décembre 2011

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Journée d’étude – Handicap, dépendance et sciences sociales

 

Lundi 12 décembre 2011  |  Paris (75013)

Handicap, dépendance et sciences sociales. Présentation et discussion de cinq thèses soutenues en 2011

La Maison des sciences sociales du handicap (MSSH), le programme Handicap et sciences sociales de l’EHESS, et l’Institut fédératif de recherche sur le handicap (IFRH) s’associent pour promouvoir les thèses de jeunes chercheurs dans le domaine du handicap et ainsi contribuer à la consolidation d’une communauté scientifique.

Lundi 12 décembre 2011, MAISON DES SCIENCES SOCIALES SUR LE HANDICAP, 236bis rue de Tolbiac, 75013 Paris

10h30-10h45 : Accueil et présentation de la journée.

  • Florence Weber (chaire CNSA ENS-EHESP)
  • et Jean-François Ravaud (chaire CNSA INSERM-EHESP)

Première session

  • Président de séance : Jean-François Ravaud (CERMES3-INSERM)
  • Modérateur : Emmanuelle Fillion (UBO, MSSH)

10h45-11h45 : Virginie Dejoux (IDUP, Paris I)
Situation de handicap lors des déplacements : caractéristiques individuelles, pratiques de mobilité et environnement physique et social.

11h45-12h45 : Martial Meziani (Paris Descartes)
Boxe en France et capoeira au Brésil pour les personnes handicapées. Intégrer, inclure,
adapter. Entremêlements entre fonction sociale et intérêt personnel

12h45- 14h00 – Déjeuner sur place

Deuxième session

  • Président de séance : Florence Weber (CMH-ENS)
  • Modérateur : Agnès Gramain (ISST, Paris I)

14h00-15h00 : Loïc Trabut (CEE, CMH)
Nouveaux salariés, nouveaux modèles. La prise en charge de la dépendance à domicile.

15h00-16h00 : Baptiste Brossard (CMH)
Les conditions sociales de l’automutilation juvénile. Une approche sociologique

16h00-16h15 : pause

Troisisème session

  • Président de séance : Yohann Aucante (CESPRA-EHESS)
  • Modérateur : Aurélie Damamme (Paris VIII)

16h15-17h15 : Benoît Eyraud (Univ Lyon)
Les protections de la personne à demi-capable. Suivis ethnographiques d’une autonomie
scindée

17h15-17h30 : Discussion générale

Informations et contacts

  • Inscription libre mais obligatoire : Emmanuelle Fillion fillion@vjf.cnrs.fr
  • Interprétation LSF/français – Sous-titrage en temps réel (système RISP)
  • Organisation : Isabelle Ville, Jean-François Ravaud, Florence Weber
Contact
  • Emmanuelle Fillion
    courriel : fillion (at) vjf.cnrs [point] fr

    Maison des sciences sociales du handicap
    236 bis rue de Tolbiac
    75013 Paris

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Appel à contribution – Corps, éducations, mondialités

 

Dimanche 15 janvier 2012  |  Strasbourg (67000)

Corps, éducations, mondialités. Approches comparatives dans l’espace francophone

Ce colloque inter et pluridisciplinaire vise à explorer les interactions qui existent dans l’espace francophone entre les modèles éducatifs, les pratiques et les usages sociaux des corps dans les arts, les sciences et les techniques. Dans une approche comparative il s’agira de voir comment les identités se constituent ou se reconfigurent à travers la corporéité et les pratiques éducatives liées au corps et comment se révèlent les mutations sociales et leurs ajustements, les ancrages « traditionnels » et leurs adaptations.

Colloque international : Corps, éducations, mondialités. Approches comparatives dans l’espace francophone, Du 20 au 26 mai 2012, Strasbourg, Maison des Sciences de l’Homme – Alsace (MISHA), 5 Allée du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg

organisé par L’Equipe d’accueil en sciences sociales du sport/ Université de Strasbourg

Prenant appui sur le corps en tant « qu’interface entre le social et l’individuel, la nature et la culture, le physiologique et le symbolique » (David Le Breton), ce colloque inter et pluridisciplinaire vise à explorer, au-delà des métamorphoses et des mutations, les interactions qui existent dans l’espace francophone entre les modèles éducatifs, les pratiques et les usages sociaux des corps dans les arts, les sciences et les techniques. Dans une approche comparative il s’agira de voir comment les identités se constituent ou se reconfigurent à travers la corporéité et les pratiques éducatives liées au corps. Comment se révèlent les mutations sociales et leurs ajustements, les ancrages « traditionnels » et leurs adaptations ?

Face à la globalisation, les diverses institutions de l’espace Francophone (AUF, AIMF, APF, CIJF, CONFEJES, OIF, etc.) proposent une vision du monde qui incite à résister aux hégémonies au bénéfice des patrimoines et des terroirs ; comment les différents peuples s’inscrivent-ils dans cette dynamique ? Des espaces culturels interpénétrés apparaissent alors que les positionnements idéologiques, éthiques, esthétiques de chaque pays peuvent reposer sur des choix socio-politiques et économiques sensiblement différents. Quels processus sont en jeu pour faire surgir des zones d’influence et des métissages ? Jusqu’où peut-on percevoir les contours d’une communauté de pensée francophone à l’épreuve des logiques identitaires ? Le partage de la langue française suffit-il ?

Trois pistes de réflexion sont proposées :

1. Education, approches institutionnelles et innovations dans l’espace francophone

L’Ecole demeure le lieu privilégié de l’instruction et de l’éducation des jeunes ; mais, hors des dispositifs d’Etat, d’autres alternatives existent, telles les « business school » d’enseignement supérieur au Sénégal ou d’autres modèles interactifs (« Bétonsalon » ou « Collège Invisible ») en France, etc. Comment la francophonie participe-t-elle à l’évolution des objectifs d’éducation et de développement  culturel et artistique? Dans quels lieux ? Pour quels enjeux ?

