Journées d'études et Séminaires

You are currently browsing the archive for the Journées d'études et Séminaires category.

Conférence – L’écologie corporelle

Lundi 23 janvier 2012

Conférence de Bernard Andrieu / cycle Le corps

à 18 h 30 – université / amphi 6 – UFR Lettres et sciences humaines

Faute de connaître l’écologie de notre propre corps, nous recherchons dans la nature une harmonie qui se trouve à l’intérieur de nous : notre microcosme ne correspond plus avec le macrocosme. Nous cherchons à la montagne, sur les plages ou à la campagne des paysages sans correspondance entre notre corps et la nature. Toute philosophie réfléchit sur l’eau, la terre, l’air et le feu depuis Empédocle en passant par Kant jusqu’à Bachelard.
Ces quatre éléments constitutifs de notre équilibre sont désormais déchaînés les uns contre les autres. Les désordres des inondations, canicules, tsunamis, et autres tremblements de terre seraient la preuve d’une perte de l’harmonie primitive, causée par le déséquilibre de l’action humaine. Or aucune conférence mondiale ne remplacera la conscience corporelle de notre interaction avec les éléments car l’écologie corporelle est réflexive et sensorielle.

Bernard Andrieu est philosophe, professeur d’épistémologie du corps et des pratiques corporelles à l’université de Nancy, codirecteur de Corps, revue interdisciplinaire (éd. CNRS).
Il a publié de nombreux ouvrages dont  »Le Dictionnaire du corps en sciences humaines et sociales (éd. CNRS Reed, 2008), Toucher. Se soigner par le corps (éd. Belles lettres), Devenir hybride » (PU Nancy) et L’écologie corporelle (4 tomes, éd. Atlantica, 2011).

http://blogs.univ-lehavre.fr/actualites/index.php/post/2012/01/23/L%E2%80%99%C3%A9cologie-corporelle

 

Tags:

Séminaire – Maladies industrielles et mobilisations collectives (2011-2012)

 

Deuxième année du séminaire. L’objectif de ce séminaire de recherche est d’explorer un champ encore peu stucturé des études en sciences sociales sur les liens entre travail et santé : l’histoire et la sociologie des mobilisations contre les effets sanitaires néfastes des activités de production.

En France ou à l’étranger, des travaux retracent l’institutionnalisation d’une forme de « compromis » rendant acceptables, aux yeux des employeurs et des pouvoirs publics, les accidents du travail et maladies professionnelles induits par l’activité de production. De nombreuses études se penchent plus particulièrement sur une forme d’exposition professionnelle et montrent comment certaines activités industrielles peuvent se perpétuer en dépit de l’existence de savoirs médicaux attestant de leur dangerosité pour les salariés. Des travaux, enfin, mettent en lumière la mise sur agenda médiatique et politique des questions de santé publique en lien avec le travail, que celles-ci concernent les salariés ou les riverains des usines. Dans ce panorama, les travaux sur les mobilisations collectives portées par les salariés eux-mêmes et/ou les riverains concernant les impacts sanitaires de la production restent encore peu nombreux.

Centré sur les « maladies industrielles », selon l’expression du sociologue Paul Jobin, et non exclusivement professionnelles, ce séminaire entend étudier ces mobilisations à l’intérieur et à l’extérieur des lieux de travail, cherchant ainsi à éclairer les croisements mais aussi parfois les logiques de concurrence entre maladies professionnelles et maladies environnementales. Comment s’articulent les luttes des salariés et des riverains – parfois en contradiction lorsque l’emploi des premiers est menacé, parfois en convergence ? Comment les acteurs de ces mobilisations se réapproprient-ils les savoirs médicaux et techniques institués – ou encore contribuent-ils à leur avancée ?

« Maladies sociales avec des aspects médicaux », selon l’expression du pneumologue Irving Selikoff, les maladies industrielles n’ont d’existence que dans un champ de forces où leur réalité, leur gravité et leur étiologie sont remises en cause à chaque instant. Du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui, l’objet de ce séminaire est ainsi d’analyser les conditions de possibilité de mobilisations qui les prennent pour objet, fruits d’alliances improbables entre salariés, riverains, chercheurs, médecins et avocats.

