Exposition collective
2018
Exposition collective des étudiants du Master à l’occasion de la Fête de la Science du 9 au 13 octobre 2018, à l’Espace Bonnefoy et à la Maison des Initiatives Etudiantes de l’Université Toulouse Jean Jaurès.
Œuvres présentées :
Dimitri LERNOUD – COMMNICATEUR
Le projet COMMNICATEUR questionne le spectateur sur sa façon de communiquer notamment à travers le numérique et l’écran. Face à l’utilisation des diverses applications de messagerie, omniprésentes et instantanées, nous avons développé une nouvelle sensibilité dans nos échanges avec l’autre. L’outil numérique devient un intermédiaire supplémentaire entre deux individus, ajoutant ainsi davantage de traduction, de transformation et d’interprétation des propos et des pensées.
Simon VELIZ-GUZMAN – PROTOTYPE
Prototype est une installation visuelle et sonore qui essaie de s’éloigner le plus possible de la figuration et de toute référence au monde réel afin que le regard que nous portons sur cet espace virtuel soit influencé le moins possible par nos affects et nos expériences du quotidien. La longueur, la profondeur, le temps, l’épaisseur atmosphérique, le mouvement, ou encore le champ de vision sont autant d’éléments constitutifs de notre perception du quotidien qui sont questionnés par le biais de l’animation 3D dans cet univers virtuel immersif.
Alexandre MAS – PALIMPSESTE
Palimpseste est une application Ordiphone (smartphone) codée sous Unity. Cette application invite à la déambulation dans l’espace réel pour découvrir des lieux où d’autres utilisateurs ont choisi de laisser une empreinte virtuelle. Ce projet veut articuler différents domaines car il est, dans sa conception même, ancré sur un objet doté d’une pluralité de fonctions, l’Ordiphone. L’enjeu de cette application est de devenir un instrument de partage, de découverte et de création.
Léo RIVIÈRE – COMPRESSION MORTUAIRE
Compression mortuaire est une installation présentée dans une salle noire dans laquelle le spectateur est invité à aller vers la seule source de lumière, une projection d’une image évolutive. L’objectif est de présenter la décomposition numérique de photographies de profil provenant de réseaux sociaux par compression progressive de celles-ci. Ce processus de dégradation questionne le processus de la mort et, paradoxalement, la persistance de notre existence sur les réseaux sociaux. Compression mortuaire est une installation générative contemplative.
Thomas MIART – FULL BODY MOTION
Cette installation immersive propose au joueur d’agir sur un jeu vidéo en utilisant les mécaniques internes de son propre corps en addition aux méthodes d’immersions classiques (réalité virtuelle, déplacements du corps). Cela permet de questionner le rapport du corps à un espace numérique, aux nouvelles technologies et aux limites posées par l’immersion. Le spectateur est invité à utiliser ses capacités physiques (centre de gravité, saut, mouvement) pour circuler dans un univers virtuel qui lui offre une simulation de promenade.
Yuan FANG – L’UNITÉ DE L’HOMME ET LA NATURE
C’est une installation placée dans un espace sombre. Quand les visiteurs balancent la cage à oiseau, l’accélérateur calcule la vitesse de la cage en la transmettant à l’ordinateur par le biais d’une carte Arduino. Puis le projecteur diffuse des peintures d’un paysage dynamique composé d’oiseaux et de montagnes. Ce projet est basé sur le questionnement de la relation entre l’Homme et la Nature en partant de la pensée de Confucius qui affirme que l’Homme et la Nature sont indissociables. En dialoguant avec l’installation, les visiteurs sont invités à réfléchir sur leur interaction avec la nature et sur la nécessité de la prendre en considération.
Claire CHOISNARD – CUR[!]ATORIUM
Cur[!]atorium – installation à la frontière du réel et du numérique – questionne notre façon d’aborder la nature, les interactions qui nous lient à elle et la conséquence de nos actions sur celle-ci, aussi anodines puissions-nous les penser. L’installation bio-numérique interactive est le point de rencontre avec Pyrocystis fusiformis, un phytoplancton marin bioluminescent. À l’intérieur d’une cabine aménagée, par le biais de l’utilisation d’un masque respiratoire, il est possible d’observer le phénomène de bioluminescence de ces micro-organismes, au risque de porter atteinte à leur survie.