Les transformations actuelles des politiques éducatives impulsées dans les modèles scolaires (par exemple le processus de Bologne en Europe) tentent de palier les problèmes de tolérance liés aux questions de mixité, de genre, de race et de tempérer l’imposition de la performance comme principe premier de la formation et de la professionnalisation du citoyen. Nous questionnerons les choix éducatifs impulsés par les différentes instances locales, nationales ou internationales afin de discuter la cohérence et l’efficacité des dispositions globales au regard des problématiques de chaque pays et des objectifs de développement durable ?

Les enseignements littératures, scientifiques, culturels, artistiques, physiques et corporels, etc., constitueront des terrains privilégiés de l’analyse.

2. Systèmes de pensée, croyances et expériences corporelles

Le discours sur le corps n’est jamais loin du transcendantal, nourrit du divin ou de croyances profanes, d’imaginaires et de rationalisme. Les attentions portées au corps, les soins ou encore les marquages corporels questionnent les libertés des individus à disposer de leur corps, à le sublimer ou à rechercher son effacement, à recourir à des artefacts.Dans l’espace francophone, comment les traditions, les sciences et les nouvelles technologies forgent-elles les identités ? S’accordent-elles avec la mondialisation ? « L’occidentalisation du monde » influence-t-elle les expériences corporelles, les approches du « corps extrême », les rituels traditionnels et les nouveaux rites ? Quels sont les nouveaux modèles en œuvre dans les pratiques informelles, les cultures populaires, les cultures urbaines ; comment interagissent les arts visuels, la musique, la danse, etc. ? Quels sont les enjeux éthiques et philosophiques soulevés par les usages du corps ? Quels sont les actions menées par la francophonie et par les Etats pour accompagner la conservation et le renouvellement des modèles culturels induits par la mondialité ?

3. Le corps différent à l’épreuve du social : vers une « société ouverte » ?

Malgré un débat plus offensif contre les discriminations et la stigmatisation (voir notamment la « Convention relative aux droits des personnes handicapées », 2006), l’évolution des mentalités et des moyens reste lente et modeste. La prise en compte de l’Altérité et l’idéal de « société ouverte » porté par Karl Popper sont-ils des utopies ?

Dans les sociétés où le culte du corps et le corps performant sont mis en avant, dans celles qui apportent peu d’assistance et d’éducation aux personnes « différentes » – hors de la norme – et à leur famille, quelle place et quel rôle les individus vulnérables, déficients ou en situation de handicap occupent-ils ? Le traitement social du handicap et ses représentations attestent-ils d’une diversité dans l’espace francophone ? A partir de quels référentiels les pouvoirs publics structurent-ils leurs politiques sociales ? Comment sont reprises les législations internationales dans les textes nationaux (cf. l’Agenda 22) ? Quelle place occupent les questions liées à l’accessibilité, au Design For All et au développement durable dans les politiques d’aménagement des territoires ?

La thématique invite également à débattre des dimensions accordées à la discrimination positive, à l’intégration ou à l’inclusion, au genre et aux handicaps, etc. Quelles sont les incidences des activités physiques, culturelles, des loisirs et des innovations technologiques sur la qualité de vie des personnes en situation de handicap ?

Comité scientifique

William Gasparini (Université de Strasbourg, Sociologie), Fabrice Favret (Université de Strasbourg, Physiologie), Gary Tribou (Université de Strasbourg, Management), Denis Jallat (Université de Strasbourg, SHS), Aggée C. Lomo Myazhiom (Université de Strasbourg, SHS), Roger Somé (Université de Strasbourg, Philosophie, Ethnologie), Germain Roesz (Université de Strasbourg, Esthétique), Romuald Fonkoua (Université de Strasbourg, Littérature française et comparée), Nicolas Bancel (Université de Lausanne, Suisse, SHS), Gilles Bui-Xuan (Université du Littoral Côte d’Opale, SHS), Anne Marcellini (Université de Montpellier 1, SHS), Christine Roquet (Université de Paris VIII, Esthétique), Betty Lefèvre Mercier (Université de Rouen, Anthropologie), Georges Kpazaï (Université Laurentienne, Canada, Sciences de l’éducation), Sébastien Rufié (Université des Antilles et de la Guyane, Guadeloupe, SHS), Jean-Marie Fotsing (IRD, Guyane, Géographie), Véronique Lacarde, (Université de la Polynésie française, Histoire), Van Cong Tran (Université de Hanoi, Littérature française), Pierre Dansou (Université du Bénin, SVS, STAPS), Ramatoulaye Diagne-Mbengue (Université de Dakar, Philosophie), Jean Faye (Université de Dakar, SHS), Assane Fall (Université de Dakar, Physiologie)

Comité d’organisation :

Strasbourg : Christine Mons (mons@unistra.fr), Denis Jallat (jallat@unistra.fr), Thomas Riot (thomasriot@free.fr), Roger Somé (some@unistra.fr), Aggée Célestin Lomo Myazhiom (lomo@unistra.fr)

Dakar : Assane Fall (fallassane@yahoo.fr), Fatou Loum (fatou.loum@laposte.net)

Calendrier et modalités de soumission

  1. Confirmer votre participation au plus vite : auteur(s) et titre provisoire
  2. Envoi des résumés avant le 15 janvier 2012
  3. Réponse du comité scientifique le 30 janvier 2012 et envoi aux participants des renseignements utiles pour l’inscription
  4. Colloque du 22 au 25 mai 2012
  5. Envoi des articles pour les actes du colloque avant 5 juillet 2012 à l’adresse suivante : Denis Jallat, Faculté des sciences du sport, BP 80010, 67084, Strasbourg cedex. jallat@unistra.fr

Propositions de communication à envoyer avant le 15 janvier 2012 à :

  • Denis Jallat, jallat@unistra.fr ou
  • Aggée Célestin Lomo Myazhiom, lomo@unistra.fr

Format :

  • Une fiche communication : une page mentionnant le nom de l’ (ou les) auteur(s), le titre et le résumé (2 500 caractères maximum, police arial 12), trois mots clefs
  • Une fiche communicants : (une par auteur) mentionnant l’identité professionnelle, l’équipe de recherche, l’ (ou les) objet(s) principal (aux) de recherche, 3 publications majeures.

