septembre 2010

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Séminaire – Questions autour des fondements scientifiques de la psychopathologie et des psychothérapies

Séminaire de l’Ecole Doctorale « Cognition, comportement, conduites humaines » (ED 261) de l’Institut de Psychologie-Université Paris-Descartes, en collaboration avec l’Ecole Doctorale « Cognition, Langage, Interaction »de l’Université de Paris 8, le CESAMES (UMR 8136 – INSERM U611), et l’IHPST (UMR 8590)
(programme ANR « PHS2M »)
Sous la direction de Françoise PAROT – Professeur d’Epistémologie et Histoire de la Psychologie (Institut de Psychologie-Université Paris-Descartes)

Le séminaire aura lieu un mercredi par mois de 18H à 20H à partir du mois d’octobre et jusqu’au mois de juin, à l’I.H.P.S.T. 13 rue du Four, 75006 Paris, 2è étage.
Au cours de chaque semestre seront en outre organisées des journées d’exposés et de discussions.
Il est destiné en premier lieu aux doctorants mais ouvert à tous. Pour des raisons de place et pour avoir accès à tous les documents, il faut s’inscrire sur le site : www.psychother.fr <http://www.psychother.fr>  à partir du 1er octobre.

« Les psychothérapies font l’objet de controverses intenses ; la volonté fortement exprimée aujourd’hui d’en évaluer l’efficacité est loin de faire l’unanimité. C’est pourquoi il peut être éclairant, pour tous ceux qui se destinent à leur pratique ou qui souhaitent interroger leur portée, d’aborder la question de leurs fondements scientifiques : peut-on par exemple isoler, parmi tous ceux qui interviennent au cours d’une thérapie, un facteur qui serait responsable d’un échec ou d’un succès ? Un tel facteur peut-il faire l’objet d’une mesure ? L’inter-subjectivité qui caractérise la psychothérapie peut-elle être prise en compte avec la rigueur exigée d’une démarche scientifique ?
Au moment où l’on s’interroge sur la formation nécessaire à l’exercice de la psychothérapie, nous souhaitons contribuer, avec des outils historiques et épistémologiques, à l’étude de ces questions.
Les difficultés sont redoublées par la question de la scientificité de la connaissance des troubles psychiques qui justifient une psychothérapie ; les débats qui entourent la mise au point de la CIME ou du prochain DSM (DSM-V, prévu pour 2011 ou 2012) témoignent de l’importance de questions épistémologiques redoutables sur la causalité psychique, sur le caractère dimensionnel ou catégoriel des troubles, etc.
Là encore, la réflexion historique et épistémologique, alimentée par les diverses approches, sans exclusive, peut permettre de nourrir les échanges entre tous ceux qui auront, d’une manière ou d’une autre, un rôle dans le domaine de la santé psychique.
 »

Attention : l’ordre des séances qui figure ci-dessous est susceptible de changements. Pour en prendre connaissance, consulter régulièrement le site psychother.fr <http://psychother.fr>

1. Mercredi 20 octobre : Quel modèle médical pour la psychiatrie ? (A. Plagnol)

2. Mercredi 24 novembre : Peut-on avoir une approche scientifique de la psychanalyse ? (V. Aucouturier)

3. Mercredi 15 décembre : Les histoires de cas peuvent-elles invalider ou confirmer la validité d’une psychothérapie ? (P.-H. Castel)

4. Mercredi 19 janvier : Peut-on camper sur le no man’s land entre constructionnisme social et approche biologique en matière de maladie mentale (L. Faucher)

5. Mercredi 16 février : Quelle est la portée scientifique des échecs thérapeutiques ? (N. Duruz)

6. Mercredi 16 mars : Peut-on avoir une approche scientifique de la notion de « recovery » ? (M. Slade – sous réserve)

7. Mercredi 27 avril : Peut-on avoir une approche scientifique de la phénoménologie des maladies mentales ? (B. Pachoud)

8. Mercredi 18 mai : Peut-on classer les troubles mentaux sur une base scientifique ? (S. Demazeux)

9. Mercredi 15 juin : Pour qu’une psychothérapie soit scientifiquement fondée, est-il suffisant qu’elle soit rationnelle ? (A. Blanchet)

