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SÉRIE : O Delà du Labo #11 / Anne Condamines

Photo d'Anne Condamines pour la série de portait O Delà du Labo

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Résumé

Passionnée par les mots et leur sens, Anne Condamines leur dédie depuis des années son travail de recherche. Linguiste, directrice de recherche CNRS au laboratoire CLLE, elle cherche à comprendre comment des formes, comme les mots et les phrases, peuvent véhiculer du sens. Un pan de son travail s’intéresse plus particulièrement aux langues spécialisées, c’est-à-dire l’utilisation de la langue dans des contextes de compétences expertes.

Loin d’être infaillible, la langue peut générer des problèmes de communication pouvant avoir de lourdes conséquences en fonction du domaine professionnel concerné. L’objectif d’Anne Condamines, via la linguistique, est alors d’aider les organisations à limiter les risques liés à une mauvaise compréhension des échanges.

Au cours de ses années en DUT information-communication, Anne Condamines découvre et se passionne pour la linguistique. Loin de se douter qu’elle y consacrera toute sa carrière, elle décide cependant de poursuivre son cursus dans cette voie.

Effectuant ensuite sa thèse au laboratoire IRIT (Institut de Recherche en Informatique de Toulouse) et son post-doctorat à Matra Marconi Space (aujourd’hui Airbus Defense and Space), elle découvre alors deux mondes où la linguistique est bien peu connue. Loin de s’arrêter à ce fossé, Anne Condamines en crée plutôt un pont et contribue à montrer l’utilité que peuvent avoir la linguistique et la terminologie dans la gestion des échanges, humains ou via des outils, dans les organisations. Son implication se voit récompensée par l’obtention du prix ANVIE/CNRS de valorisation de la recherche en sciences humaines dans les entreprises. Cette reconnaissance est un vrai déclic, elle se sent alors investie de la nécessité de valoriser la linguistique dans les entreprises et démontrera tout au long de sa carrière au CNRS le formidable aspect applicatif de ses recherches.

En prise directe avec la société, les travaux d’Anne Condamines peuvent concerner les domaines de l’aérospatial et de l’espace par exemple, pour lesquels elle a travaillé à la constitution de langues contrôlées, séries de recommandations de rédaction ou de communication orale, afin d’éviter la polysémie ou les incompréhensions langagières. Elle a notamment co-encadré une thèse visant àaméliorer la transmission d’informations via les écrans d’annonce présents dans les cockpits d’Airbus.

Bien ancrée dans le réel, la chercheuse pourrait cependant rêver de rencontrer des êtres issus d’autres planètes, à l’apparence, à l’histoire et aux besoins différents des nôtres afin de voir comment ils communiquent, pour enrichir encore et toujours ses questionnements et sa recherche.

Fiche technique

Auteur(s) : Anne Condamines, Franck Delpech, Elodie Hérréro, Nathalie Michaud.

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès. (DTICE / CPRS)

Réalisateur(s) : Franck Delpech

Editeur : SCPAM /  Université Toulouse – Jean Jaurès

Date de réalisation : Décembre 2021

Durée du programme : 6 min

Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à Université Toulouse – Jean Jaurès et aux auteurs.

MOOC-SCP

MOOC / Sons, communication & parole

Résumé

À propos du cours

L’homme est le seul être vivant sur terre à communiquer avec ses semblables par la parole. Car il est doté de la faculté de langage… lequel lui permet de créer une infinité d’énoncés témoignant d’une inventivité langagière illimitée. A l’oral, les mots, les énoncés sont constitués par des sons se combinant selon les règles d’une langue donnée.

Comment fonctionne ce système sonore assurant la transmission du sens ? Tous les sons ont-ils le même statut ? Quel rôle jouent ces ensembles sonores plus vastes appelés rythme et intonation ? Pourquoi les membres d’une communauté linguistique donnée perçoivent-ils ces éléments phoniques de façon identique alors qu’ils n’entendent pas correctement les sons d’une langue étrangère ? Et pourquoi la production comme la perception des sons impliquent-elles le corps ?

