2017-06-D’ERCOLE

Archéologie et histoire économique :

entre complicités et mésentente

Cecilia D’ERCOLE

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Résumé

Au-delà des points de convergence évidents, ces deux domaines disciplinaires ont souvent suivi des parcours parallèles sinon divergents. Ainsi, les premiers grands récits sur l’économie des sociétés anciennes se construisent dans l’oubli presque total des données archéologiques. Cette indifférence est même parfois ouvertement admise par des historiens pourtant attentifs à une approche globale des sociétés anciennes (M. Finley, E. Will). Ce cadre semble changer dans les années 1980, lorsque plusieurs thématiques communes à l’enquête historique et archéologique sont abordées : par exemple les recherches sur le paysage dans plusieurs régions méditerranéennes (Grèce, Italie, Afrique du Nord). Aujourd’hui, la tendance à la modélisation propre à l’histoire économique amène à sélectionner les indicateurs matériels sur la base de critères (la croissance) qui adhèrent plutôt aux comportements économiques actuels. Des terrains de convergence pluridisciplinaire restent toutefois ouverts.

Pour citer cet article

D’Ercole C., 2017 – Archéologie et histoire économique : entre complicités et mésentente, dans Boissinot P. (dir.), Archéologie et sciences sociales, Université Toulouse Jean Jaurès, P@lethnologie, 9, 63-75.