Tous les articles par Palethnologie

2016-REVUE

Couverture 2016

SOMMAIRE


La maisonnée dans les Amériques


Adrian L. BURKE

L’ARCHÉOLOGIE DES MAISONNÉES
pour une approche comparative transatlantique


John L. CREESE

PROLONGER LA CHARPENTE :
la maison-longue iroquoienne en tant que système sociotechnique


Jennifer BIRCH

RELATIONS DE POUVOIR ET DE PRODUCTION
AU SEIN DES COMMUNAUTÉS ANCESTRALES WENDAT


Christina B. RIETH

ARCHÉOLOGIE DE LA MAISONNÉE DE LA FIN DE LA PRÉHISTOIRE
DANS L’EST DE L’ÉTAT DE NEW YORK


Michel PLOURDE

LA MAISONNÉE CHEZ LES CHASSEURS DE PHOQUE IROQUOIENS
DE LA PROVINCE DE CANADA AU SYLVICOLE SUPÉRIEUR (1000-1535)


Claude CHAPDELAINE

POUR UNE ARCHÉOLOGIE SOCIALE
SUR LES SITES DE DROULERS / TSIIONHIAKWATHA ET MAILHOT-CURRAN


Christian GATES ST-PIERRE, Marie-Ève BOISVERT, Maude CHAPDELAINE

L’ÉTUDE DES MAISONNÉES IROQUOIENNES À TRAVERS L’ANALYSE DE LEUR INDUSTRIE OSSEUSE :
le cas des Iroquoiens du Saint-Laurent de la région de Saint-Anicet, au Québec


Claire ST-GERMAIN, Michelle COURTEMANCHE

LA FAUNE EXPLOITÉE DANS LES MAISONNÉES DU SITE MAILHOT-CURRAN (BGFN-2)


Christina T. HALPERIN, Antonia FOIAS

LES ORDURES DE LA MAISONNÉE :
les pratiques de rejet de la période maya classique (vers 300-900 apr. J.-C.)


La maisonnée en Europe


Karim GERNIGON

LE VILLAGE AVANT LA MAISON ?
La néolithisation de l’Europe au prisme de la maisonnée


Jean GUILAINE

MAISONS NÉOLITHIQUES :
exemples méditerranéens


Droits d’auteur(e-s) et politique anti-plagiat

DROITS D’AUTEUR(E-S)

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Au comité éditorial de la revue P@lethnologie,

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Date : …………………………….

Signature : ……………………….

Politique Anti-Plagiat

Définition du plagiat

« Plagier c’est :
– s’approprier le travail créatif de quelqu’un d’autre et de le présenter comme sien ;
– s’accaparer des extraits de texte, des images, des données, etc. provenant de sources externes et les intégrer à son propre travail sans en mentionner la provenance ;
– résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans ses propres mots, mais en omettant d’en mentionner la source.

Plagier est non seulement un acte malhonnête, mais aussi une infraction qui peut entraîner des sanctions. »

http://www.bibl.ulaval.ca/infosphere/sciences/evaciter1.html, consulté le 21/07/2016

Problèmes et risques

Le plagiat porte atteinte aux droits moraux et patrimoniaux de l’auteur. Il révèle un manque de réflexion personnelle et un manque d’investissement dans le travail universitaire.

Citation des sources

Se reporter à la rubrique « LES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES » de nos recommandations aux auteur(es).

2015-18-WOLF-CONARD

LA PARURE AURIGNACIENNE DU JURA SOUABE

Sibylle WOLF, Nicholas J. CONARD

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Résumé

Lors des fouilles dans les grottes du Jura souabe (dans le sud-ouest de l’Allemagne), de nombreux restes en ivoire de mammouth datant de l’Aurignacien ont été trouvés, comprenant au moins 600 perles. Ces perles proviennent de couches bien stratifiées de la grotte de Hohle Fels dans la vallée de l’Ach, ainsi que de déblais de fouilles du devant de la grotte de Vogelherd dans la vallée de la Lone. Ce dernier site a été entièrement vidé pendant la fouille de 1931. Cet article présente un bilan des types de parure dans cette région, dominés par la perle à double perforation. Cette forme particulière indique l’existence d’un marqueur identitaire au sein de la population aurignacienne.

Pour citer cet article

Wolf S., Conard N.J., 2015 – La parure aurignacienne du Jura souabe, in White R., Bourrillon R. (dir.) avec la collaboration de Bon F., Aurignacian Genius : art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe, Actes du symposium international, 8-10 avril 2013, New York University, P@lethnologie, 7, 337-353.