  • Entrée libre. Un lundi par mois : 10-13h.
  • Centre Pouchet du CNRS, 59/61 rue Pouchet Paris 17e (Métro : ligne 13, station Brochant ou Guy Môquet). Salle affichée à l’entrée

Lundi 7 novembre 2011 – séance annulée (et si possible reportée à une date ultérieure)

Frédéric Decosse (IRIS-EHESS)
« La santé des saisonniers agricoles étrangers OMI [Office des migrations internationales] : entre invisibilisation, externalisation et résistances ».

Lundi 5 décembre 2011

Nicolas Hatzfeld (université d’Evry)
« Les malades du travail face au déni administratif : la longue bataille des affections périarticulaires (1919-1972) ».

Lundi 9 janvier 2012

Sezin Topçu (CEMS)
« De l’atome contesté aux « dégâts » du nucléaire ? Controverses sanitaires  et mobilisations sociales dans l’histoire de l’énergie nucléaire en France ».

Lundi 13 février 2012

Emilie Counil (EHESP/GISCOP 93) et Gérard Voide (Collectif des Riverains et Victimes du CMMP d’Aulnay-sous-Bois)
« Enjeux de santé publique autour d’une ancienne usine de broyage d’amiante : le Comptoir des minéraux et matières premières à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ».

Lundi 12 mars 2012

Thomas Le Roux (CRH)
« Plaintes, oppositions et actions contre les nuisances industrielles, France, 1750-1850 ».

Lundi 2 avril 2012

Sylvain Laurens (Université de Limoges, CURAPP, GSPE)
« La construction d’une protection au travail « raisonnable » du côté patronal : ethnographie au sein d’une fédération professionnelle européenne ».

Lundi 21 mai 2012

Sonia Granaux (Université de Toulouse, IRIS-Paris 13).
« Les CHSCT dans les établissements de fabrication de produits chimiques : trois décennies de confiscation du pouvoir des représentants du personnel et d’influence des réseaux d’alerte en santé au travail (1974-2006) ».

Lundi 11 juin 2012

Pascal Marichalar (CMH, GSPE) et Laure Pitti (Université Paris 8, Cresppa-CSU)
« Recourir à la médecine contre la médecine :  les circulations des savoirs médicaux entre ouvriers et médecins dans les années 1970 ».

Contact :

  • Pascal Marichalar
    courriel : pascal [point] marichalar (at) gmail [point] com

Tags: ,

Invitation 4e Assises du corps transformé : regards croisés sur le corps du sportif de haut niveau

 

Le Centre Européen d’Etudes et de Recherche Droi&Santé (Université mOntpellier 1 / UMR5815) à le plaisir de vous convier à ses 4èmes assises du corps transformé les 20 et 21 janvier 2012 à la salle Rabelais de Montpellier.

Après regards croisés sur le visage, regards croisés sur le genre, regards croisés sur le corps vieillissant, les assises seront consacrées, cette année, au corps du sportif de haut niveau.

L’entrée est gratuite (inscription sur www.droitetsante.fr ) ; nous vous serions reconnaissant si vous acceptiez de diffuser l’information.

Journée d’étude – Le corps au travail (XIXe-XXe siècles)

 

Journée d’étude organisée par la thématique Santé et Société du laboratoire Framespa (Université Toulouse II le Mirail), Atelier 1.

Université Toulouse II le Mirail

Maison de la recherche – salle D30

12 janvier 2012
9h30 – 17h

9h30

Introduction de la journée, Jean-Yves Bousigue, Bruno Valat (Framespa)

10h

La santé au travail, entre savoirs et pouvoirs (XIXe-XXe siècle), Nicolas Hatzfeld (Université d’Evry), Catherine Omnes (Université de Versailles)

11h

Santé au travail et genre, Catherine Omnes, (Université de Versailles)

Pause déjeuner

14h

Les relations santé-travail : caractéristiques générales et configurations particulières, Valentine Helardot (Université Toulouse II)

15h

Les affections articulaires (tms) d’origine professionnelle : une histoire plurielle, sociale, savante et politique, Nicolas Hatzfeld (Université d’Evry)

16h

L’excellence de la souffrance, Nicolas Adell (Université Toulouse II)

 