Des journées d’études et de réflexions seront organisées ultérieurement. Les dates et les thèmes seront précisés sur le site psychother.fr <http://psychother.fr>

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Séminaire – Figures du pouvoir dans la pratique médicale de l’autorité à la surveillance

Organisé par Jean-Christophe Weber
Cet été, la promesse d’immortalité a fait le buzz, brièvement ; chaque année, on célèbre les « Victoires de la médecine ». En contraste, la pratique laborieuse du quotidien fait tache. De plus, il semble qu’elle éclabousse dangereusement ceux qui s’en approchent. Ainsi, au dernier congrès annuel de l’association médicale canadienne, un médecin de famille américain, John Findley, a fait une intervention remarquée, dont le Canadian Medical Association Journal s’est fait l’écho dans sa livraison du 23 août dernier. On connaîtrait aujourd’hui une prolifération d’erreurs médicales, une insatisfaction croissante des malades, un accroissement des plaintes pour mauvais traitements, des médecins cyniques ou sur la défensive, atteints de burnout (60% des praticiens aux USA). Selon Findley, le système de santé est structurellement atteint, et le paradigme de la relation médecin-patient doit être révisé. Seraient en cause : l’explosion de l’information médicale, l’exigence de transparence et de reddition de compte (accountability), la complexité de la médecine moderne (6000 diagnostics connus, 4000 médicaments) qui dépasse les capacités d’un médecin individuel, la mécanisation de la pratique dans la mesure où les diagnostics et les traitements dérivent de technologies de pointe. Autrefois la confiance était à la fois assumée et implicite, aujourd’hui les praticiens doivent la gagner.
Le désastre décrit outre-Atlantique s’invitera-t-il dans notre « douce France » ? On peut essayer de penser l’affaire de manière décalée, avec l’hypothèse que sont en jeu des remaniements profonds des jeux de pouvoir. Pouvoir médical. Dans cette expression, on trouvera aussi bien l’autorité, la puissance explicative de la science, l’efficacité des médicaments, le pouvoir de la parole, que la confiance, la dépendance du lien, l’assujettissement, les résistances, l’expertise profane… L’an dernier, nous avons évoqué le gouvernement pastoral, le plaisir de soigner… c’était un début.
S’agit-il seulement d’habiller une technologie qui suit sa propre logique avec des habits « tendance » ? Imaginons esquisser une autre voie. Elle empruntera des chemins de traverse, glanant des fragments aujourd’hui oubliés (toujours l’art d’accommoder les restes), pour tailler l’apparente dureté de l’actuel avec les scalpels de la psychanalyse et de la philosophie.
Modalités pratiques :
Les séances du séminaire auront lieu le mardi de 16h à 18h : les 9 novembre, 7 décembre, 4 janvier, 1 février, 5 avril, 10 mai, a priori dans la salle dite « de l’annexe », au CEERE (ancien Institut d’anatomie pathologique / enceinte de l’hôpital civil de Strasbourg).
Le séminaire est ouvert à toute personne souhaitant mettre au travail ces interrogations. Il fait partie des séminaires proposés aux étudiants du master Ethique Vie Normes et Société et du master Etudes Sociales des Sciences et des Technologies.
On s’inscrit par simple mail à cette adresse : jean-christophe.weber@chru-strasbourg.fr

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Jeudi 25 novembre 2010  |  Villeneuve d’Ascq (59653)

L’archéologie funéraire fournit des données trop souvent insatisfaisantes sur l’identité des défunts. Si certaines sépultures, en particulier celles des élites, apportent des renseignements relativement précis, les sépultures des individus de rang plus modeste voire pauvre sont généralement moins lisibles. Parmi ceux-ci, les artisans sont particulièrement difficiles à identifier en raison de l’absence de données matérielles explicites, mettant ainsi en évidence les limites de l’archéologie.

