Arts) et Marie Parmentier (enseignante-chercheuse à l’UT2J), dans un CRL étrangement et soudainement calme pour un jeudi après-midi.

Le public était captivé, l’odorat en éveil…

 

     

 

 

« Il n’y a pas de traduction en soi, il y a toujours une traduction par rapport à un public »

Cultures arabes : épisode 2….

Après Mathilde Chèvre la veille, c’est au tour d’Yves Gonzalez-Quijano d’être invité vedette au CRL,  toujours en partenariat avec la librairie Floury, pour une rencontre à guichets fermés…

Traducteur, Maître de conférence émérite en littérature arabe à l’Université Lumière Lyon2 et animateur d’un carnet de recherche en ligne intitulé « Culture et politique arabes« , il a traduit un certain nombre d’auteurs arabes en français, notamment Mahmoud Darwich, Hanan El-Cheikh et Sonallah Ibrahim. .

Mardi 12 octobre, Yves Gonzalez-Quijano nous proposait une conférence   animée par Assia Alaoui, enseignante à l’UT2J.

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Le coin « rencontres » du CRL était comble pour l’entendre constater, après quelques années d’expérience, qu’ « une traduction réussie est une traduction invisible ». Si à la sortie d’un ouvrage les commentaires ne portent pas sur la traduction elle-même, c’est bon signe… Mais invisible ne signifie pas neutre : « la traduction littéraire c’est comme une histoire d’amour, dans un cas comme pour l’autre l’objectivité n’existe pas« .

 

Des conseils pour les étudiants en traduction, nombreux parmi l’assistance ? « Pour moi, la traduction ne s’enseigne pas... » Pas certain que les étudiants du CETIM aient pris le mot au pied de la lettre, tant il est vrai qu’il faut parfois savoir s’éloigner du texte pour être fidèle à l’esprit du propos…

Une rencontre qui aura laissé les auditeurs sur leur faim tant les pistes de discussion étaient nombreuses. Une rencontre qui aura peut-être bien droit à une suite…

 

“I have a confession to make (…) I smuggle poetry into fiction so that poetry may reach more people”

Invité d’honneur de l’édition 2016 du festival Toulouse polars du Sud, l’écrivain chinois Qiu Xiaolong l’était également au CRL jeudi 6 octobre pour une rencontre animée par Vanessa Teilhet et Pierre-Yves Boissau, enseignants-chercheurs à l’UT2J, en présence d’un public amateur de l’inspecteur Chen, de culture chinoise, de traductologie ou de TS Eliot

Un échange en anglais, la langue d’écriture de Qiu Xiaolong (tout de même ponctué de mots en chinois, voire en français)… Pour les non anglophones, les étudiants du CETIM, Centre de Traduction, Interprétation et Médiation Linguistique, envoyés en mission spéciale par Carole Fillière, assuraient comme chaque année maintenant, une traduction dans la salle « chuchotée à l’oreille » .

Avec Qiu Xiaolong, les sujets de conversation ne manquent pas…

Autour de la cuisine par exemple, très présente dans ses romans : une forme de compensation psychologique pour  l’inspecteur Chen, qui n’est pas très heureux dans sa vie professionnelle ni personnelle et se réconforte à table. Une compensation psychologique aussi, au moins par la description d’une gastronomie pour le moins riche (« The sauce can be as good as the food itself. That’s so true »), pour Qiu Xiaolong, par ailleurs enseignant à l’Université Washington à Saint-Louis dans le Missouri, où il ne connaît aucun restaurant décent, et spécialement pour la cuisine chinoise… Ceci dit, à Shanghai aujourd’hui comme partout ailleurs,  « Starbucks and MacDonalds pop up like bamboo shoots after the spring rain »…

Autour de la poésie, bien sûr : l’inspecteur Chen est policier et poète et Qiu Xiaolong spécialiste de TS Eliot… En intégrant la poésie dans ses romans, il espère ainsi d’atteindre un plus large public.  La poésie permet aussi de marquer une pause dans la narration ou de marquer l’intensité émotionnelle du moment. Mais c’est aussi pour Chen un moyen de s’évader pour mieux l’éclairer sur la situation, même inconsciemment, et de revenir ensuite à la réalité, avec un nouveau regard.

Autour de la traduction par exemple, et de la difficulté de traduire son propre texte, écrit en anglais, dans sa langue maternelle, le chinois… « Each language has its own unique sensibility »

Qiu Xiaolong et son inspecteur Chen n’en ont  pas fini avec vous, il suffit de tendre le bras pour les retrouver dans les rayonnages de vos bibliothèques préférées…

La question de la semaine (au CRL)

[La question de la semaine]#laquestiondelasemaineut2j
Presque chaque vendredi le service « Une Question ? »http://tinyurl.com/mbq6xv6 pose à son tour et sur Facebook une des questions reçues par chat ou par mail.
Quand la photo a été prise au CRL, elle est également publiée sur blangues

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Cette semaine, pour fêter la reprise, deux questions au lieu d’une, toutes deux posées par chat le mardi 20 septembre

09:38 : Etudiant-e : « Tu es un homme ou une femme ? »
09:39 : Bibliothécaire : « En tout cas pas un robot… »

14:11 : Etudiant-e : « Il y a quelqu’un ? »
14:12 : Bibliothécaire : « Bonjour comment puis-je vous aider? »
14:12 : Etudiant-e : « Vous êtes réelle ? »
14:13 : Bibliothécaire : « Réelle ou réel… Avant tout, je suis bibliothécaire… »

Toujours un doute ? Rendez-vous sur « Une Question ? »

Rencontre avec Manoela Sawitzki

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Une auteure brésilienne et sa jeune maison d’édition toulousaine Tupi or not Tupi, pour Dame de Nuit qui « dépeint avec finesse le parcours d’une héroïne qui tente, dans sa recherche identitaire, dans sa quête de sens, de trouver sa place dans le monde, après s’être créé un personnage conforme aux modèles-types de la féminité.

Ce deuxième roman de Manoela Sawitzki se fait le miroir d’une société rongée par les normes et par le mensonge, fortement marquée par la morale catholique.

Publié au Brésil et au Portugal en 2009, l’ouvrage a reçu l’adhésion de la critique et du lectorat, qui ont vu en l’auteure une nouvelle voix brésilienne »

« Pour dénicher la bonne affaire en magasin »

Marina recto« Justement je n’ai jamais bien compris ce qu’était un magasin, dans une bibliothèque…« 

Fût un temps, le magasin, en bibliothèques était une pièce reculée, inaccessible au public ou étaient rangés nombre d’ouvrages communicables sur demande au public…

Aujourd’hui au CRL le magasin est libre d’accès (tous les ouvrages sont empruntables) et cumule les fonctions puisqu’il est également devenu espace de travail silencieux…