Une brochure du colloque sera éditée à partir de ces données.
Envoi des documents type sur simple demande.

Contact
  • Denis Jallat
    courriel : jallat (at) unistra [point] fr 

    Faculté des sciences du sport, BP 80010, 67084, Strasbourg cedex
  • Aggée Célestin Lomo Myazhiom
    courriel : lomo (at) unistra [point] fr 

    Faculté des sciences du sport, BP 80010, 67084, Strasbourg cedex

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Parution – Anthropologie et santé

 

Anthropologie et santé, n°3, 2011.

Médecines, mobilités et globalisation

Numéro coordonné par StéphanieMulot, Sandrine Musso et JulietteSakoyan

Ce numéro 3 de la revue Anthropologie & Santé propose un dossier thématique consacré à la circulation et aux ajustements des médecines et systèmes thérapeutiques dans le contexte de la globalisation. Introduit par une mise en perspective du développement actuel des recherches en sciences sociales articulant santé, globalisation et mobilités, il analyse, à partir de quatre textes et quatre terrains (Internet, le Brésil, l’Inde, et le Sénégal), la façon dont la globalisation modifie les médecines, les cadres et pratiques de soins. Il propose aussi de considérer la circulation des médecines comme une perspective sur la globalisation. Il est ainsi le premier de deux numéros consacrés à cette thématique. Le second abordera les rapports entre globalisation et santé, en analysant cette fois-ci les circulations des acteurs (patients et professionnels) et leurs effets sur les pratiques de care et de santé. En clôture de ce numéro 3 et hors dossier, un article collectif analyse les perceptions québécoises du risque, dans le contexte de globalisation d’une épidémie [celle du A(H5N1)] et des normes de prévention.

 

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Exposition – Médecine et santé à l’époque romaine. Quoi de neuf, Docteur ?

 

Présentée du 4 octobre 2011 au 22 avril 2012
au musée gallo-romain de Lyon – Fourvière

Sous le haut patronage d’Hippocrate, le musée gallo-romain de Lyon-Fourvière part sur les traces des médecins et de leurs patients à l’époque romaine…

Le caractère paradoxal de la civilisation romaine, à la fois proche et très éloignée de la nôtre, ressort particulièrement lorsqu’on s’intéresse à la médecine. Évoquer Rome et son empire, c’est faire revivre un monde où l’espérance de vie est limitée, la mortalité infantile élevée, où une banale infection peut être mortelle, où enfin religion et magie viennent souvent au secours de la science.
Mais c’est aussi une civilisation qui connaît les traités de médecine hérités des Grecs, où les praticiens nombreux, surtout en milieu urbain, sont souvent spécialisés et disposent d’instruments perfectionnés. Ils savent réduire les fractures, soigner les plaies et même opérer la cataracte. Un monde comparable au nôtre par le souci de l’hygiène du corps, de la salubrité des villes ou de la qualité de l’eau.

Cette exposition de 600 m2 présente les pratiques des hommes et des femmes médecins de l’Antiquité, les maladies et les remèdes ainsi que le recours à la religion et la magie. Un rassemblement inédit de pièces de collections (près de 400), pour certaines exceptionnelles, provenant de prestigieuses collections européennes.

A commencer par l’aryballe Peytel, du Musée du Louvre, un vase grec du début du 5e siècle avant J.-C., sur lequel figure la plus ancienne représentation d’une consultation médicale et qui rappelle tout ce que Rome doit à la Grèce.

L’identité du médecin romain ressort à la fois des reliefs et épitaphes des tombes, avec notamment la stèle funéraire d’un oculiste (Musée de Bar-le-Duc) et celle d’une femme médecin (Musée de Metz), mais aussi des instruments déposés dans leur sépulture. Quatre tombes de médecin, parmi les plus intéressantes découvertes en Gaule romaine, figurent dans l’exposition, provenant du Musée Crozatier (Le Puy), du Musée Carnavalet (Paris), du Musée d’Archéologie Nationale (Saint-Germain-en-Laye) et du Musée Vendéen (Fontenay-le-Comte).

Les instruments sont présentés par spécialité médicale (médecine générale, chirurgie, ophtalmologie…) à partir des collections de Suisse, d’Allemagne, de Belgique et mais aussi de Lyon. Plusieurs instruments provenant des fouilles de Pompéi et appartenant à la prestigieuse collection du Musée National de Naples sont également visibles. Le visiteur pourra aussi découvrir les remarquables aiguilles à cataractes trouvées dans la Saône (Musée de Tournus), ainsi que d’autres instruments qui servaient à préparer les médicaments. La médecine par les plantes apparaît au travers des livres anciens, complétés par quelques plantes des herbiers de l’Université Lyon 1.

Conçue à l’origine par le Musée romain de Nyon en Suisse, sous la direction de Véronique Rey-Vodoz, conservatrice du musée et de Véronique Dasen, commissaire, professeure d’archéologie classique à l’université de Fribourg (Suisse), le musée gallo-romain de Lyon-Fourvière a considérablement enrichi le projet par des emprunts exceptionnels.

Un ouvrage, de 48 pages qui s’adresse tant au grand public qu’aux spécialistes, édité par le Département du Rhône, accompagne l’exposition (en vente à la boutique du musée, 12 €).

En lien avec l’exposition
Également, un cycle de conférences inédit, des ateliers, des reconstitutions historiques ou encore des lectures.
L’ensemble de notre programmation à télécharger.