L’étude des ossements selon une approche paléoanthropologique – essentiellement paléopathologique – pourrait apporter des éléments nouveaux à ces recherches ; le diagnostic de pathologies caractéristiques de telle ou telle activité artisanale devrait pouvoir mener à l’identification professionnelle du défunt. Une identification sociale pourrait parallèlement être envisagée.
La table ronde proposée autour du thème CORPS, TRAVAIL ET STATUT SOCIAL vise tout d’abord à évaluer le potentiel de l’approche paléoanthropologique dans des études basées sur l’identification professionnelle et éventuellement sociale du défunt. Ensuite, l’élaboration d’une méthodologie pourra être envisagée. Enfin, il s’agira d’appliquer les résultats fournis par les études paléoanthropologiques aux problématiques historico-archéologiques (histoire sociale, histoire des mentalités, histoire des religions, iconographie, etc.). L’approche comparatiste (dans le temps et dans l’espace), solidement fondée sur l’universalité du sujet qu’est le corps, permettra de minimiser les lacunes spécifiques à chaque contexte chrono-culturel.
JEUDI 25 NOVEMBRE 2010

13 h 30 Accueil

14 h 00

  • Anne-Catherine Gillis (Halma-Ipel, Lille 3), Introduction : les artisans et la mort
  • Alain Caubet (Rennes 1), Les corps déformés par le travail (xixe-xxe siècle)
  • Georges Gillis (CHUV, Lausanne), Le vieillissement des travailleurs

Discussion — Pause

16 h 15

  • Édouard Felsenheld (UMR 8167, Paris IV-Sorbonne), Sport et travail dans les traités de Galien
  • Éric Boës (Inrap), La caractérisation du statut social des individus dans les hypogées de la Nécropolis d’Alexandrie est-elle possible à partir de l’examen des ossements ?
  • Valérie Delattre (Inrap), Lecture archéo-anthropologique du statut social du corps différent dans les communautés passées

Discussion

18 h 30 Fin de la 1ère session
VENDREDI 26 NOVEMBRE 2010

8 h 30 Accueil

9 h 00

  • Christiane Kramar (Genève), Apport de la paléopathologie à l’identification sociale des gens du passé : le mode de vie des populations galloromaines, d’Avenches (Vaud–Suisse)
  • Germaine Depierre (Université de Bourgogne, Dijon), Pathologies dues à l’utilisation répétée d’un membre inférieur
  • Antoine Drizenko (Lille 2), Le médecin Galien a-t-il délivré des « certificats de complaisance » pour exemption de travail ?

Discussion — Pause

11 h 15

  • Pascal Balin (Halma-Ipel, Lille 3), La musicienne sous le regard des médecins : un cas d’avortement dans le corpus hippocratique
  • Athina Chatzidimitriou (Ministère hellénique de la Culture), Craftsmen and other Manual labourers in the Attic Vase painting of the Archaic and Classical Period

Discussion

12 h 30 Déjeuner

14 h 00

  • Anagnostis Agelarakis (Adelphi University, New York), Auditory Exostoses, Infracranial Skeleto-muscular Changes and Maritime Activities at Thasos Island: a Nexus between Archaeo-anthropologic and Ethnohistoric Studies
  • Philippe Charlier (Hôpital de Garches), Lésions ostéo-articulaires liées au travail : apports mutuels de l’anthropologie médico-légale et de l’ostéoarchéologie
  • Anna Lagia (University of Chicago, Chicago), Health Inequalities in the Classical City: Skeletal
  • Evidence for Socioeconomic Differentials in the Polis of Athens during the Classical, Hellenistic and Early Roman Periods

Discussion — Pause

15 h 30

  • Paola Catalano (Beni archeologici di Roma), Lavorare a Roma in età imperiale : nuove prospettive dalle indagini antropologiche
  • Maria Luisa Lo Gerfo (Sicile), La momification en Sicile, lieux et pratiques funéraires : expression et idéologie de la société

Discussion

17 h 30

William Van Andringa (Halma-Ipel, Lille 3), Conclusions


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Parution – Boletín Mexicano de Historia y Filosofía de la Medicina


