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2010-09–MARQUER

Du microcharbon au macrocharbon :

reconstitution du signal “charbon de bois”
en contexte archéologique paléolithique

Laurent MARQUER

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Résumé

Les charbons de bois mis au jour au cours des fouilles archéologiques, révèlent une image partielle du matériel anthracologique initialement produit par les activités humaines. Une fois enfouis, ils sont soumis à divers processus post-dépositionnels qui les fragmentent. Si les macrocharbons (>500 μm) sont prélevés un par un et référencés sur un système de coordonnées ou extraits par des flottations et des tamisages lors de la fouille, les fragments les plus fins tels que les “mésocharbons” (500-160 μm) et les microcharbons (<160 μm) ne peuvent être isolés des sédiments que par des protocoles adaptés. Une méthode d’extraction et de quantification par analyse d’images a alors été développée, afin de prendre en compte et d’évaluer l’importance des éléments présents dans les fractions les plus fines du sédiment. Ces analyses appliquées en contexte paléolithique, sur le site magdalénien du Grand Abri sur le coteau de La Garenne (Saint-Marcel, Indre, France), montrent que la présence de charbons dans ces fractions sédimentaires très fines (500-160 μm et <160 μm) est supérieure à celle des macrocharbons. Ces quantifications offrent alors l’opportunité de reconstituer un “signal charbon” de l’échelle macroscopique à l’échelle microscopique, et ainsi d’appréhender les plus petites fractions des charbons in situ, résultant des processus taphonomiques ayant affectés un site archéologique.

Pour citer cet article

Marquer L., 2010 – Du microcharbon au macrocharbon : reconstitution du signal “charbon de bois” en contexte archéologique paléolithique, in Théry-Parisot I., Chabal L., Costamagno S., Taphonomie de la combustion des résidus organiques et des structures de combustion en contexte archéologique, Actes de la table ronde, 27-29 mai 2008, CEPAM, P@lethnologie, 2, 109-119.

2009-01–PÉTILLON-ET-ALII

ÉCLAIRAGES ACTUELS SUR QUELQUES ARMATURES
DE PROJECTILES PALÉO, MÉSO- ET NÉOLITHIQUES

Jean-Marc PÉTILLON, Marie-Hélène DIAS-MEIRINHO, Pierre CATTELAIN, Matthieu HONEGGER, Christian NORMAND, Nicolas VALDEYRON

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En pierre ou en matières osseuses, tranchantes ou perforantes, barbelures, préhampes, têtes de harpon… Sous de multiples formes, les armatures de projectiles sont omniprésentes dans les habitats préhistoriques, au moins à partir du début du Paléolithique supérieur. Ces vestiges attirent tout d’abord l’attention des préhistoriens par leur nombre, leur place souvent prépondérante au sein des assemblages. Mais les armatures nous intéressent aussi parce qu’elles apparaissent comme un élément dynamique de la culture matérielle préhistorique : la morphologie et/ou les caractères techniques de nombre d’entre elles varient rapidement dans le temps et dans l’espace, ce qui en fait un bon matériau pour la construction de chronologies et la définition des cultures archéologiques, contrairement à d’autres catégories d’objets. Ces variations sont ensuite souvent mises en parallèle avec d’autres transformations – telles que les changements écologiques, économiques… – pour alimenter des modèles interprétatifs d’évolution des sociétés.

Pour citer cet article

Pétillon J.-M., Dias-Meirinho M.-H., Cattelain P., Honegger M., Normand C., Valdeyron N., 2009 – Éclairages actuels sur quelques armatures de projectiles paléo, méso- et néolithiques, in Pétillon J.-M., Dias-Meirinho M.-H., Cattelain P., Honegger M., Normand C., Valdeyron N., Recherches sur les armatures de projectiles du Paléolithique supérieur au Néolithique, Actes du colloque C83, XVe congrès de l’UISPP, Lisbonne, 4-9 septembre 2006, P@lethnologie, 1, 1-6.