Témoignages

Luka Giordano, chargé d’études mobilité chez Systra, est diplômé de la promotion 2021 du master Transmob.

J’ai particulièrement apprécié le parcours. Les enseignements dispensés permettent véritablement de cerner les problématiques et les enjeux en lien avec la mobilité contemporaine. L’approche transversale apportée par les cours mutualisés avec les autres masters d’urbanisme et le voyage de promo au cours de la deuxième année de master ont été très enrichissants et m’ont permis de comprendre ce que sont la mobilité et l’aménagement du territoire au-delà des simples aspects d’infrastructures et de transports.

La richesse du master se trouve également au sein des ateliers professionnalisants et des interventions de personnalités externes au cursus. J’y ai trouvé un intérêt tant pédagogique que professionnel avec une mise en application concrète des enseignements dispensés et une mise en lumière des débouchés professionnels. Ces compétences m’ont été largement utiles au cours de mes stages, d’abord au sein de la Région Occitanie, ensuite au sein de Systra, et le sont encore à l’heure actuelle.

Rodney Akueson, chargé de mission baromètre des villes cyclables pour le compte de la FUB (fédération des usagers de la bicyclette), lobbyiste du deux roues, est diplômé de la promotion 2018 du master Transmob

Pourquoi avoir choisi cette formation ?

Après mon bac, j’ai eu envie de suivre des études en architecture. Je me suis vite rendu compte que je n’avais pas le niveau. Et puis, ma tante, urbaniste-architecte elle-même, m’avait également mis en garde sur la « dureté » de la formation dans ce domaine. C’est sur ses conseils que j’ai choisi l’urbanisme.
Après trois ans de formation en gestion de l’espace et aménagement du territoire, je me suis orienté vers une licence géographie à l’UT2J, passage obligé pour accéder à un master en urbanisme.
Pour ce qui est de mon choix d’université, c’est d’abord la ville de Toulouse que j’ai choisi. D’origine béninoise, c’est la qualité de vie et la diversité des formations que propose la région qui m’a décidé. De plus, la présence familiale dans la ville rose n’a fait que confirmer ce choix qui me paraissait évident.

L’UT2J (à l’époque l’Université Toulouse le Mirail) est l’université toulousaine qui dispensait le master que je souhaitais suivre : le master Apter. À l’issue de ma licence, je n’ai malheureusement pas été pris dans ce premier choix mais dans le second, le master Transmob. Un deuxième choix que je ne regrette absolument pas. Le domaine des transports fut pour moi une réelle opportunité, un domaine porteur en matière d’emploi me permettant de travailler dans de nombreux secteurs.
D’ailleurs, j’espère avoir l’opportunité de rentrer dans mon pays d’origine, le Bénin, pour y travailler. En effet, une bonne politique en matière de transports est un levier important pour les pays en développement.

Parlez-moi de vos études :

J’ai suivi tout mon cursus à l’UT2J. Durant toutes ces années, je me suis surtout concentré sur mes études et sur mes jobs étudiants. J’en ai également profité pour jouer au foot dans l’équipe de l’université. Une super équipe avec un très bon niveau.

J’y ai rencontré énormément de personnes. Certains sont devenus des amis. Et puis, un conseil, faites un tour au foyer de géographie !

Mais ce que je retiens de mes études, ce sont les enseignements, en particulier cette approche professionnalisante du master. Les enseignants avaient des relations étroites avec des professionnels du secteur. Ces derniers intervenaient d’ailleurs régulièrement dans les cours.

Et puis, mon stage de fin d’études, que j’ai pu réaliser à la Mairie de Paris. Une opportunité qui j’ai failli rater puisque lorsque j’ai reçu une réponse positive à la suite de ma candidature, je n’y ai pas cru. C’est après plusieurs appels insistants que j’ai réalisé. Objectif de ma mission : rendre plus vert les déplacements des personnels de la direction des constructions publiques et de l’architecture de la Ville.

Quelle profession exercez-vous aujourd’hui ?

Je suis actuellement chargé de mission baromètre des villes cyclables à la FUB (Fédération des usagers de la bicyclette) et ai la responsabilité de mener à bien la seconde édition de l’enquête nationale sur la cyclabilité des villes. Notre objectif, influencer les publics en matière de politique cyclable afin de faire du vélo le sujet des prochaines élections municipales de mars 2020.

Pour revenir à mes activités pour le baromètre, je m’occupe principalement de la mise en place de l’enquête en ligne (établissement du cahier des charges et suivi de l’outil d’identification/cartographie des zones). J’agis à la fois sur les aspects techniques et sur la partie communication (organiser toute la stratégie de communication autour des associations de la FUB, du grand public et des partenaires privés). À l’issue, je devrais également récolter et traiter les données de l’enquête, les rendre accessible à tous, en vue de la remise de prix des villes les plus cyclables de France. Et pour être classée, une commune doit comptabiliser à minima 50 réponses.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants souhaitant suivre la même formation que vous ?

Si j’ai un conseil à donner à ces étudiants c’est surtout de ne pas se décourager car la licence de géo est très dure. Mais lorsque cette étape plutôt généraliste est passée, on accède à des domaines plus concrets qui correspondent davantage à la réalité du terrain.

Ensuite je leur conseillerais de commencer à construire leur projet professionnel dès la licence pour faire le bon choix de master, ce qui est décisif pour réussir.