2015-17-FLOSS

LE PLUS ANCIEN ART MOBILIER :

les statuettes aurignaciennes en ivoire
du Jura souabe (sud-ouest de l’Allemagne)

Harald FLOSS

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Résumé

Quatre grottes du Jura souabe ont livré un éventail spectaculaire d’art mobilier : Hohle Fels, Geißenklösterle, Vogelherd, et Hohlenstein-Stadel. Certaines de ces statuettes en ivoire sont bien connues, tandis que d’autres le sont moins. En tout, une cinquantaine de ces objets ou fragments ont été identifiés dans la région. Ils proviennent de niveaux archéologiques renfermant des instruments de musique (flûtes) et des témoignages anciens de peinture. En se basant sur des recherches récentes ainsi que sur les enregistrements de fouilles antérieures, cette contribution opte pour un format simple de questions-réponses afin de revisiter certains aspects de l’interprétation de l’art mobilier aurignacien. Certains de ces objets constituent les plus anciens artefacts figuratifs connus en Europe, et peut-être dans le monde. Les thèmes abordés ici comprennent des indications concernant les matières premières, l’iconographie, la datation, le contexte et les fondations sociales éventuelles de la production et de l’utilisation de ces objets.

Pour citer cet article

Floss H., 2015 – Le plus ancien art mobilier : les statuettes aurignaciennes en ivoire du Jura souabe (sud-ouest de l’Allemagne), in White R., Bourrillon R. (dir.) avec la collaboration de Bon F., Aurignacian Genius : art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe, Actes du symposium international, 8-10 avril 2013, New York University, P@lethnologie, 7, 322-336.

2015-16-FRITZ-TOSELLO

DU GESTE AU MYTHE :

techniques des artistes sur les parois de la grotte Chauvet-Pont d’Arc

Carole FRITZ, Gilles TOSELLO

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Résumé

Dans la grotte Chauvet-Pont d’Arc, les parois ornées recèlent des dessins au charbon datés en moyenne de 36000 cal BP, des peintures rouges, des gravures et tracés digitaux regroupés en panneaux. Un examen des datations 14C tente de modéliser les fréquentations humaines de la grotte qui se révèlent de plus en plus anciennes et centrées sur l’Aurignacien. L’attribution d’une part de l’art pariétal au Gravettien, dont la présence dans la grotte est attestée par les mouchages de torches et charbons au sol, reste posée. Un tour d’horizon des techniques, décliné selon les trois couleurs (blanc, rouge, noir), illustre la diversité formelle du site tout en recherchant les nombreux points de convergence, sur le plan des thèmes et de la structuration des panneaux, soulignant l’homogénéité de l’ensemble. L’éthologie et la chasse des lions des cavernes tiennent une grande place dans l’inspiration des artistes de la grotte Chauvet ; à travers ces fresques spectaculaires, ils nous donnent accès à leur vision symbolique du monde, une part de leurs mythes.

Pour citer cet article

Fritz C., Tosello G., 2015 – Du geste au mythe : techniques des artistes sur les parois de la grotte Chauvet-Pont d’Arc, in White R., Bourrillon R. (dir.) avec la collaboration de Bon F., Aurignacian Genius : art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe, Actes du symposium international, 8-10 avril 2013, New York University, P@lethnologie, 7, 287-321.

2015-15-AZEMA

DE L’IMAGE À LA NARRATION GRAPHIQUE À L’AURIGNACIEN

Marc AZÉMA

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Résumé

À quoi servaient les images conçues par les hommes de la préhistoire ? Nos recherches sur l’animation de ces représentations nous ont conduits à proposer une nouvelle méthode d’analyse confirmant leur fonction première : narrer. La mise en évidence de mécanismes de narration graphique peut aider à terme à aborder le contenu précis du ou des messages millénaires qu’elles véhiculent et ce dès l’Aurignacien. En effet, les grandes compositions de deux grottes ornées associées à cette période, Chauvet-Pont d’Arc et Baume Latrone dans le Sud de la France, reflètent de manière remarquable les différents procédés d’animation et de séquençage constituant ces récits premiers aurignaciens.

Pour citer cet article

Azéma M., 2015 – De l’image à la narration graphique à l’Aurignacien, in White R., Bourrillon R. (dir.) avec la collaboration de Bon F., Aurignacian Genius: art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe, Actes du symposium international, 8-10 avril 2013, New York University, P@lethnologie, 7, 263-286.

2015-14-GARATE-ETAL

L’ART AURIGNACIEN DE LA PÉNINSULE IBÉRIQUE…

Existe-t-il vraiment ?

Diego GARATE, Olivia RIVERO, Joseba RIOS-GARAIZAR

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Résumé

Ces dernières années, de récentes découvertes sont venues confirmer l’existence d’un art figuratif dès le début du Paléolithique supérieur. Si certaines régions ont été particulièrement investies par les chercheurs (Dordogne, Ardèche ou Jura souabe) dans la reconnaissance de ce phénomène, d’autres comme la Péninsule ibérique sont quelque peu restées dans l’ombre. Une analyse minutieuse du registre artistique ibérique nous permet aujourd’hui de caractériser les débuts d’un art figuratif (autant en mobilier qu’en pariétal) concentrés principalement dans la région nord de cette Péninsule ibérique, concentration qui correspond à celle des gisements archéologiques attribués à la culture aurignacienne. Bien que la documentation actuelle soit parfois incomplète ou peu concluante, nous considérons qu’une attribution à l’art aurignacien est possible dans certains cas.

