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CONF / EDGAR MORIN, la sociologie peut-elle prévoir ?

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Résumé

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La sociologie peut-elle prévoir ? Edgar MORIN. Conférence donnée dans le cadre de l’Institut d’Études Doctorales. Université Toulouse II-Le Mirail, mars 2000. Présentation de la conférence par René Souriac (vice-président de l’UTM), Michel Bressolette (directeur de l’IED) et Daniel Filâtre (directeur de l’UFR de sociologie).

Dans cette conférence, Edgar Morin propose une réponse à la question de savoir si la sociologie, l’histoire et la philosophie aussi, peuvent permettre de prévoir l’avenir. La connaissance d’un présent complexe, ou du moins la conscience que l’on en a, permet-elle de  » savoir ce qui est promis à la décadence rapide et ce qui va germer dans le futur » ?
Convoquant tour à tour Euripide, Hegel, Pascal, Bartholomeo De Las Casas, Ortega y Grasset ou Lévi-Strauss, la philosophie des Lumières et les Droits de l’homme, les « technosciences », la biologie, la physique ou la cybernétique et même la science-fiction, Edgar Morin rend compte de la difficulté, voire de l’impossibilité, de toute prévision : « On n’est jamais sûr d’avoir une connaissance de ce qui va contribuer à l’imprévisibilité de notre futur ». Les événements imprévus, perturbateurs et inassimilables tels que l’on en a connus dans l’histoire ancienne ou récente, l’évolution des courants majoritaires dominants face aux contre-courants ainsi que les interactions continues entre les événements au niveau local et au niveau mondial ne permettent pas de prédire le futur. Surtout à l’heure de la globalisation et des changements induits par les avancées de la recherche scientifique sur le vivant, sur le génome. Ce moment où  » l’Humanité peut remporter une première victoire de façon non mythologique sur la mort », et où, paradoxalement, « pèse sur l’Humanité la menace d’une mort collective et totale dûe aux risques nucléaires et écologiques » ne permet aucune prévision. « Nul ne possède un observatoire d’où il puisse déclarer que l’on n’inventera pas des formes sociales nouvelles, la créativité humaine ne peut pas être déclarée comme close ». Néanmoins, malgré ces facteurs d’incertitude, Edgar Morin pense que la sociologie peut proposer une « problématisation du futur » qui serait assortie de vigilance, fondée sur un pari pour certaines valeurs et qui, plutôt qu’un plan programmé, mettrait en œuvre une stratégie modifiable selon le hasard des événements… « et puis, il faut s’attendre à de l’inattendu ».

Fiche technique

Auteur(s) : MORIN Edgar

Réalisateur(s) : Jean JIMENEZ

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Date de réalisation : 1 mars 2000

Durée du programme : 83 min

Niveau : Tous publics / hors niveau, 1er cycle, 2ieme cycle

Disciplines : Théories sociologiques et méthodologie

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.

CONF / L’année 68 des femmes : 1968, de grands soirs en petits matins. Nouvelles explorations de l’événement / LUDIVINE BANTIGNY

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Résumé

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L’année 68 des femmes : 1968, de grands soirs en petits matins. Nouvelles explorations de l’événement / Ludivine Bantigny, conférence présentée dans le cadre des Savoirs partagés et animée par Sylvie Chaperon, professeur en histoire contemporaine, chercheure au laboratoire FRAMESPA, Université Toulouse Jean Jaurès, 13 novembre 2018.

1968 était la première année du monde » : plus qu’un millésime, plus qu’une encoche sur le calendrier, l’événement est selon Annie Ernaux une espérance et un commencement, une ouverture d’un genre nouveau. Les femmes sont nombreuses et très actives lors du soulèvement de Mai-Juin 1968 : elles font grève, occupent, sont présentes sur les piquets, prennent la parole dans les usines, les bureaux, les magasins, les universités, dans les comités d’action et de quartier.
Elles contribuent ainsi à la rupture avec un monde ancien. Pour tous les anonymes qui ont « fait » l’événement sans voir leur nom inscrit au fronton des médias, c’est une révolution. Pour les femmes en particulier, la nouveauté est encore d’autant plus aiguisée qu’à mots plus ou moins couverts, elles ont été longtemps invitées à se taire. La division des rôles de genre était implacable ; sa rigidité de fer n’était presque jamais contestée : aux femmes revenaient la maisonnée, le domestique et la sphère privée ; aux hommes, les honneurs du dehors, l’engagement public et la politique. On ne sort pas d’un tel monde en deux mois. Le sexisme et la misogynie ne s’évanouissent pas par la grâce de l’événement.
Les femmes qui y participent voient bien que, même parmi les critiques les plus virulentes des exploitations, des formes d’autorité se reproduisent, s’insinuent sans être interrogées, évidentes, acceptées. Les grands « leaders » sont des hommes et ne s’en préoccupent pas, ne se posent même pas la question de leur propre domination.
Bon nombre de femmes ont conscience de ces contradictions. Plus tard, certaines décideront de s’organiser en non-mixité pour pouvoir prendre la parole plus librement, sans être interrompues ou malmenées par quelques hommes sûrs de leur supériorité : le féminisme de la « deuxième vague » s’est en grande partie fondé sur ce constat et la volonté de ne plus l’accepter.