Museotouch, dispositif interactif innovant

Museotouch fut lauréat de l’Appel à projets 2010 du Ministère de la Culture sur les « Services numériques culturels innovants ».
L’explorateur Museotouch se présente sous la forme d’une table tactile multipoints (multitouch, sélection avec plusieurs doigts à la fois) qui permet au visiteur d’explorer à plusieurs un important corpus d’objets des collections du Musée et d’effectuer des recherches et des regroupements selon différents critères.
http://www.erasme.org/-Museotouch
Pour cette exposition, une nouvelle version relative aux maux et traitements médicaux est présentée.

Informations pratiques
Musée gallo-romain de Lyon – Fourvière
17 rue Cléberg – 69005 Lyon
Renseignements au 04 72 38 49 30
TARIFS : Plein tarif : 7 € ; Tarif réduit : 4,5 €
Gratuit : pour les moins de 18 ans et pour tous les jeudis

Téléchargements
L’affiche
Programmation en lien avec l’exposition
La galerie web
Guide d’aide à la visite
Livret enfant
Dossier ressource enseignant exposition « Médecine à l’époque romaine / Quoi de neuf, Docteur ? »

 

 

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Parution – Social history of medicine

 

Social history of medicine, vol. 24, issue 3, december 2011


    • Angela Montford

    ‘Brothers who have Studied Medicine’: Dominican Friars in Thirteenth-Century Paris


    • Celeste Chamberland

    Partners and Practitioners: Women and the Management of Surgical Households in London, 1570–1640


    • Jane Stevens Crawshaw

    The Beasts of Burial: Pizzigamorti and Public Health for the Plague in Early Modern Venice


    • Barry Kennerk

    In Danger and Distress: Presentation of Gunshot Cases to Dublin Hospitals during the Height of Fenianism, 1866–1871


    • Claire Brock

    Surgical Controversy at the New Hospital for Women, 1872–1892


    • Katherine Foxhall

    Fever, Immigration and Quarantine in New South Wales, 1837–1840


    • Bernard Harris,
    • Martin Gorsky,
    • Aravinda Guntupalli,
    • and Andrew Hinde

    Ageing, Sickness and Health in England and Wales during the Mortality Transition


    • Suzannah Biernoff

    The Rhetoric of Disfigurement in First World War Britain


    • Stephen Snelders and
    • Toine Pieters

    Speed in the Third Reich: Metamphetamine (Pervitin) Use and a Drug History From Below


    • Leela Sami

    Starvation, Disease and Death: Explaining Famine Mortality in Madras 1876–1878


    • Projit Mukharji

    Lokman, Chholeman and Manik Pir: Multiple Frames of Institutionalising Islamic Medicine in Modern Bengal

    • Steve Sturdy

    Looking for Trouble: Medical Science and Clinical Practice in the Historiography of Modern Medicine


    • Morten Hammerborg

    The Laboratory and the Clinic Revisited: The Introduction of Laboratory Medicine into the Bergen General Hospital, Norway


    • Rosemary Wall

    Using Bacteriology in Elite Hospital Practice: London and Cambridge, 1880–1920


    • Mirjam Stuij

    Explaining Trends in Body Weight: Offer’s Rational and Myopic Choice vs Elias’ Theory of Civilizing Processes


    • Andrea Tanner

    The Voluntary Hospitals Database


    • Richard A. McKay

    Jennifer Brier, Infectious Ideas: U.S. Political Responses to the AIDS Crisis


    • Martin Gorsky

    David Serlin (ed.), Imagining Illness: Public Health and Visual Culture


    • Virginia Berridge

    David J. Hunter, Linda Marks and Katherine E. Smith, The Public Health System in England


    • Liping Bu

    Angela Ki Che Leung and Charlotte Furth (eds), Health and Hygiene in Chinese East Asia


    • Vanessa Heggie

    Ina Zweiniger-Bargielowska, Managing the Body: Beauty, Health and Fitness in Britain, 1880–1939


    • Laurie Jacklin

    Steven Palmer, Launching Global Health: The Caribbean Odyssey of the Rockefeller Foundation


    • Antje Kampf

    Susanne Hoffmann, Gesunder Alltag im 20. Jahrhundert? Geschlechterspezifische Diskurse und gesundheitsrelevante Verhaltensstile im deutschsprachigen Ländern

 

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Colloque – Corps et séduction : du charme à la manipulation

 

Mercredi 07 décembre 2011  |  Guyancourt (78280)

Le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines organise, les 7 et 8 décembre prochains, un colloque international autour du thème « Corps et séduction : du charme à la manipulation ». Au programme de ces deux jours : mystères des apparences et périls de la séduction ; art, création, invention : corps transformés, corps fantasmés ; hommes irrésistibles et femmes fatales ; stars et modernité de la séduction.

Programme : ci-dessous ou http://www.chcsc.uvsq.fr/colloques/coll_seduction.html

Mercredi 7 décembre 2011

9h30 Mystères des apparences et périls de la séduction

Présidence : Jean-Claude Yon (CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin)

  • Séduire et tromper en Grèce ancienne : les sens et la parure à l’œuvre (Alexandra NEAGU, Université de Bucarest)
  • L’art d’aimer d’Ovide (Sylvie LAIGNEAU-FONTAINE, Université de Bourgogne)
  • Les femmes et la séduction dans le discours des pasteurs du XVIIe siècle (Marie-Clarté LAGREE, Université Paris Sorbonne-Abu Dhabi)

Discussion / Pause

  • Le corps voilé : Phobie de la séduction et enjeu de l’apparence. L’expérience de femmes tunisiennes (Monia LACHHEB, Institut de recherche sur le Maghreb contemporain – Tunis)
  • Séduction et espionnage (Vincent CHENILLE, CHCSC, Bibliothèque nationale de France)
  • Des amours qui tuent. La séduction du vampire (Deerie SARIOLS-PERSSON, Université Versailles Saint-Quentin)