Tags: ,

Journée d’étude – La plage : corps et territorialités

 

Mardi 20 mars 2012  |  Angers (49000)

Alors que la plage est devenue un lieu touristique emblématique, elle a pu susciter ironie et condescendance chez des scientifiques, voire chez certains auteurs de guides touristiques, condensées dans la formule du « bronzer idiot » et de la « foule grégaire ». Derrière cette disqualification et l’assimilation de la plage à l’espace d’une anomie, pointent les représentations sociales dominantes voire la paresse intellectuelle. Ce n’est qu’à la fin des années 1980, avec le « tournant culturel » et les travaux d’Alain Corbin (1988), suivis de ceux de Jean-Didier Urbain (1994), que la plage devient un objet dans le champ des sciences sociales.  De fait, la reconnaissance  de l’intérêt scientifique d’un « territoire du vide » de plus en plus fréquenté, investi de sens et révélateur de cultures, montre ainsi un retard de plus de deux à trois siècles par rapport à son « invention » comme théâtre social par les élites européennes. En géographie, la plage a d’abord été abordée en tant qu’objet biophysique, élément d’une géodynamique des littoraux, et tardivement en tant qu’espace des sociétés. Dans la géographie française, le numéro 67 de la revue Géographie et Cultures, « La plage : un territoire atypique » (2008) fait figure d’intéressante exception.

Espace construit, approprié et révélateur des représentations des groupes sociaux et des individus, la plage constitue un vrai laboratoire pour aborder les relations entre territorialités et corporéités. Médium assurant la relation entre l’individu d’une part, l’espace et les autres d’autre part (Duncan, 1996), le corps détermine l’expérience géographique de chacun. Son apparence et sa posture sont révélatrices des manières de vivre d’un individu et de sa façon de se placer dans le jeu social (Ory, 2008). Au-delà, le corps est un marqueur de l’appropriation de l’espace et un vecteur d’affirmation d’une identité aussi bien sociale, qu’ethnique ou de genre. Les interventions de la journée, faites par un historien et quatre géographes, développeront le rôle du corps dans l’émergence de la plage comme territoire touristique et dans la construction d’identités dans divers contextes spatiaux et culturels.

  • CORBIN, Alain, 1988, Le territoire du vide. L’Occident et le désir du rivage 1750-1840, Flammarion.
  • DUNCAN, Nancy (dir.), 1996, Bodyspace. Destabilizing geographies of gender and sexuality, Routledge.
  • LAGEISTE, Jérôme et RIEUCAU, Jean, 2008, « La plage, un territoire atypique », Géographie et Cultures, 67.
  • ORY, Pascal, 2008, L’invention du bronzage, Editions Complexe.
  • URBAIN, Jean-Didier, 1994, Sur la plage, Payot.

Modalités pratiques

  • Localisation : Campus de Saint-Serge, UFR ITBS, Amphi ESTHUA
  • Organisation : Vincent Coëffé, Emmanuel Jaurand, Benjamin Taunay
  • Une participation de 15 euros sera demandée afin de couvrir les frais relatifs aux déjeuner et pauses café.

Programme :

09 h 30 : Accueil des participants

10 h : Message de bienvenue de Philippe Violier, Directeur de l’UFR ITBS

Plage, tourisme et corps : émergences et enjeux

10h15-10h45 : Introduction générale, Vincent CoëfféEmmanuel JaurandBenjamin Taunay, Université d’Angers, UMR ESO

11h-11h20 : « Et tous ces corps étendus sur la plage » : une contre-évolution de l’humanité ?, Philippe Duhamel, Université d’Angers, UMR ESO

11h30-12h : Une journée à la plage ou la difficile pacification d’un territoire (1920-1940), Christophe Granger, Université Paris 1, Centre d’histoire sociale du XXème siècle

12h15-14h00 : pause déjeuner

Plage, corps et sexualités

14h00-14h30 : Le Brésil et la plage : constructions/déconstructions du stéréotype de l’identité brésilienne à travers l’exemple de Salvador de Bahia, Francine Barthe, Université de Picardie, UMR Espaces, Nature et Culture

14h40-15h10 : « Gay heaven on the beach ». Corps, homosexualité et territorialités., Emmanuel Jaurand, Université d’Angers, UMR ESO