Fiche technique

Auteur : BANTIGNY Ludivine

Date de réalisation : 13 novembre 2018

Durée du programme : 90 min

Discipline : Histoire Moderne et Contemporaine : France

Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Réalisateur(s) : Samir BOUHARAOUA

Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Langue : Français

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SPECTACLE / Les planches courbes

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Résumé

Ce projet a été initié dans le cadre d’un cours de Licence 3 du D-TIM (UT2J) ouvert aux étudiants sourds et entendants pratiquant la Langue des Signes. Création, traduction en Langue des Signes puis représentation théâtrale du texte.

La particularité de ce projet est qu’il a été porté par un collectif composé d’étudiants sourds et entendants, par des enseignantes sourdes. La représentation était totalement accessible puisqu’une voix off accompagnera la version en Langue des Signes et que le bord de scène a été interprété pour permettre à la parole de tous d’être audible.

La compagnie Babel

Babel est une jeune compagnie née en 2019 de l’envie des enseignants, des formateurs, des professionnels et des étudiants pratiquant la langue des signes française (LSF) de faire valoir pleinement leur langue et leur art au sein d’Universcènes.

En effet, les étudiants de Licence 3 du  parcours Traduction-Médiation ANG-FR-LSF ont intégré pendant plusieurs années la troupe des Barracrónicas (Cie Les Anachroniques) puis des Soeurs Fatales pour proposer une adaptation signée de la pièce jouée en espagnol ou en anglais. Chaque festival fut riche d’échanges tant pour les étudiants que pour les metteuses en scène qui avaient en fait à gérer deux troupes.

Le public, quant à lui, avait droit de fait à une simultanéité linguistique multimodale (espagnol / anglais + français écrit en sur-titrage et Langue des signes).

C’est donc fort de ces expérimentations, et parce que nous avons aujourd’hui les forces vives pour nous engager, que nous avons souhaité voler de nos propres mains et voir la LSF s’inscrire pleinement dans la tour des langues d’Universcènes.

Babel représente désormais la langue des signes française au sein d’Universcènes, en tant que troupe à part entière.

Delphine Saint-Raymond comédienne sourde en LSF continue ainsi de mettre son savoir et sa passion au service de la formation en guidant nos étudiants sur scène vers l’adaptation signée de la pièce choisie, comme elle l’a fait depuis de nombreuses années.
Ariane Cousin, traductrice sourde spécialisée en milieu théâtral, est présente en amont pour travailler la traduction FR > LSF du texte choisi.

Fiche technique

Spectacle en LSF et français

Durée du spectacle : 20 min

Mise en scène : Delphine Saint-RAYMOND

Adaptation LSF : Delphine Saint-RAYMOND

Traduction : Ariane COUSIN

 Distribution :

Félicia BARET, Lila BLANCHI, Juliette BOYER, Inès BUISSON, Alexandra DONGAL, Mathilde ECLAPIER, Héloïse GRAUER, Nolwenn PERRAULT, Mathilde PERRIER, Valentin ROBIN, Magali TERRAL et Ilona TORRES

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès.

Réalisateur(s) : Nathalie MICHAUD

Éditeur : Service de Production / MIN / Université Toulouse – Jean Jaurès

Date de réalisation : Mars 2021

Durée du programme : 20 min

Langue : LSF et Français

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THÉÂTRE / Résidence artistique Catherine Froment

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Résumé

Plus nous nous battrons pour nous serrez dans les bras les uns des autres, plus nos corps seront marqués de bleus lorsque nous nous relèverons de ces étreintes. Peut-être faudra t-il que nous en passions par là ?! Car nous ne pourrons pas vivre sans étreinte ! […] Cette chose mauvaise a de nouveau séparé les corps.”