Boletín Mexicano de Historia y Filosofía de la Medicina, Marzo 2010; Volumen 13, Numero 1

http://www.medigraphic.com/espanol/e-htms/e-bmhfm/em-hf.htm

Nota editorial
Ana Cecilia Rodríguez de Romo y Xóchitl Martínez Barbosa

Trabajos Originales

Un cirujano en las Cárceles del Santo Oficio, Juan Antonio Xarillo, representante de ascenso socio-económico en la sociedad novohispana del siglo XVIII
María Luisa Rodríguez-Sala, Mariana Pelcastre

Ideas del Dr. Jesús Díaz de León Ávila sobre la teoría de la evolución de Charles Darwin
Xavier A. López y de la Peña

José López Sánchez (1911-2004) en el panorama científico cubano
Enrique Beldarraín Chaple

La atención a los pacientes en los servicios de salud para poblaciones indígenas
Luis Alberto Vargas, Roberto Campos Navarro, Leticia E. Casillas

Casos y Cosas de la Medicina

Primeras mujeres profesionistas del área de la salud en el Estado de Oaxaca
María del Carmen Cid Velasco, Beatriz E. Cárdenas Morales, Arturo Mejía  García, A. Beatriz Silva García

Revisión de Libros

Medicina, historia y género. 130 años de investigación feminista
Fernanda Núñez Becerra

Médicos mexicanos

Esther Chapa Tijerina, 1904-1970
Gabriela Castañeda López, Ana Cecilia Rodríguez de Romo.

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Parution – Images des corps / Corps des images au cinéma

Jérôme Game, Images des corps / Corps des images au cinéma, ENS Editions, Signes, 2010.

Ces dernières années ont vu se développer un important effort théorique et critique sur la question du corps au cinéma : comment ce dernier représente-t-il les formes du corps mais aussi ses puissances (gestes, désirs, pulsions, tendances hors cadre, hors champs, hors discours ou hors normes)? Comment rend-t-il compte des contextes cognitifs, culturels, politiques et technologiques associés à la fabrique des corps à travers l’histoire? Les films eux-mêmes ont eu recours au corps comme figure ou motif privilégié et ont pleinement participé de ce questionnement.
Participant à cette réflexion en cours le présent volume s’attache à étudier la question de la représentation corporelle en la rapportant à celle des devenirs concrets du cinéma, que ce soit dans ses dispositifs propres ou ses rencontres avec d’autres régimes d’image (notamment la vidéo et la photographie). L’ambition est en définitive d’offrir une sorte d’état des lieux de la question qui rayonnerait dans plusieurs directions : mise à l’épreuve des concepts ; articulation entre perspectives théoriques ; poétique des oeuvres ; zoom sur certains points clé du rapport corps/image (la question de la vitesse notamment) ; enjeux culturels, politiques, esthétique et de genre ; question du récit ; etc. C’est sur ces théâtres que se déploient les études réunies ici, chacune avec sa méthodologie et ses objets propres mais toutes envisageant la notion élargie de corps-image (au sens d’une matériologie générale du cinéma) comme possible paradigme critique.

Jérôme Game — Corps-cinéma – Introduction

Flux

Vincent Amiel —  Des corps effacés par le flux: Hou Hsiao-Hsien, Ozu et Wong Kar-Wai

Jean-Michel Durafour — Rhizomatique/rhizomique : d’un corps chez Yoshida Kiju

Martine Beugnet — La forme et l’informe : de la dissolution du corps à l’écran

Virtuel

Elie During — Ralenti cinématographique et virtualisation des corps: de la ‘caméra-œil’ au ‘Bullet-Time’

Philippe Dubois — Entre cinéma et photographie : quelques variations de vitesse de l’image contemporaine

Récits

Sarah Cooper — Du visage au dos : en relisant Levinas avec les frères Dardenne

Ludovic Cortade — Le territoire de l’extase : le corps, le paysage et l’absorbement dans l’œuvre de Bruno Dumont

Jérôme Game — Images-sans-Organes / Récit-sans-Télos : Carlos Reygadas et Gus van Sant