Ce Mooc est une initiation douce à la Phonétique du français en contexte, dans ses rapports naturels avec la communication et la culture humaines.

Mots-clés : phonétique ; phonologie ; français ; fle ; communication, parole ; langue ; langage ; variation ; oralité ; rythme ; intonation ; prosodie ; perception ; cognition ; linguistique ; psycholinguistique ; gestualité ; corps.

Prérequis

Aucun prérequis particulier pour une matière non enseignée dans le secondaire mais figurant au programme de 1er cycle de plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales. L’originalité de ce cours est de présenter la Phonétique en contexte de plusieurs de ces disciplines et non de manière isolée comme il est souvent d’usage.

Plan du cours

  • Les particularités de la communication parlée
    • Introduction
    • Qu’est ce qu’un son ?
    • La communication
    • Le langage
    • Cerveau, sons communication et parole
    • Synthèse
  • Des sons à profusion mais où chacun a son statut
    • Parler, une sacrée performance !
    • Et en plus, les sons s’écrivent !
    • Variation, sons de parole, sons de langue
    • Synthèse
  • L’organisation du système sonore d’une langue : le français
    • Comment se forment les sons ?
    • Le classement des sons du français
    • Les groupements sonores dans la parole
    • A propos de la parole spontanée en français
    • Pour aller plus loin
  • Phonation, corps, culture et communication
    • L’oralité : définition
    • La corporéisation de la parole
    • Culture, corps et phonation
    • Synthèse : la place de la Phonétique dans les disciplines relevant des sciences humaines et sociales

Voir le MOOC

Fiche technique

Ce MOOC est proposé par l’Université Toulouse – Jean Jaurès avec la collaboration de l’Université Ouverte des Humanités.

Équipe pédagogique

Michel Billières
Professeur des Universités en Sciences du Langage à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Il est spécialisé en didactique et méthodologie du français langue étrangère. Son principal domaine de prédilection est la problématique de l’enseignement de la prononciation en langue étrangère. Il a dirigé la ressource pédagogique UOH Phonétique corrective en fle. Il a été responsable de la maîtrise fle puis du Master Pro fle. Il a également été directeur du département Sciences du Langage de l’UFR Langues, Littératures et Civilisations étrangères ainsi que du Laboratoire Jacques-Lordat EA 4156.

Charlotte Alazard-Guiu
Maître de conférences à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Spécialiste de correction phonétique, elle s’intéresse tout particulièrement à l’acquisition de la phonétique en langue étrangère et à l’incidence de la prosodie et de la gestuelle dans l’enseignement de l’oral. Elle est membre de Laboratoire Jacques-Lordat EA 4156.

Jean-Luc Nespoulous
Professeur Emérite en Sciences du Langage à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Spécialiste de l’étude des dysfonctionnements langagiers consécutifs à des lésions cérébrales (aphasies). Il a fondé le Laboratoire Jacques-Lordat (1990) et l’Institut des Sciences du Cerveau de Toulouse (2000). Médaille d’Argent du CNRS en 2004, il a été nommé Membre Senior de l’I.U.F en 2005.

COLLOQUE / On qualitative differences between types of language acquisition

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Résumé

Voir l’intégralité du colloque sur Canal U

Colloque « Bilingualism vs. monolingualism: a new perspective on limitations to L2 acquisition » organisé par le laboratoire Octogone-Lordat (Université Toulouse – Jean Jaurès) sous la responsabilité de Barbara Köpke (UT2J), Holger Hopp (Technische Universität Braunschweig), Tanja Kupisch (Universität Konstanz), Université Toulouse – Jean Jaurès, 19-20 juin 2017.