15h20-15h50 : Des lieux qui assouplissent la norme : la plage du Porge (Gironde), Yves Raibaud, Université de Bordeaux 3, UMR ADES

16h-16h15 : Conclusion et clôture de la journée, Vincent CoëfféEmmanuel JaurandBenjamin Taunay,Université d’Angers, UMR ESO

Contacts :

  • vincent.coeffe@univ-angers.fr (02 44 68 81 31)
  • emmanuel.jaurand@univ-angers.fr
  • benjamin.taunay@univ-angers.fr

Tags:

Journée d’étude – Ce corps qui nous est chair. Le sens du toucher

 

Vendredi 10 février 2012  |  Saint-Denis (93200)

 

Le processus de construction du sujet dans l’espace social, à la jonction entre les déterminations et prescriptions sociales et la singularité des biographies individuelles, traverse également le corps. Cette problématique fait aujourd’hui incursion dans le champ de la recherche biographique et fait émerger les dimensions multiples à travers lesquelles l’expérience singulière du corps peut s’articuler à une configuration identitaire et au rapport à l’autre.

La polysémie de l’expérience du corps s’inscrit dans un espace de pensée complexe où le corps constitue un vecteur biographique au même titre que le langage. L’histoire de chacun peut se lire à travers ce qu’en disent (en écrivent) le corps et les traces qu’y laisse l’existence.  Notre corps nous raconte à travers ce qui nous est chair, selon des langages qui, pas plus que d’autres interprétants symboliques, n’échappent aux variations historiques, sociales et culturelles. Dans le livre d’histoire qu’écrit notre corps, le vêtement, la parure, le travestissement, le tatouage, la danse sont des formes d’expression où le corps se met en scène et se donne à voir. La transversalité de ces formes de présence du corps à soi-même et à l’autre se retrouve dans le sens du toucher.

Nous essayerons lors de cette journée d’études d’aborder l’expérience du corps dans cette configuration complexe entre corps, chair et toucher, qui fait du corps le lieu d’une expérience de soi et de l’autre. Mémoire vivante de la personne et de son histoire, le corps est l’objet d’un travail biographique exercé tout au long de l’existence. Chair ouverte au toucher, il entre dans un réseau de relations et de proximités avec l’autre le plus intime comme avec l’autre social. Ce sont ces deux directions complémentaires qu’exploreront les interventions de cette journée.

  • 9h30-9h45 : Christine Delory-Momberger (professeur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), Présentation de l’Axe A/EXPERICE (Paris 13/Nord-Paris 8)
  • 9h45-10h : Marie-Willie Attely (docteur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE) & Catarina Santos(doctorante en sciences de l’éducation Paris 13/Nord), Présentation de la journée d’études
  • 10h – 10h45 : Jean-Jacques Schaller (MCF en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), La place du toucher dans une humanité de la rencontre
  • 10h45 – 11h30 : Eve Berger (docteur en sciences de l’éducation, co-fondatrice de l’Ecole supérieure de somato-psychopédagagie), Chair, Sensible et advenir : à la croisées des temporalités biographiques

11h30-11h45 : Pause

  • 11h45 – 12h30: Marie-Willye Attely (docteur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), Corps pensé, corps perçu : un héritage ?

12h30-14h : Pause déjeuner

  • 14h – 14h45 : Sandrine Chenivesse (docteur en anthropologie, psychosociologue. Chercheur associée au Laboratoire de Changement social Paris VII), Chairs incarcérées, corps palimpsestes : un sursis d’être entre désubjectivation et déliaison
  • 14h45 – 15h30 : Estelle Lagarde (photographe et architecte), La maladie, les autres et moi: le journal photographique comme démarche créative de reconstruction de soi

15h30 – 16h : Débat et clôture

Contact
  • Letitia Trifanescu
    courriel : letitia [point] trifanescu (at) hotmail [point] com 

    Université Paris-XIII Nord
    Ecole doctorale EXPERICE AXE A
    99, avenue Jean-Baptiste Clément
    93430 Villetaneuse
  • Mme Cristine DELORY-MOMBERGER
    courriel : christine [point] delory (at) lesujetdanslacite [point] comUniversité Paris-XIII Nord