Discussion / Suspension des travaux

14h30 Art, création, invention : corps transformés, corps fantasmés

Présidence : Emmanuel Bury (Université de Versailles Saint-Quentin)

  • L’histoire d’Apelle et Campaspe (Lise WAJEMAN, Université Aix-Marseille I)
  • L’iconographie amérindienne aux Salons parisiens et aux expositions universelles françaises (1800-1914) (Agathe CABAU, Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
  • Séduction, corps et théâtre au XIXe siècle : ce que disent les illustrations (Sylvie ROQUES et Georges VIGARELLO,Centre Edgar Morin, EHESS/CNRS)

Discussion / Pause

  • Féminin, masculin ou les avatars du genre (Jean-Claude SOULAGES, Université Lumière Lyon 2)
  • Marc Quinn : corps privés, corps collectifs (Véronique PAULY, CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin)

Discussion / Suspension des travaux

Jeudi 8 décembre 2011

9h30 Hommes irrésistibles et femmes fatales

Présidence : Isabelle Veyrat-Masson (Laboratoire Communication et politique, CNRS)

  • Don Juan : le corps du séducteur (Audrey HERMEL, CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin)
  • Casanova au second acte de sa vie : langage du corps et aller-retour du désir (Benjamin HOFFMANN, Yale University)
  • Valmont ou la sémiotique du corps au service d’une séditieuse séduction (Jennifer TAMAS, Université de Paris 4 Sorbonne et Stanford University)

Discussion / Pause

  • De la séduction féminine en littérature ou l’art de l’éclipse du corps chez Emile Zola et Alejandro Sawa (Marjorie ROUSSEAU, Université de Tours)
  • La séduction et sa mise en scène : le cas des danseuses de l’Opéra Garnier aux revues parisiennes  (Sylvie PERRAULT, Université de Paris 8)
  • La femme fatale dans la fiction cinématographique (André RAUCH, Université de Strasbourg)

Discussion / Suspension des travaux

14h30 Stars et modernité de la séduction

Présidence : Danièle Voldman (Université Paris I Panthéon-Sorbonne, CNRS)

  • Stars : les lois de la séduction (Alain BRASSART, Université Charles-de-Gaulle-Lille 3)
  • “I’ll capture Your Heart dancing”: Fred Astaire, une chorégraphie de l’attraction (Fanny BEURE, Université Paris Diderot – Paris 7)
  • Angélique/Michèle Mercier : un corps moderne ? (Sébastien LE PAJOLEC, Université Paris I Panthéon-Sorbonne)

Discussion / Pause

  • Représentations masculines, séducteurs à l’écran. Quand le corps de l’acteur devient idéologie. Le corps malmené de Cary Grant dans la comédie hollywoodienne classique (Grégoire HALBOUT, Université Denis Diderot, Paris 7)
  • De la « bête de scène » au rappel des origines sociales : les outils de séduction du rocker (Laure FERRAND, Université René Descartes Paris 5)
  • Séduire pour gouverner : le(s) corps du président des États-Unis, 1900-2012 (Thomas SNEGAROFF, CPGE et Sciences po Paris)

Discussion / Conclusions

Comité scientifique :

  • Emmanuel Bury (UVSQ) ;
  • Christian Delporte (UVSQ) ;
  • Véronique Gély (Paris IV) ;
  • Audrey Hermel (UVSQ) ;
  • François Lecercle (Paris IV) ;
  • Sharon Marcus (Columbia) ;
  • André Rauch (Strasbourg) ;
  • Georges Vigarello (EHESS) ;
  • Danièle Voldman (CNRS).

Comité d’organisation :

  • Christian Delporte, CHCSC, UVSQ ;
  • Audrey Hermel, CHCSC, UVSQ
Contact
  • Hélène Humbert
    courriel : secretariat [point] chcsc (at) uvsq [point] fr

    Université de Versailles Saint-Quentin,
    CHCSC
    47 boulevard vauban
    78047 GUYANCOURT

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Parution – L’hôpital en réanimation: le sacrifice organisé d’un service public emblématique

 

Bertrand Mas, Frédéric Pierru, Nicole Smolski, Richard Torrielli (dir.), L’hôpital en réanimation: le sacrifice organisé d’un service public emblématique, Paris, Editions du Croquant (Savoir/Agir), 2011.

Un livre sur les transformations actuelles du monde hospitalier, et plus largement sur celles des services publics et de l’Etat.

Introduction: Des praticiens et des chercheurs croisent leurs diagnostics et leurs pronostics

Il est des rencontres qui font un livre et fondent une ambition. À l’occasion du séminaire de réflexion organisé par le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E), médecins hospitaliers, professionnels de terrain, économistes, sociologues, philosophes, ont cherché à décoder les raisons du malaise profond qui affecte aujourd’hui l’hôpital public. Nous avons décidé de livrer ici les clés de ce décryptage.

Un constat s’impose. Lentement, progressivement, insidieusement, depuis plus de 30 ans, malgré les impasses et les effets pervers des réformes néo-libérales, les politiques publiques nationales et européennes ont créé les conditions de la privatisation et de la libéralisation de notre système de santé solidaire. Et le fait le plus frappant réside en ce que ces évolutions ont été conduites dans une opacité totale sans que jamais le débat démocratique ne puisse véritablement s’emparer de ce sujet crucial et offrir un choix clair aux citoyens.

Qui sait qu’il n’existe plus, juridiquement, d’hôpitaux publics en France puisque la catégorie d’« hôpital public » a été méthodiquement rayée de la législation à l’occasion de l’adoption de la loi portant réforme de l’hôpital, le 21 juillet 2009 ?

Qui sait que les décisions administratives au sein des hôpitaux sont désormais motivées par la rentabilité forcenée, la mise en concurrence acharnée et la conquête de parts de marché ? Les réunions hospitalières institutionnelles sont devenues de véritables réunions de directoire d’entreprises marchandes.

