Archives par mot-clé : Sahara

2012-07–BARBAZA

Les gravures rupestres libyco-berbères :

d’une rive à l’autre du Sahara

Michel BARBAZA

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Résumé

Des observations récentes sur les représentations rupestres libyco-berbères (gravures essentiellement) permettent de proposer de nouveaux éléments de réflexion sur leur nature, leur chronologie et leur signification. Les études en cours, tout en prenant part à la constitution d’un inventaire général, participent à la mise en place d’une problématique d’analyse hors de laquelle le corpus final risquerait d’être aussi peu disert que ne l’est la multitude de représentations déjà recensées et publiées. Quelques sites à gravures libyco-berbères répartis entre la boucle du Niger et le Maghreb permettent, sous l’éclairage des travaux réalisés par la communauté des chercheurs, de s’engager résolument dans cette voie.

Pour citer cet article

Barbaza M., 2012 – Les gravures rupestres libyco-berbères : d’une rive à l’autre du Sahara, in  Fauvelle-Aymar Fr.-X. (dir.), Palethnologie de l’Afrique, P@lethnologie, 4, 169-193.

2009-VARIA–LE-QUELLEC

“Chasseurs” et “pasteurs” au Sahara Central :

les “chasseurs archaïques” chassés du paradigme

Jean-Loïc LE QUELLEC

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Résumé

En ce qui concerne la chronologie de l’art rupestre de l’ensemble du sub-continent saharien, une opinion très fréquemment exprimée est que, à partir du VIIe millénaire BP ou même avant, une ancienne “Culture des Chasseurs” aurait laissé place à des groupes de “Pasteurs”, et que ce changement se manifesterait dans l’art rupestre par une modification des styles, des techniques, et surtout de la thématique associée à l’imaginaire de ces deux populations. Une série de publications récentes renouvelle cette proposition pour la province fezzanaise, en présentant les “Chasseurs archaïques” comme antérieurs à la date de 8000 BP, voire en les faisant remonter jusqu’aux limites du Pléistocène. Après l’analyse de la méthodologie et des arguments adoptés par ses auteurs, cette thèse sera finalement mise à l’épreuve d’observations nouvelles effectuées sur les deux plateaux du Messak libyen, c’est-à-dire dans l’un des “foyers” supposés de ladite “Culture des Chasseurs”, où elle est largement contredite.

Pour citer cet article

Le Quellec J.-L., 2009 – “Chasseurs” et “pasteurs” au Sahara Central : les “chasseurs archaïques” chassés du paradigme, P@lethnologie, Varia, 401-409.