    Ecole doctorale EXPERICE AXE A
    99, avenue Jean-Baptiste Clément
    93430 Villetaneuse

Tags: , ,

Journée d’étude – Déontologie et identité professionnelle

Le Vendredi 10 février 2012 de 9h à 17h

On voit fleurir dans de nombreux milieux professionnels des codes de déontologie, des normes, des chartes, des recueils de bonnes pratiques. Dans cette prolifération de normes portant sur les comportements professionnels, il est difficile de comprendre ce qui est en jeu. Cette journée permettra de préciser le lien entre déontologie et élaboration de l’identité d’une profession, de mieux comprendre à quels besoins répondent ces élaborations pour le meilleur, parfois, mais aussi pour servir des stratégies de communication ou de différenciation.

 

Intervenants

 

  • Joël Moret-Bailly (Université J. Monnet, Saint-Étienne)
    Élaboration déontologique et identité professionnelle.
  • Marc Ollivier (Faculté de droit, UCLy)
    Sources de l’élaboration déontologique, modalités de mise en œuvre.
  • De la déontologie à la défense de la profession : le conseil de l’ordre des médecins.
    (Sous réserve)
  • Isabelle Dujet (ESTRI, UCLy)
    Le besoin d’une déontologie commune chez les traducteurs.
  • Fabien Revol (CIE, UCLy)
    Dans la recherche scientifique, une éthique sans déontologie.
  • Patrick Gilormini (ESDES, UCLy)
    Les ambiguïtés possibles d’une mise en avant de la déontologie.
  • G. Xavier-Collomb (cadre de santé, hôpital du Vinatier)
    Laïcité, droit des patients, prise en charge de la douleur : les affiches dans un couloir d’hôpital.
  • Jean-Marie Gueullette (CIE, UCLy)
    Éthique, déontologie, droit national et international, coutumes : quelles relations entre ces différentes formes de normes ?

Contact :

Secrétariat du CIE : 04 72 32 50 22

Site : www.cie-lyon.fr

 

 

Tags:

Journée d’étude – L’essentiel dans le presque rien, avec Albert Piette

Le Jeudi 2 février 2012 de 9h30 à 18h

Tout entier tourné vers les grands événements de notre vie, notre regard habitué délaisse les petits riens de l’existence, cette expérience de tous les jours qui semble trop manquer d’épaisseur. Associée à la banalité, la vie ordinaire dévoile des réalités qui, à force d’évidence, ne sont plus perçues, et encore moins pensées. Cette journée se propose de porter l’attention sur ces détails qui traduisent les manières dont nous habitons ce quotidien et comment, au fil des ces petits riens de l’existence, se dessine notre façon d’être au monde et aux autres. Ces gestes ou paroles habitués, sans enjeu, gratuits, en-deçà de toute nécessité, forment ce « surplus » de notre humaine façon d’habiter le monde. L’acte d’exister devient alors une question de détails.

« Le principe de l’humain résiderait dans ce qui est périphérique, secondaire, dans ce qui est autour, à côté, en décalage : les choses qui ne sont pas vraiment importantes. Bref, les détails. En situation, dans son corps, avec les autres êtres humains, les objets, les animaux ou les divinités, l’homme produit seulement une fine lamelle de sens, de nécessité, d’obligation, de raison, de contrôle, d’enjeu. Le reste, très dense, c’est le mode mineur de la vie. » (Albert Piette)

 

Intervenants :

  • Albert Piette (anthropologue, Université Paris X) :
    Le mode mineur de la réalité.
  • Jean-Marie Gueullette (médecin et théologien, UCLy) :
    L’amitié, une expérience discrète.
  • Laure Marmilloud (infirmière et philosophe, UCLy):
    Le presque rien dans l’ultime de la vie.
  • Jean-Dominique Abrell (musicien, directeur artistique de l’ensemble Energeia) : L’infime variation dans l’interprétation musicale.
  • Anne Lacombe (ergothérapeute) :
    Quand l’extra-ordinaire joue avec l’ordinaire.