Qui sait qu’aujourd’hui les médecins hospitaliers, et demain les infirmières, peuvent être rémunérés à la performance selon des critères édictés par des agences paraétatiques ? Le médecin qui vous prend en charge ne vous soigne plus seulement en conscience. Il a aujourd’hui perdu une part de son autonomie, de son indépendance et de son libre arbitre. Sa pratique n’est plus uniquement fonction des données de la science ou de son expérience. Il est un médecin sous influence. Influence administrative car la verticalisation et la concentration des pouvoirs aux mains d’exécutifs non élus (chefs d’établissement, directeurs généraux des ARS) atteignent aujourd’hui un paroxysme. Influence économique car tout le champ de la médecine semble devoir se réduire en une somme d’actes techniques juxtaposés auxquels correspondent des tarifs précis, ajustables à tout moment. Des agences conseillent ou promeuvent tel ou tel mode de prise en charge. Et de votre compliance, voire de votre soumission dépendront la pérennité de votre emploi de médecin hospitalier, devenu précaire, et le montant de votre rémunération, devenue variable. Influence juridique, enfin, car la recherche de la guérison sans incident, sans accident et sans séquelle s’est introduite dans la relation médecin-malade et tend à faire disparaître le « colloque singulier » au bénéfice du contrat de résultat.

Beaucoup l’ignorent. Pourtant il s’agit de mesures souvent techniques qui, en s’empilant au fil du temps, finissent par opérer une véritable révolution à la fois conceptuelle et pratique. L’on pourrait même parler d’une contre-révolution tant, en réalité, l’objectif, d’ailleurs assumé par certains idéologues patronaux, est de sacrifier notre modèle de protection sociale, hérité du Conseil national de la Résistance.

Paradoxalement, ce sont des bouleversements que beaucoup de médecins ont validés, plus ou moins consciemment, oubliant parfois le sens profond de leur vocation à soigner. Sont-ils pour autant responsables de n’avoir su résister et de s’être ainsi compromis à accepter, la lassitude aidant, ce renoncement éthique et déontologique ; et pour certains, de se rendre même complices de cette nouvelle doctrine par l’acceptation du rôle de « manager » que veut leur conférer la nouvelle gouvernance de l’hôpital ? En réalité, une analyse attentive des réformes démontre que la conversion du monde médical aux valeurs mercantiles est le fruit d’une volonté délibérée et d’une impulsion programmatique d’une technocratie gestionnaire et des lobbies assurantiels et industriels : « On ne naît pas marchand, on le devient. » Ce furent des évolutions extrêmement progressives et souvent insidieuses, de sorte qu’elles furent difficiles à dénoncer pour un professionnel accaparé par son activité quotidienne auprès des malades. D’ailleurs, le médecin ainsi conquis à son insu n’était probablement pas intellectuellement équipé pour comprendre et faire barrage à cette offensive du marché et de l’État, lesquels avaient scellé de longue date un pacte inavoué consacrant la dissolution de l’hôpital public.

Ce déni de démocratie est la marque de fabrique des récentes réformes (financement des hôpitaux, Loi HPST) et il est aujourd’hui à l’origine d’une spirale de défiance qui abîme les relations entre les soignants, certains administratifs et les patients. Or, sans confiance il n’est point de médecine efficace et solidaire au service de tous. Le discours de « la » réforme – sous-entendue la seule possible et imaginable – résonne violemment et assourdit celles et ceux qui croient en la suprématie des valeurs républicaines de solidarité, d’égalité et de méritocratie. Nous sommes désormais toutes et tous déstabilisé-e-s par des injonctions contradictoires et paradoxales permanentes. Et nous finissons parfois même par douter du sens premier de nos engagements.

Les pages qui vont suivre tentent donc de décrypter les réformes néo-libérales en cours. Le réquisitoire est accablant. Le constat éclairant. L’hôpital et ses réformes apparaissent paradigmatiques de l’évolution en cours et à venir des services publics.

Néanmoins, nous voulons conforter notre analyse au-delà de la simple dénonciation stérile d’un complot. L’alliance singulière des hommes et des femmes que nous sommes porte également l’ambition de proposer une vision différente et un projet à contre-courant de la pensée dominante. Nous devons rétablir l’autonomie et la prééminence des professionnels et des intellectuels en lieu et place des « experts » ; ces idéologues d’un nouveau genre usurpent la légitimité scientifique pour servir des intérêts privés bien plus prosaïques. L’invocation de la « science », de la « fatalité des faits », l’exhibition de statistiques plus ou moins fallacieuses, l’appel au « bon sens gestionnaire » sont censés faire taire le débat démocratique. Nous refusons cet évidement de la délibération collective. Contre eux, nous proclamons que la santé n’est pas un bien de consommation. Contre eux, nous défendons une recherche médicale et une formation médicale continue indépendantes. Contre eux, nous affirmons que les valeurs professionnelles d’éthique et de déontologie sont porteuses d’avenir pour nos métiers, et sont au fondement de la relation de confiance qui nous lie aux patients. Contre eux, nous pensons qu’un travail d’équipe serein est davantage vecteur d’efficience que les coûteuses politiques de l’évaluation quantophrène et de l’enfermement dans des normes élaborées en dehors, sinon contre les professionnels.