The thematic focus of this workshop lies in the question whether there exist qualitative differences between L2 and L1 acquisition. This has been a core issue in acquisition studies ever since L2 researchers turned their attention to mental activities of learners, 50 years ago. The epistemological rationale motivating this research agenda is the expectation of gaining insights into the nature of the human language faculty. Comparisons of acquisition types, e.g. monolingual (L1) and bilingual (2L1) first and child (cL2) and adult (L2) second language acquisition, can reveal parallels and differences in their speech that should enable us to identify factors causing such differences to appear. In other words, we might discover the possibilities and limits of the language making capacity.

However, few of the insights achieved by past research on simultaneous and successive bilingualism are commonly valued as such, although the claim that acquisition types differ in numerous ways is not contested. Yet the consensus ends here. What counts as ‘qualitative’ difference is a controversial issue, not to mention the problem of determining causal factors. I therefore propose to state explicitly the criteria defining qualitative differences and discuss them in some detail, for in distinguishing acquisition types we can only refer to these.

It would be naïve and probably not even desirable to aim at a broad consensus on all issues involved. But if we succeed in identifying empirical findings that do constitute differences distinguishing acquisition types, a more solidly fact-based discussion will be feasible.

As a first step, I argue that not every example of variable use qualifies as a criterion to distinguish acquisition types; past research has not duly considered variability of use within and across individuals and learner types, including L1.
Secondly, I emphasize an apparently self-evident point that tends to be overlooked: quantitative differences are not qualitative ones.
Thirdly, it must be stated explicitly whether observed differences reflect different kinds of linguistic knowledge, acquisition principles, or processing mechanisms. Fourthly, contrasting ‘languages’ as a whole does not yield useful results; we need to know whether attested differences emerge in the lexicon or in the various components of grammar. Finally, I examine what the identified qualitative differences reveal about the relevance of possible causal factors.

Fiche technique

Date de réalisation : 19 Juin 2017

Durée du programme : 51 min

Catégorie : Conférences

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Disciplines : Sciences du langage, Linguistique

producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Réalisateur(s) : SARAZIN Claire

Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Langue : Anglais

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés aux auteurs et à l’Université Toulouse – Jean Jaurès.

CONF / Visualisation, analyse et évaluation automatique de la prosodie de la parole / Daniel Hirst

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Résumé

L’annotation automatique de la prosodie est un outil indispensable pour mieux comprendre la nature de la structure prosodique des langues. Depuis quelques décennies on cherche des « métriques », des mesures automatiques, qui permettraient de prédire une classification typologique des langues sur le plan rythmique et mélodique.
Daniel Hirst présente des travaux sur la discrimination des langues sur la base de métriques mélodiques appliquées à un corpus prosodique multilingue, OMProDat, qui comprend (entre autres) des enregistrements en anglais, français, chinois mandarin et cantonais, avec en plus des enregistrements d’anglais L2 par des locuteurs français et chinois. Il évoque aussi le problème général de l’analyse automatique de la mélodie.
Il conclut avec des propositions pour la visualisation automatique de la prosodie qui pourrait contribuer à fournir un retour visuel et auditif comme aide pour l’apprentissage de la prosodie d’une langue étrangère.

Visualisation, analyse et évaluation automatique de la prosodie de la parole / Daniel Hirst, conférence organisée par le laboratoire Octogone-Lordat de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, le 9 décembre 2016.

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Fiche technique

Date de réalisation : 9 Décembre 2016

Durée du programme : 81 min
Classification Dewey : Phonologie. Phonétique, Applications informatiques, traitement des données relatives au langage et aux langues, Caractéristiques suprasegmentales (accent, aspects phonétiques, études linguistiques de la prosodie considérée dans plusieurs langues…)

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
Disciplines : Linguistique

Auteur(s) : HIRST Daniel

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir

Éditeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

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CONF / Les stratégies de segmentation syllabique en lecture chez l’enfant

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Résumé

Les stratégies de segmentation syllabique en lecture chez l’enfant : quid des sensibilités phonologiques universelles ? / Norbert Maïonchi-Pino, séminaire organisé par l’Unité de Recherche Interdisplinaire en neuropsycholinguistique Octogone-Lordat, Université Toulouse Jean Jaurès, 20 mai 2016.