Politiques

Nicole Brénez — Corps adorés : insurrections de l’amour en contexte matérialiste (Philippe Garrel, Pedro Costa, Sharif Waked)

Pierre Sorlin — Des corps sans visages : ce que le cinéma fait avec les foules

Emma Wilson — Vérité du désir, vulnérabilité des corps : Boys don’t cry

Margara Millan — Le Corps-récit : Juan Hernandez et Carlos Reygadas

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Parution – L’invention et la représentation des races au XVIIIe siècle

Isabelle Baudino (ed.), L’invention et la représentation des races au XVIIIe siècle, Lumières,

n°14/2010.

Étudier la représentation des races dans l’Europe des Lumières, c’est se confronter a des discours complexes et parfois contradictoires. Si l’on trouve des références à des sources antérieures ou postérieures au siècle des Lumière proprement dit dans les études présentées ici, toutes sont centrées sur un « long dix-huitième siècle » au cours duquel l’emploi au terme « races » au pluriel, comme synonyme des « variétés » humaines, fut débattu avant de laisser peu à peu la place à un usage singulier. Les représentations textuelles et iconographiques analysées montrent que dans le cadre d’une conception largement monogéniste, ancrée dans une vision chrétienne, des tendances polygénistes émergent sans être formalisées en système.
Ce volume se situe à l’articulation de plusieurs disciplines puisqu’il rassemble des articles de spécialistes français et britanniques d’anthropologie, de philosophie, d’histoire et d’histoire de l’art afin d’interroger le pouvoir des représentations matérielles et mentales sur la « fabrique symbolique de l’humain ».

Avant-propos

Claude Blanckaert, « La classification des races au XVIIIe siècle.  L’anthropologie naturaliste entre méthode et anti-méthode » ;

Jean Mondot, « La notion de race en débat  à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne » ;

Neil Davie, « « Nothing of Humanity but the Form » ? : Race, Slavery and  Abolitionism in Britain, 1772-1807 » ;

Isabelle Baudino, « Sortis de l’ombre ? La représentation des noirs dans la peinture britannique (XVIIe-XIXe siècles) » ;

Madeleine Pinault Sorensen, « La peau de l’homme noir » ;

Anne Lafont, « Histoire de l’art et représentation des Noirs: la double occurrence » ;

David Bindman, « The Revival and Continuation of The Image of the Black  in Western Art Series ».

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Séminaire CIPH – La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale

Gilles BARROUX

La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale

18h30-20h30

Lun 15 nov, Jeu 25 nov : Salle 2, Centre Parisien d’Études Critiques,

37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

Mar 7 déc : Amphithéâtre 45 A, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie,

4 place Jussieu, 75005 Paris

Lun 3 jan : Salle 2, Centre Parisien d’Études Critiques

Mar 11 jan : Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie

Lun 17 jan : Salle 2, Centre Parisien d’Études Critiques

Mar 25 jan : Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie

Séminaire organisé avec le soutien du Centre Parisien d’Études Critiques et l’université Paris 6-Pierre et Marie Curie.

« Je me porte bien dans la mesure où je me sens capable de porter la responsabilité de mes actes, de porter des choses à l’existence et de créer entre les choses des rapports qui ne leur viendraient pas sans moi, mais qui ne seraient pas ce qu’ils sont sans elles. Et donc j’ai besoin d’apprendre à connaître ce qu’elles sont pour les changer ». Georges Canguilhem, La santé : concept vulgaire et question philosophique

Que s’échange-t-il dans la relation qui s’instaure entre médecin et malade ? Les séminaires précédents se sont interrogés sur la nature d’une telle relation, à partir des trois dimensions suivantes : le regard du médecin, le sentiment du malade, et le dialogue qui s’établit entre ces deux sujets sous des formes très diverses. Tout un ensemble de savoirs, d’expériences, de gestes et de paroles investissent cette relation : science, expérience, maladie, thérapeutique, mais aussi conflit, informations, discours explicite et implicite… Ce sont autant de données essentielles pour comprendre la complexité de cette relation, si richement et diversement restituée par la littérature médicale des siècles passés comme par des textes plus contemporains.