Enfin, nous sommes mus par une conviction forte : il existe, plus que jamais, une place pour un hôpital public d’excellence dans notre société. Et cette place doit être non seulement défendue, mais aussi étendue. L’hôpital public, en tant qu’il est seul porteur, au sein d’une offre de soins en voie de privatisation accélérée (médecine libérale, cliniques, industrie pharmaceutique), de la logique et des valeurs de service public, doit investir de nouveaux champs d’activité, en particulier la médecine de proximité, qu’elle soit curative ou, surtout, préventive. C’est en réalité en faveur d’une nouvelle ambition pour l’hôpital public que nous plaidons : un hôpital réformé, instrument de lutte contre les déserts médicaux, s’appuyant sur de nouveaux modes de gouvernance locale et régionale, ouvert sur son environnement, modèle de démocratie sanitaire et consacrant la fin d’une certaine médecine basée sur un mandarinat féodal. Il nous appartient de prendre en main nos destins et de tourner le dos aux résignations. Les défis sont nombreux. Certes. Mais, pour qui a le sens de l’Histoire et l’ambition du progrès, il est aujourd’hui deux enjeux majeurs à relever : réinventer l’hôpital public républicain et refonder les valeurs d’une médecine humaniste.

Il va de soi que si ce livre a été initié par des praticiens hospitaliers, issus d’une spécialité plutôt dominée dans le champ médical, il ne se veut absolument pas un plaidoyer pro domo des intérêts d’une profession médicale – au demeurant très éclatée tant dans ses conditions d’exercice, ses pratiques que dans ses revenus – que l’on considère souvent comme privilégiée et « intouchable 1 ». Les médecins ont l’habitude de travailler en équipe, avec les infirmières, les aides-soignantes, les assistantes sociales 2, etc. Les réformes mettent en cause non seulement l’hôpital public, institution républicaine où exercent tous les soignants, mais aussi les équipes elles-mêmes. À rebours donc de tout corporatisme, cet ouvrage vise, au contraire, à restituer et à expliquer, grâce à l’éclairage des sciences sociales, les plaintes ordinaires, formulées par toutes les catégories de soignants, face à un univers qui, sous l’effet des réformes, se bureaucratise, se déshumanise, génère toujours plus de démotivation et de résignation, de la souffrance au travail aussi, multiplie les conflits éthiques et de loyauté (« dois-je privilégier le bien du patient ou celui des finances de l’hôpital ? »).

Il est organisé en deux grandes parties. La première vise à restituer le contexte macro-économique et, surtout, macro- politique de la conformation toujours plus grande du monde hospitalier à la rationalité néo-libérale et aux préconisations du New Public Management. Elle démonte les engrenages idéologiques, budgétaires, instrumentaux de « La » réforme. La seconde partie s’efforce d’identifier les conséquences de cette grande transformation hospitalière sur les pratiques des soignants et, partant, sur la qualité des soins reçus (ou non) par les usagers de cette institution républicaine centrale. Ce faisant, cet ouvrage tente de tenir ensemble les dynamiques macrosociales et leurs manifestations les plus microsociologiques, les analyses de chercheurs en sciences sociales et en économie et les leçons qu’il est possible d’en tirer pour dessiner une réforme alternative de l’hôpital. Autrement dit, il se veut fidèle à l’ambition de la collection, savoir pour agir en faveur du progrès social.

 

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Parution – Correspondance d’Alfred Binet, vol. II

 

Alexandre Klein, Correspondance d’Alfred Binet, vol. II. L’émergence de la psychologie scientifique (1884-1911), Presses Universitaires de Nancy, 2011, 394 p.

 

Le psychologue Alfred Binet (1857-1911), célèbre inventeur de l’échelle métrique de l’intelligence, fut surtout un acteur central de l’émergence de la psychologie scientifique en France au croisement des XIXe et XXe siècles, notamment grâce à sa revue L’Année psychologique. Cent ans après son décès, il convenait de rendre hommage à son travail et à son œuvre, en dévoilant la face encore peu connue de ce personnage atypique.

L’ambition de Binet était avant tout d’offrir à la psychologie ses lettres de noblesses scientifiques. Ardent militant du recours à la méthode expérimentale et défenseur d’une science psychologique autonome de la philosophie comme de la médecine, il lutta toute sa vie pour atteindre son but. Afin de spécifier le travail psychologique, il dialogua avec de nombreux savants de divers horizons disciplinaires, inscrivant ainsi son œuvre au cœur d’un vaste réseau scientifique international.

Ce sont ces échanges que présente le second volume de la Correspondance d’Alfred Binet en mettant à jour plus de 180 lettres, majoritairement inédites, échangées entre le psychologue français et 48 correspondants de 9 pays. Tout en offrant un regard nouveau sur la vie et les recherches d’Alfred Binet, cette édition nous permet de comprendre à nouveau frais cette période charnière de l’histoire de la psychologie que fut l’émergence de la psychologie scientifique. Le lecteur se trouve ainsi plongé dans l’effervescence du monde scientifique et intellectuel de cette Belle époque tout en y croisant certains de ses plus grands personnages : William James, Jean-Martin Charcot, Edmond de Goncourt, Alexandre Dumas fils, Hippolyte Taine, Théodule Ribot, Henri Bergson, Edmond Goblot, Emile Borel, Gaston Paris, Paul Langevin, Louis Havet, François de Curel, Emil Kraepelin, Henri Piéron, Théodore Flournoy, Ferdinand Buisson, Edouard Claparède, Ovide Decroly, et bien d’autres.

