2016-06-CHAPDELAINE

POUR UNE ARCHÉOLOGIE SOCIALE SUR LES SITES
DE DROULERS/TSIIONHIAKWATHA ET MAILHOT-CURRAN

Claude CHAPDELAINE

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Résumé

L’archéologie sociale des Iroquoiens du Saint-Laurent est au centre de nos préoccupations et c’est à l’aide de la poterie domestique et d’une analyse spatiale des vestiges provenant de deux sites villageois de la région de Saint-Anicet que nous discuterons des maisonnées. Les villages Droulers et Mailhot-Curran retiendront notre attention. Droulers représente un village de la fin du XVe siècle et il est à ce jour le plus gros village iroquoien connu au Québec avec une superficie estimée à 1,3 ha. Il y a lieu de croire que le site pouvait abriter une population de 500 personnes réparties dans une douzaine de résidences multifamiliales. Le site Mailhot-Curran est un village du XVIe siècle plus modeste avec six maisons-longues réparties sur une superficie de 0,6 ha et une population estimée à 200 personnes. Les maisonnées sélectionnées permettent l’étude de certains aspects sociaux dont les rapports de proximité entre les occupants et leur appartenance à un clan.

Pour citer cet article

Chapdelaine C., 2016 – Pour une archéologie sociale sur les sites de Droulers/Tsiionhiakwatha et Mailhot-Curran, dans Chapdelaine C., Burke A., Gernigon K. (dir.), L’archéologie des maisonnées – pour une approche comparative transatlantique, Actes du colloque international, 24 et 25 octobre 2014, Université de Montréal, P@lethnologie, 8, 83-99.