La variété et la diversité des documents relatifs à cette étude conduisent à prolonger notre expérience de séminaires. En effet, une étude suivie de la construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale invite à interroger les sources médicales de la connaissance de l’Homme, à travers des questions d’épistémologie, d’histoire, de philosophie ou encore d’éthique.

Une anthropologie médicale aux multiples visages sera progressivement élaborée au travers de séances qui donneront la parole à tout un ensemble d’intervenants qui sont habitués à travailler en réseau (CERPHI, PHILOMED, Centre Georges Canguilhem, universités… ), à échanger leurs analyses, leurs hypothèses et à enrichir ainsi leurs propres projets.

Intervenants :

– Lundi 15 novembre : Les discours de la régénération et leur influence sur l’anthropologie médicale

avec Gilles Barroux

– Jeudi 25 novembre : Soigner les animaux pour protéger les hommes : quelques éléments sur l’émergence d’une médecine vétérinaire

avec Gilles Barroux

– Mardi 7 décembre : Écritures de médecins en France au XVIIIe siècle

avec Sabine Arnaud

– Lundi 3 janvier : Merveilleux, prodiges et curiosités : illuminisme et lumières en médecine (XVIIe-XVIIIe siècles)

avec Gilles Barroux

– Mardi  11 janvier : Les femmes lettrées du siècle des Lumières face à leurs soigneurs : des rapports de pouvoirs, de savoirs et de genre dans la relation thérapeutique

avec Nahema Hanafi

– Lundi 17 janvier : Nosologie, nomenclature, classification : les éléments conceptuels d’une armature du savoir médical et leur évolution

avec Gilles Barroux

– Mardi 25 janvier : Atropos à l’œuvre : aspects de sémiologie médicale aux XVIIe et XVIIIe siècles

avec Anne-Lise Rey

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Séminaires CIPH – Le handicap en questions

Pascal SÉVÉRAC, Frédéric VENGEON et Bruno VERRECCHIA

Le handicap en questions

19h-21h

MAS, 18 rue des Terres au curé, 75013 Paris

Lun 13 déc : Salle Potiron

Mer 12 jan, Mer 26 jan : Salle Aubergine

(Ce séminaire se poursuivra au second semestre)

Séminaire organisé dans le cadre des activités du CIPh-CIRTEP.

Ce séminaire se propose d’être un lieu de réflexions et d’initiatives théoriques autour du phénomène du handicap. Il ne s’agit pas d’exposer une thèse ou une théorie générale à propos d’un faisceau de phénomènes aussi vaste mais de convoquer la philosophie à l’endroit de ces situations extrêmes saisies dans leurs singularités. L’hypothèse sur laquelle repose l’ouverture de ce chantier est que les situations de handicap ont une puissance de questionnement qui interpelle les valeurs et l’expérience communes (la justice, la norme, le manque, l’image de soi, le corps, le familier et l’étranger…). Tout autant que nous le questionnons, c’est le handicap qui nous questionne théoriquement, existentiellement et collectivement.

Handicaps psychiques, handicaps moteurs, cécité, surdité, mutisme, amputations, autismes, handicaps natals ou accidentels… autant de situations qui nous confrontent à des pans de l’expérience humaine devenus problématiques et qui mettent à l’épreuve les processus d’humanisation que proposent ou tolèrent nos communautés. Pour mieux percevoir ce que le handicap nous signifie, nous nous intéresserons à ce que font les personnes qui portent ou accompagnent ces situations de handicap. Quelles sont leurs pratiques politiques, esthétiques, linguistiques, sportives, éducatives, thérapeutiques… ? Nous réfléchirons avec elles et non seulement à leur propos.

Qu’est-ce que peut le corps ? Qu’est-ce que parler veut dire ? Y a-t-il une unité du moi ? Quel est le fondement du lien politique ? Naissons-nous égaux en droit ? Ne désire-t-on que ce qui manque ? Qu’est-ce qu’agir ? Y a-t-il une expérience universelle du beau ?… les occasions de philosopher ne manquent pas. Nous proposerons des analyses de concepts, des études de cas, des lectures d’œuvres, des ateliers ou encore des entretiens afin d’initier autour d’un questionnement philosophique une circulation commune du sens.

