Doctorante – Artiste invitée : Amel Achour Benallegue

Mercredi 2 Avril 2014 à partir de 17h30.
Salle D28 – Maison de la Recherche.

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Mardi 17 mars 2015 à 16h.
Salle RE213, Maison de la recherche.

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Vendredi 9 janvier 2015 à 10h.

Salle 3ème étage nord, Bibliothèque Universitaire Centrale.

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Mercredi 17 décembre 2014 à 09h.
Salle B12, Maison de la Recherche.
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Mardi 9 décembre 2014 à 17h.
Salle B12, Maison de la Recherche.
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Nous travaillons sur la mise en place d’un atelier de réflexion périodique, dans lequel les doctorants peuvent :

  1. partager les problématiques développées dans leurs sujets de thèse,
  2. débattre autour de leurs différentes réflexions,
  3. tenter de s’entraider pour surmonter les difficultés rencontrées (scientifiques ou administratives).

Pour cela nous cherchons a rassembler les sujets de thèse des différents doctorants ainsi que leurs préoccupations et leurs soucis et enfin leurs souhaits d’échanges, et cela afin de préparer la conception de l’atelier en terme d’organisation, de thématiques et d’emploi du temps.
Nous sollicitons la participation de tout(e) doctorant (e) à cette investigation. Nous aimerions que vous nous précisiez les grandes lignes de votre thèse (environs 10 lignes) et vos préoccupations scientifiques et/ou administratives ainsi que des propositions concernant ce projet si vous le souhaitez.

LLA.doc :  Qui est Joscelin Bollut ?
J.B : J‘ai suivi un parcours scolaire assez particulier : après quelques années en enseignement à domicile au collège, je me suis au contraire installé loin de chez moi au lycée pour suivre une formation en Arts Appliqués. Je me suis réorienté vers une licence de Lettres Modernes à La Rochelle et finalement un Master au Mirail. J’ai surtout travaillé sur le roman, en questionnant ses limites structurelles. Quelques années de voyages et d’expériences éducatives diverses m’ont permis d’amener à maturité mon projet de doctorat.
LLA.doc : Quelles sont les problématiques développées dans la thèse ? Quelle approche ? Quels enjeux ?
J.B : Tombé sous le charme de la Martinique et de sa littérature depuis plusieurs années, je suis fasciné par la situation identitaire très particulière des peuples antillais, forcés de se reconstruire autour d’une culture de la résistance à l’assimilation et à la déshumanisation.
Je cherche à définir les contours de ce que j’appelle « l’humanisme créole », et qui propose une lecture originale de la mondialisation et des systèmes de pensée occidentaux. Je me base sur l’œuvre romanesque d’auteurs martiniquais (Patrick Chamoiseau et Édouard Glissant) pour illustrer leur vive critique de la pensée occidentale issue de l’universalisme des Lumières, mais aussi leur construction de concepts destinés à appliquer les stratégies de résistance identitaire créoles à l’ensemble des sociétés humaines. J’ai également une approche comparatiste dans la mesure où je mets en perspective la situation d’expression des auteurs martiniquais au XXe siècle et celle des humanistes de la Renaissance : même prise de conscience précoce des nouveaux enjeux mondiaux, même situation linguistique charnière (moyen français/latin et créole/français moderne), mais aussi même positionnement volontairement marginal d’un point de vue stylistique.Je jongle donc à la fois avec des outils très littéraires tels que la narratologie et la linguistique, et avec d’autres disciplines des sciences humaines comme la sociologie, les études postcoloniales ou la philosophie politique.

LLA.doc : Quels projets (artistiques, scientifiques) souhaiterais-tu développer, explorer, avec d’autres doctorants du laboratoire ?
J.B : J’aimerais échanger sur des sujets très divers : les sociétés postcoloniales, la mondialité, les espaces d’expression plurilingues, le concept d’ « humanités »…

Doctorante.

Sujet de thèse :

Lettres modernes : Quête du passé, quête du sens (dans les récits de filiation)

Je travaille sur des œuvres de Pierres Bergounioux, Gwenaelle Aubry, Pierre Michon et Michel Del Castillo qui font partie du genre  » récit de filiation » , un genre où l’individu retrace la vie de ces parents ou ses ancêtres , où il questionne l’histoire de ses ascendants pour comprendre sa propre histoire. Il s’agit de montrer la portée philosophique, identitaire et existentielle – en soulevant la question du sens – du retour au passé.

J’analyse les particularités des ouvres : relations avec parents, sentiment d’exil etc… mais aussi les agencements significatifs et structurels communs : la disposition

du récit, le fonctionnement de la mémoire, le rôle de la Mnémosyne, les allers retour passé présent, la dimension « restitutive » et la celle « imaginative « du passé.

Préoccupations :

Je souhaite interagir avec des doctorants qui travaillent sur des sujets scientifiques ou psychologiques en rapport avec la mémoire et le fonctionnement du cerveau lors de la réminiscence.

Je souhaite  également échanger avec des spécialistes dans l’autofiction ainsi que dans le discours et le récit.

J’aimerais aussi qu’on me conseille sur les démarches à faire pour publier un article.

Doctorante en 3ème année.

Sujet de thèse :

Le jardin imaginal. (Titre provisoire)

Je suis un sculpteur qui arpente le paysage, travaillant in-situ ou en atelier dans un temps différé de l’expérience esthétique. Et je regarde l’eau, les roches, même lorsqu’elles semblent absentes (hygrométrie ambiante, poussière). Je fais alors des gestes simples, parfois accompagnés de technologie, pour révéler ces matériaux en présence et les porter au regard grâce aux dispositifs plastiques.
J’ai l’intuition d’un espace paysager particulier, le jardin imaginal. Je mets en place des dispositifs afin de le révéler, le donner à voir, et le définir, car la sculpture « pense ».
Constitué d’images intimes et mentales, c’est un espace à limiter et investir.
Je me sépare de l’art conceptuel, car cet espace est pour moi matériel, et donc à sculpter, dans sa masse et son volume. Je souhaite soutenir sa potentielle matérialité  grâce aux propos d’Henry Corbin et Roger Penrose.
De nombreux artistes ont déjà établi des analogies « paysagères » entre les images mentales et les mécaniques aqueuses (effet sculpteur), ou les stratifications de la roche et la mémoire (forme), voir l’eau pour le flux des idées (instabilité). Notamment Robert Smithson, Simon Shama et Gaston Bachelard. Il est peut-être possible de recréer là, dans cet espace, des processus de modification de formes, comme par une analogie de l’érosion ?

Préoccupations :

Je souhaiterai échanger directement, par mail, voir effectuer des interviews de personnes pouvant être spécialistes, sur les thématiques suivantes :

– Hypnose, sophrologie et conseil pour trouver des sources sur les images mentales.
– Textes effectuant une analogie entre le paysage et le mental (exemple : mindscape) et ou supposant une possible analogie matérielle, voir évoquant une possible matérialité.
– Confondre les temps (passé, présent et futur)