 

Serge Nicolas — Préface
Alexandre Klein — Introduction

Correspondance d’Alfred Binet de 1884 à 1911

Jules Le Berquier— (1819-1886)
Hippolyte Taine — (1828-1893)
William James — (1842-1910)
Paul Carus — (1852-1919)
Jean-Martin Charcot — (1825-1893)
Edmond de Goncourt — (1822-1896)
Alexandre Dumas Fils — (1824-1895)
Jules Claretie — (1840-1913)
Henry Beaunis — (1830-1921)
Titu Maiorescu — (1840-1917)
Gaston Paris — (1839-1903)
Ferdinand Brunetière — (1849-1906)
Jonas Cohn — (1869-1947)
Jean Finot — (1858-1922)
Xavier Léon — (1868-1935)
François de Curel — (1854-1928)
Théodule Ribot — (1839-1916)
Edouard Claparède — (1873-1940)
Théodore Flournoy — (1854-1920)
Théodore Simon — (1873-1961)
Henri Piéron — (1881-1964)
Ovide Decroly — (1871-1932)
Paul Passy — (1859-1940)
Louis Havet — (1849-1925)
Fréderic Passy — (1822-1912)
Emile Levasseur — (1828-1911)
Auguste Longnon — (1844-1911)
Ferdinand Buisson — (1841-1932)
Charles-Victor Langlois — (1863-1929)
M. Adenis
Ferdinand Tönnies — (1855-1936)
Gabriel Tarde — (1843-1904)
Jules Crépieux-Jamin — (1859-1940)
Emile Faguet — (1847-1916)
Emile Borel (1871-1956)
André Antoine — (1858-1943)
Edward B. Titchener — (1867-1927)
Emil Kraepelin — (1856-1926)
Wilhelm Engelmann — (1843-1909)
Hermann Griesbach — (1854-1941)
Paul Langevin — (1872-1946)
Ernst Mach — (1838-1916)
Charles Augustus Strong — (1862-1940)
Edmond Goblot — (1858-1935)
Henri Bergson — (1859-1941)
Hendrik Zwaardemaker — (1857-1930)

Lettres à Jean Larguier des Bancels (1876-1861)

Modèle de lettre
Benjamin Bourdon — (1860-1943)

 

 

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Parution – History of psychiatry

 

History of psychiatry, décembre 2011, vol. 22, n°4

 

Alexandre Brierre de Boismont and the origins of the Spanish psychiatric profession
Enric J Novella and Rafael Huertas

The peculiarities of the Scots? Scottish influences on the development of English psychiatry, 1700–1980
Andrew Scull

Institutionalization of mentally-impaired children in Scotland, c.1855–1914
Iain Hutchison

Him Bid Sona Sel’: psychiatry in the Anglo-Saxon Leechbooks
Christopher Pell

Women and melancholy in nineteenth-century German psychiatry
Lisabeth Hock

The fight for ‘traumatic neurosis’, 1889–1916: Hermann Oppenheim and his opponents in Berlin
Bernd Holdorff and Dr Tom Dening

‘Psychogenic Psychoses’ by August Wimmer (1936): Part 2
Johan Schioldann

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Parution – Pouvoir médical et fait du prince au début des temps modernes


Jacqueline Vons et Stéphane Velut (dir.),Pouvoir médical et fait du prince au début des temps modernes, Coll. Medic@, Bibliothèque interuniversitaire de Santé, De Boccard, Paris, 2011.

Ce volume rassemble les actes du colloque international qui s’est tenu les 17 et 18 juin 2010, au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance et à la Faculté de Médecine de l’Université François Rabelais de Tours, dans le cadre élargi du programme « La médecine à la cour de France ». Les différentes contributions étudient la nature et les enjeux des relations complexes entre le médecin et le prince à la Renaissance et au début des temps modernes, à travers quelques figures emblématiques présentes au quotidien ou lors d’événements marquants dans les cours d’Europe ; Vésale, Paré, mais aussi Nostradamus, Duchesne, Mathys, de Heer, Rochefort … sont autant de facettes variées, parfois contradictoires, du médecin de cour. Si les interventions accrues du pouvoir royal dans les instances d’enseignement et de soins constituent les premières tentatives de codification de la profession, le médecin chargé de la santé du prince, connaissant son intimité en même temps qu’il doit rendre compte publiquement de sa pratique, jouit d’un statut privilégié, bien qu’incertain. La prescription et la prise de décision sont les marques de l’influence qu’il prétend exercer sur le corps et l’esprit de ses patients ; elles sont fondées sur un savoir disciplinaire, parfois sur un esprit de corps, mais plus souvent encore traduisent une véritable curiosité pour les innovations thérapeutiques (parfois encouragées ou mises à la mode par les princes) et pour les débats d’idées, reflets d’une culture à un moment précis de l’histoire.

Sommaire

Introduction ……………………………………………………………………………………………………………..

I. La loi du roi, la compétence du médecin

• Alexandre Lunel : Une tentative de « codification » de la profession médicale :l’édit de Marly de 1707.

• Évelyne Berriot-Salvadore : Ambroise Paré : la figure d’un chirurgien « expert ».

• Pauline Saint-Martin, Stéphane Velut, Jacqueline Vons : Le médecin et la mort du roi. Un témoignage d’André Vésale sur la mort d’Henri II……………………………………………………….

II. Les aléas de la carrière médicale à la cour…………………………………………..

Jacqueline Allemand : Un médecin périodeute à la Cour de Catherine de Médicis :Michel de Nostredame dit Nostradamus (1503- 1566).

Jean-Paul Pittion : Rodrigo Lopez, médecin d’Elizabeth : poison, politique et conspiration à la Cour d’Angleterre 1584-1594.

III. Soigner le corps, éduquer l’esprit du prince……………………………………….

• Stanis Perez : Le bulletin de santé de Charles Quint par son médecin Mathys (1558).

Violaine Giacomotto-Charra : Un régime pour quel(s) prince(s) ?Le prince et son médecin dans le Pourtraict de la santé de Joseph Duchesne.

IV. Médecins de cour, entre science et expérience……………………………………

Geneviève Xhayet : Henri de Heer, médecin de cour et médecin de ville  dans la principauté de Liège au début du XVIIe siècle.

Magdalena Kozluk : Médecins de la cour royale en Pologne au XVIe siècle.

•Donatella Lippi : Medici e Medicina al Firenze in età granducale (XVI-XVIII secolo).

V. Le médecin de cour dans l’histoire des idées.

Rosanna Gorris Camos  : L’insaisissable Protée : Ludovic Demoulin de Rochefort, médecin, poète et philosophe entre Turin et Bâle…………………………………………………………….

Index nominum

 

 

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