Nos activités s’adresseront aussi aux lycéens, porteurs de handicaps ou non, et à leurs enseignants qui pourront ainsi bénéficier d’une réflexion contextualisée.

Intervenants :

– Lundi 13 décembre : séance inaugurale avec Pierre Carrique, Bertrand Ogilvie, Pascal

Sévérac, Frédéric Vengeon et Bruno Verrecchia.

– Mercredi 12 janvier : Une approche philosophique de l’autismeavec Bertrand Ogilvie,

Pascal Sévérac, Frédéric Vengeon et Bruno Verrecchia.

– Mercredi 26 janvier : Voir à travers le noir : mise en scène et obscuritéavec Karine

About, Franck Pruvost, Astrid Silvain et Frédéric Vengeon.

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Conférence CIPH – Pour une anthropologie historique des pratiques savantes

Christian JACOB

Pour une anthropologie historique des pratiques savantes

Mer 10 nov (18h30-20h30)

Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie,

4 place Jussieu, 75005 Paris

Conférence organisée avec le soutien de l’université Paris 6-Pierre et Marie Curie.

Les savoirs ne naissent pas dans l’univers éthéré et intemporel des idées, où tout ne serait que raison et vérité. Comme tant d’autres aspects de l’activité humaine, ils sont construits au fil de chaînes d’opérations où les gestes de la main accompagnent les opérations de l’esprit, où les mouvements de la pensée prennent forme et matérialité dans le maniement des objets, des inscriptions et leurs différents supports. Ces opérations et ces mouvements ont une histoire et sont déterminés par leurs ancrages dans des cultures et des communautés savantes particulières. Ils sont des objets d’apprentissages, de réflexivité, de formalisation.

Observer, prélever, fabriquer, classer, comprendre, hiérarchiser, mémoriser, calculer, construire une synthèse ou un modèle, interpréter, lire et écrire, schématiser, manier les livres, travailler sur un ordinateur, déchiffrer des signes : ces multiples opérations, inscrites dans des projets de connaissance particuliers, ouvrent le champ d’une anthropologie histo- rique et comparée des savoirs humains et de leurs pratiques.

La parution du second volume des Lieux de savoir, Les mains de l’intellect(Albin Michel, 2010) nous offrira l’occasion d’une réflexion à deux voix sur les enjeux d’une histoire cultu- relle des savoirs attentive aux acteurs et à leurs pratiques, aux objets et à leurs transformations, aux inscriptions et à leurs effets multiples.

Christian Jacob, directeur d’études à l’EHESS, Centre Anhima.

Discutant :

Rafaël Mandressi, chargé de recherches au CNRS, Centre Koyré.

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Appel d’offres – MSH-Paris Nord


Vous pouvez consulter sur le site de la MSH-Paris Nord le programme de l’appel d’offres auquel vous pouvez faire une demande de subventionnement (de 1000 à 1500 euros, par an en gros, par projet) si vous travaillez sur ses domaines (cf. Axe 2 « Santé et société », p. 10 à 13) en vous inscrivant de préférence dans un des 6  thèmes, et en prenant donc contact directement avec chacun des organisateurs de ces thèmes (leur adresse mail figure dans l’appel d’offre) afin qu’il ou elle examine et « vise » la conformité de votre proposition aux attentes de la MSH-PN, avant que vous ne la renvoyiez  à la direction de la MSH-Paris Nord. Nous  vous rappelons :

– que la date limite est le 12 octobre

– que ces demandes doivent entretenir une relation quelconque avec la MSH (réunions de travail en partie sur place, déplacement de provinciaux ou d’étrangers  pour y parvenir,  colloques,  journées de synthèse d’un travail collectif). Nous ne subventionnons pas, par exemple, de publication.

Pour visionner l’appel d’offre : http://www.mshparisnord.org/

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