Pour citer cet article

Garate D., Rivero O., Rios-Garaizar J., 2015 – L’art aurignacien de la Péninsule ibérique… Existe-t-il vraiment ?, in White R., Bourrillon R. (dir.) avec la collaboration de Bon F., Aurignacian Genius : art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe, Actes du symposium international, 8-10 avril 2013, New York University, P@lethnologie, 7, 242-262.

2015-13-PETROGNANI

L’ART PARIÉTAL “ANCIEN” :

fonds commun et traditions symboliques

Stephane PETROGNANI

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Résumé

Quelles traditions symboliques peuvent être définies au début du Paléolithique supérieur ? Pouvons-nous caractériser des manières de faire aurignaciennes, gravettiennes ou solutréennes ? L’approche thématico-stylistique d’un corpus de 2000 figures réparties dans près de 110 cavités permet d’apporter des éléments de réponse à ces questionnements et met en avant un phénomène de continuité entre les “traditions artistiques” des groupes du début du Paléolithique supérieur. D’autres aspects éclairent la complexité des manifestations artistiques à travers des “traditions” circonscrites dans le temps et dans l’espace et illustrent la pluralité des comportements symboliques des sociétés préhistoriques.

Nous soulignons une baisse de la diversité dans l’éventail des ressources stylistiques à la disposition des groupes paléolithiques tout au long du Paléolithique supérieur. La norme graphique imposée par le groupe se rigidifie et l’artiste préhistorique voit son champ des possibilités graphiques diminuer considérablement jusqu’à se figer dans une quasi-exclusivité de certains traitements formels. Ce phénomène de diminution de la “liberté” dans la réalisation des codes iconographiques, de plus en plus normalisés, permet de reconsidérer la place de l’artiste paléolithique dans la société et traduit vraisemblablement une évolution de cette société.

Pour citer cet article

Petrognani S., 2015 – L’art pariétal « ancien » : fonds commun et traditions symboliques, in White R., Bourrillon R. (dir.) avec la collaboration de Bon F., Aurignacian Genius : art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe, Actes du symposium international, 8-10 avril 2013, New York University, P@lethnologie, 7, 226-241.

2015-12-SAUVET

À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU.
MÉTHODES DE DATATIONS EN ART PRÉHISTORIQUE :

l’exemple des sites aurignaciens

Georges SAUVET

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Résumé

La nécessité de disposer d’un référentiel chronologique précis est particulièrement importante pour les phases les plus anciennes du Paléolithique supérieur, correspondant aux premières œuvres d’art attribuées aux Aurignaciens. À côté du carbone-14, seule méthode qui permet de dater directement des pigments organiques, des méthodes indirectes datant les dépôts formés postérieurement sur les peintures ont été proposées (thermoluminescence, OSL, Uranium / thorium, etc.). Toutes ces méthodes reposent sur des hypothèses et présentent des difficultés d’interprétation qui sont discutées dans cet article.

Pour citer cet article

Sauvet G., 2015 – À la recherche du temps perdu. Méthodes de datations en art préhistorique : l’exemple des sites aurignaciens, in White R., Bourrillon R. (dir.) avec la collaboration de Bon F., Aurignacian Genius : art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe, Actes du symposium international, 8-10 avril 2013, New York University, P@lethnologie, 7, 210-225.

2015-11-ALVAREZ

L’EXPLOITATION DES RESSOURCES MARINES
AU PALÉOLITHIQUE MOYEN ET SUPÉRIEUR INITIAL EN EUROPE :

synthèse des données disponibles

Esteban ÁLVAREZ-FERNÁNDEZ

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Résumé

Nous proposons, dans cet article, une analyse critique des informations disponibles concernant les premières preuves de la consommation d’animaux d’origine marine dans les gisements du Pléistocène européen, en mettant l’accent sur des données existantes pour le Moustérien et l’Aurignacien. Cette révision met en emphase différents aspects comme l’identification des restes, leur quantification et les aspects de type taphonomique. Nous considérons que, malgré la rareté des restes disponibles, les mollusques, les mammifères, les crustacés, les échinodermes, les poissons et les oiseaux jouèrent un rôle secondaire dans les régimes alimentaires, tant des néandertaliens que des Hommes anatomiquement modernes.

Pour citer cet article

Álvarez-Fernández E., 2015 – L’exploitation des ressources marines au Paléolithique moyen et supérieur initial en Europe : synthèse des données disponibles, in White R., Bourrillon R. (dir.) avec la collaboration de Bon F., Aurignacian Genius : art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe, Actes du symposium international, 8-10 avril 2013, New York University, P@lethnologie, 7, 191-209.