Qu’est-ce que le Pôle Européen Jean Monnet ?

Le Pôle Européen Jean Monnet est né à l’initiative de Bertrand de Lafargue, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Toulouse II-Le Mirail, en juin 2000, autour d’une équipe d’enseignants-chercheurs composés d’historiens, de géographes et de scientifiques issus d’autres domaines de spécialisation (sociologie, langues…)

L’équipe du Pôle a pour vocation d’analyser les rapports entre centre et périphérie en Europe à partir de l’étude détaillée des pays qui constituent aujourd’hui les marges de notre continent sur la longue durée chronologique en intégrant les apports de toutes les sciences humaines. C’est pourquoi trois axes principaux ont été privilégiés, chacun d’entre eux bénéficiant d’un fonctionnement autonome au sein de l’ensemble. Ces trois axes géographiques sont :

L’Axe Europe nordique, qui intègre l’étude des pays scandinaves (Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Suède) et celle des États baltes bientôt membres à part entière de l’Union Européenne (Estonie, Lettonie, Lithuanie). Les relations entre la frange occidentale de la Russie et la Baltique sont également prises en considération.

L’Axe Europe centrale et balkanique, qui couvre le vaste espace allant de la Baltique à la Méditerranée orientale (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Albanie, ex-Yougoslavie – Bosnie, Croatie, Monténégro, Serbie, Slovénie -, Bulgarie, Roumanie et Grèce. Les relations avec le monde ottoman et la Turquie, sans oublier Chypre et Malte, sont également pris en compte.

L’Axe Ibérique et méditerranéen, qui concerne pour l’essentiel l’Espagne et le Portugal, mais aussi les liens entre l’Europe et le Maghreb.

Le Pôle a pour vocation, on le voit, de fédérer les énergies autour d’une réflexion transversale et transpériode, et de proposer un autre regard sur des espaces marginalisés par l’Histoire ou la géographie. Ces orientations traduisent une préoccupation commune et déjà ancienne pour ce qu’on pourrait appeler “les Europes extrêmes” au sein des départements de sciences humaines de l’UTM, et s’intègre pleinement aux projets établis par la Commission Européenne destinés à soutenir les projets scientifiques visant à une meilleure connaissance et compréhension des réalités europénnes passées et présentes.

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