Catherine Froment a commencé à écrire ce texte à la fin du confinement, au printemps 2020. Comment rendre compte au plateau de cette « incertitude » mélangée à ce sentiment de fin ?

En résidence au CIAM-La Fabrique en Février 2021, elle poursuit son écriture plateau et revient pour nous sur son travail, le temps d’un échange avec Thomas Vassort, le temps surtout de soulever de riches questionnements.
Artistes, publics, quels rapports entretenons nous les uns aux autres ? Quelle nécessité avons nous du théâtre ? Comment vivre cette privation, ce temps perturbé, cette absence des corps ? Et en même temps, que se passera t-il au moment des retrouvailles ?…  Drôle, engagée, stimulante et sincère, Catherine Froment nous invite à nous prendre en main et à choisir notre façon d’attendre, à “prendre soin de l’attente” dans “l’incertitude de ce crépuscule”.

Pour en savoir plus :  Le site de Catherine Froment > https://www.catherine-froment.fr/

Fiche technique

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès.
Réalisateur(s) : Franck Delpech
Éditeur : Service de Production / MIN / Université Toulouse – Jean Jaurès
Date de réalisation : 8 et 9 février 2021
Durée du programme : 34 min
Langue : Français
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CONCERT / Concert pédagogique Marc Loopuyt

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Résumé

Marc Loopuyt, explorateur et créateur en musiques traditionnelles, était de passage au CIAM-La Fabrique en Mars 2021, pour nous proposer un concert pédagogique et partager avec nous sa passion pour les ouds.
Marc Loopuyt a fréquenté l’Andalousie, le Maghreb, l’Orient arabe, la Turquie et l’Azerbaïdjan pendant 45 ans. Ses voyages et ses résidences lui ont permis de forger son style propre comme joueur de oud passionné. Il est compositeur mais surtout improvisateur et créateur de spectacle à la fois originaux et traditionnels où l’invention musicale, chorégraphique et poétique est reine. Parallèlement à sa nature profonde de voyageur, il est aussi musicologue, pédagogue et polyglotte spontané. Il est toujours prêt au départ pour les concerts mais aussi pour de nouveaux partages ou de nouvelles découvertes musicales sur les terrains d’Orient ou d’Occident. »
Pour en savoir plus :
Le site de Marc Loopuyt > http://marcloopuyt.com
Film “La couronne d’yeux” d’Aurélie Albert > https://youtu.be/OZyLgaOTMWQ

Fiche technique

Organisation : Mohammed Habib Samrakandi

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès.

Réalisateur(s) : Franck Delpech

Éditeur : Service de Production / MIN / Université Toulouse – Jean Jaurès

Date de réalisation : Avril 2021

Durée du programme : 1h10

Langue : Français

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SPECTACLE / Souffler, Inspire

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Résumé

Spectacle interprété par les étudiant·e·s de l’Institut de Formation des Musiciens Intervenants (IFMI) de l’Université Toulouse – Jean Jaurès à la Fabrique le 11 mars 2021

Dans un espace hors du temps et des sentiers battus, un drôle de groupe s’essaye à souffler de nouveau. Alors qu’au dehors tout est à l’arrêt, ici la matière se crée : les instruments s’expriment, les mots envahissent les corps ou dessinent l’espace, et le groupe fait avec, étonné mais heureux.
André Minvielle, Gherasim Luca, Purcell, Baudelaire ou Zic Zazou inspirent chants et jeux. Ce cabaret rêveur, bric-à-brac d’expressions en tous genres, voudrait vous couper le souffle. Ou vous le rendre.

Fiche technique

Mise en scène : Caroline BERTRAN-HOURS
Direction de chœur : Perrine MALGOUYRES
Interprètes : Etudiant(e)s de 1 ère année de DUMI/ IFMI
Léa ARRIGONI, Nina BROUSSOULOUX, Marielle BOURGES, Valentin EYSSARTEL, Emilie FAVERO, Olivier GOULET, Alwine GUEVEL, Anaïs HOLZMANN, Quentin MORALES, Amarante NAMIN, Sophie OTTRET-BUISSON, Charlotte PINET, Mélissa REY, Clara SCHMITT, Jeanne SICRE, Anatole WIENER
Soutien : Lilia AROZTEGUI et Kenza GHISLAT

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès.

Réalisateur(s) : Nathalie MICHAUD

Éditeur : Service de Production / MIN / Université Toulouse – Jean Jaurès

Date de réalisation : Mars 2021

Durée du programme : 59 min

Langue : Français

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