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Traduire les images du goulag : Problème de fidélité et d’opacité / Liuba Jurgenson

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Résumé

Parce qu’il se réfère au réel, dans un rapport au vécu particulier, le témoignage se trouve être un texte dont la langue de l’original constitue un contexte indissociable de la création du texte.

En ce qui concerne les témoignages sur le Goulag, dans les textes traduits du russe, l’événement lui-même a été vécu dans la langue russe y compris par des sujets non russes. Lorsque l’on va traduire ces textes vers une autre langue, ce sont non seulement les modalités de transposition, que le traducteur va élaborer individuellement, qui vont compter,  mais aussi la culture d’accueil qui participe de l’élaboration de l’événement.

Dans cette communication, Liuba Jurgenson questionne le statut du témoignage comme construction d’une trace sur l’héritage des violences extrêmes, les mécanismes de transmission de textes qui voulaient faire preuve du système concentrationnaire russe, la traduction du témoignage, parfois 40 à 50 ans après la publication du texte original.

« On sort des problématiques purement traductologiques et purement littéraires, puisque la traduction va participer de l’élaboration de l’événement dans une culture donnée. La construction de l’événement Goulag dans la culture française s’est faite à partir de traductions, elle ne s’est pas faite à partir de textes originaux. Réfléchir sur la traduction va plus loin que les simples questions techniques de vocabulaires ou de style (…) Une autre question quand on passe de l’original à la traduction, est que cette mise en mots, ce passage de l’écrit des survivants a souvent été pensé par eux-mêmes comme une sorte de traduction, vers une langue autre que celle du vécu. Les témoignages eux-mêmes sont traversés par une réflexion sur l’impossibilité de restituer une expérience trop violent, trop dure, une expérience qui suppose une dissolution du sujet, d’absence du sujet à lui-même ».

Faire l’épreuve d’un intraduisible relève t-il de la traduction, comment traduire cette dimension justement intraduisible ? Le témoignage, habituellement considéré comme une source primaire par un historien, un sociologue ou un anthropologue, est-il encore une source primaire lorsque il a été traduit, même le plus fidèlement possible ?
« Il y a toujours une médiation qui tire les textes hors de leur origine apportant une sorte d’indistinction entre source primaire et source secondaire ».

Traduire les images du Goulag : problème de fidélité et d’opacité / Liuba Jurgenson, conférence dans le cadre des journées d’études  « Introduction à la traductologie » organisées sous la direction scientifique de Vladimir Beliakov (section de slavistique du  département Langues étrangères) et du laboratoire LLA-Creatis de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, le 25 mars 2016.

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Fiche technique

Date de réalisation : 25 Mars 2016

Durée du programme : 96 min

Classification Dewey : Traduction (linguistique), Littératures slaves du groupe oriental (littérature russe)

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Auteur(s) : JURGENSON Liuba

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès-campus Mirail

Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir

Éditeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation : Tous droits réservés aux auteurs et à l’Université Toulouse – Jean Jaurès.

Médiatrice culturelle / Trajectoires #1

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Résumé

« Faire le pont entre le savoir, la connaissance et le public qui souhaite apprendre, qui souhaite connaître… », c’est ainsi que Sophie Barthès définit son métier de médiatrice culturelle.
Cette jeune diplômée de l’Université Toulouse II-Le Mirail en Histoire, Histoire de l’art et Patrimoine, témoigne dans ce documentaire de son itinéraire universitaire et de ses activités au quotidien, notamment la conception et l’animation de visites du musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Toulouse. La jeune femme est filmée sur son lieu de travail, dans ses relations professionnelles avec ses collègues comme avec le jeune public qu’elle accueille au musée dont elle est aujourd’hui la responsable de la médiation culturelle.

> La collection Trajectoires présente de façon vivante le parcours et le métier de diplômés de l’Université Toulouse II-Le Mirail.

Médiatrice culturelle. Film de Samir Bouharaoua. Université Toulouse II-Le Mirail, Direction de l’Orientation, des Stages et de l’Insertion (DOSI), Direction des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (DTICE), 2011, coll. Trajectoires, Université et métiers, 1.

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Fiche technique

Date de réalisation : 28 Février 2011
Durée du programme : 16 min
Classification Dewey : Métiers de la culture, Étudiants, discipline, orientation, programmes d’enseignement dans l’enseignement supérieur, Choix de carrière (choix d’un métier, orientation professionnelle, perspectives de carrière et d’emploi)
Niveau : niveau Licence (LMD)
Disciplines : Histoire, Enseignement supérieur
Auteur(s) : BARTHÈS Sophie
producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.