Contact :

Secrétariat du CIE : 04 72 32 50 22

Site : www.cie-lyon.fr

 


Tags: ,

Journée d’étude – Ecrire la maladie

Le Jeudi 26 janvier 2012 de 9h30 à 17h30

en collaboration avec la Faculté des Lettres, UCLy

 

La maladie instaure une rupture dans le cours ordinaire de la vie et introduit l’homme dans une dimension inédite de son existence : celle du périssable, de l’éphémère. Ainsi, la maladie nous parle toujours de la finitude, de notre mort.

S’intéresser aux représentations de la maladie dans la littérature, bien loin de l’impératif de nommer, c’est porter l’attention sur ce que la maladie représente de la condition humaine.

Comment écrire la maladie ? Si l’écriture apparaît souvent comme un moyen de juguler la crise, d’où le recours fréquent à des ateliers d’écriture dans les hôpitaux, elle n’est cependant pas seulement de l’ordre de l’exercice de distanciation. Car la littérature nous montre qu’il n’est pas nécessaire d’être malade pour comprendre la maladie.

Au-delà de l’approche descriptive de l’expérience du malade, l’écriture de ce véritable dépaysement de l’existence devient un lieu de mise en sens et de partage possible de notre condition.

Les intervenants de cette journée exploreront, à travers différents textes littéraires, ces enjeux existentiels de l’écriture de la maladie.

 

Intervenants :

Marie-Hélène Robert (Docteur en théologie, agrégée de Lettres modernes, Université catholique de Lyon) : Une mort très douce de Simone de Beauvoir.

Xavier Rockenstrocly (Docteur et agrégé de Lettres modernes, Université catholique de Lyon) : La Vie Sauve de Lydie Violet et Marie Desplechin

Christian Uwe (sémioticien, doctorant Université Lumière Lyon 2) : La Case du commandeur d’Edouard Glissant.

Dominique Vinay (Docteur ès lettres, Université catholique de Lyon) : La mort d’Ivan Illitch de Tolstoï.

Aude Volpilhac (Docteur et agrégée de Lettres modernes, Université catholique de Lyon) : Les Essais de Michel de Montaigne.

Jean-Marie Gueullette (Docteur en théologie et en médecine, Université catholique de Lyon) : La maladie de Sachs de Martin Winckler

Débats animés par Laurent Denizeau (Docteur en anthropologie, Université catholique de Lyon).

 

Contact :

Secrétariat du CIE : 04 72 32 50 22

Site : www.cie-lyon.fr

 

 

Tags: , ,

Journée d’étude – Archives des sciences : médecine et psychiatrie


Mercredi 14 décembre 2011, Salle Info 2 Bât Rataud, 45 rue d’Ulm 75005 ParisJournée d’étude organisée par le Centre de documentation-Bibliothèque du CAPHES
USR 3308 – CIRPHLES (CNRS-ENS)
sous la responsabilité d’Elisabetta Basso et de Mireille Delbraccio

Archives des sciences : médecine et psychiatrie. Un regard épistémologique

Matinée présidée par Michel Blay, Responsable du CAPHES
9h-9h45
Ouverture par Michel Blay et Claude Debru, Directeur de l’USR 3308-CIRPHLES
Présentation des Fonds d’archives du CAPHES par Nathalie Queyroux, Responsable du Centre de documentation-Bibliothèque du CAPHES
Présentation de la Journée par Elisabetta Basso, Postdoctorante, CAPHES/USR 3308 CIRPHLES

9h45-10h45
Rafael Mandressi
Médecine, philosophie et « maladies d’esprit » dans la première modernité

10h45-11h45
Egidio Priani
Les archives de l’ancien asile psychiatrique de San Servolo (Venise), 1840-1904 : trames, classifications, sujets

12h-12h30 : Discussion

Après-midi présidée par Mireille Delbraccio, Ingénieur de recherche CNRS (CAPHES-USR CIRPHLES)

14h-15h
Michele Cammelli
Les inédits et le problème de l’ « archive » chez Canguilhem

15h-16h
Chantal Marazia
Ludwig Binswanger ou la philosophie et le mal d’archive

16h : Pause

16h15-17h15
Andrea Cavazzini
Archives interminables et histoires impossibles. Remarques sur l’histoire de la psychanalyse et de la psychiatrie

17h15-17h30 Clôture

 

Tags: , ,

« Older entries § Newer entries »