Peut-on dépasser le constat classique du rôle « indiscutable » des « grands classiques » psycholinguistiques, notamment le rôle des propriétés statistiques des syllabes pour justifier des stratégies de segmentation ou d’accès au lexique ? Alors même que la syllabe est une unité centrale en français, cela ne fait qu’une vingtaine d’années que, véritablement, les études développementales mettent en évidence son rôle précoce, mais progressif, pendant l’apprentissage de la lecture.

Et nombreuses sont celles qui se sont attachées à démontrer, non sans certaines controverses, l’importance de la fréquence d’occurrence de la syllabe initiale dans la langue comme un facteur déterminant, associée à la fréquence lexicale ou bien encore au trou bigrammique pour expliquer la sensibilité et l’utilisation de la syllabe dans des activités de lecture.

Pourtant, son statut d’unité incontournable repose principalement sur le respect de grands principes linguistiques (e.g., principe d’attaque maximale, loi du contact syllabique optimal, principe de séquençage basé sur la sonorité) qui n’ont que très rarement été abordés d’un point de vue développemental, en lecture.

Partant du postulat que les propriétés statistiques bénéficieraient d’un « excès de confiance » et que l’implication des propriétés phonologiques universelles sont sous-estimées (e ;g., la sonorité) – tout du moins pour l’étude du français – l’objet de la présentation consistera à répondre à plusieurs questions autour de leurs rôles respectifs dans des activités de lecture auprès d’enfants, qu’ils soient normo-lecteurs ou dyslexiques.

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Fiche technique

Date de réalisation : 21 Mai 2016
Durée du programme : 99 mi
Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
Auteur(s) : MAÏONCHI-PINO Norbert
producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Réalisateur(s) : DELPECH Franck
Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Langue : Français
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CONF / CLAUDE HAGÈGE Le monde et la diversité des langues

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Résumé

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Le monde et la diversité des langues. Claude HAGÈGE (chercheur en linguistique, professeur au Collège de France). Conférence organisée par l’Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues (IRPALL), l’UFR des langues et le Conseil Scientifique de l’Université Toulouse II-Le Mirail, dans le cadre du programme « Les mercredis de la connaissance ». Université Toulouse II-Le Mirail, 5 mai 2010. [Suivi d’un débat avec l’auditoire, animé par Solange Hibbs, Jean-Louis Breteau et François-Charles Gaudard, professeurs à l’Université Toulouse II-Le Mirail].

Selon les estimations, on compte, dans le monde contemporain, entre cinq mille et sept mille langues différentes, compte non tenu des dialectes et usages régionaux. Ces langues sont rangées en un certain nombre de familles, de l’indo-européenne à la sino-tibétaine, en passant par l’ouralienne, la sémitique, l’africaine, l’amérindienne, etc. Les langues appartenant à une même famille peuvent, néanmoins, être typologiquement très différentes. Certains esprits, hier comme aujourd’hui, prônent une unité linguistique, qui se réaliserait autour d’une langue unique, réputée faciliter les échanges à travers le monde. En réalité, aucune langue n’a jamais eu de diffusion mondiale, qui soit de nature à faire qu’elle supplante toutes les autres, et il ne semble pas, malgré ce qui est déclaré ici ou là, que l’anglais ait aujourd’hui cette vocation. En effet, face à sa présence sur les cinq continents, on voit s’affirmer des langues fortement promues par les pays où elles se parlent, de l’allemand au portugais, de l’espagnol au chinois, et de l’arabe au français, lequel prend tout naturellement sa place dans ce concert en faveur de la diversité linguistique du monde.

Fiche technique

Auteur(s) : Conférence organisée par l’Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues (IRPALL)

Réalisateur(s) : Jean JIMNEZ

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Date de réalisation : 5 mai 2010

Durée du programme : 120 min

Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)

Disciplines : Linguistique

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

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