Mais, à la minute 2:44 du document, Christophe Cassou, climatologue, dit : « … extrêmement probable, dans le langage GIEC, ça veut dire plus de 95% de chances que ça soit le cas… un scientifique ne vous dira jamais 100%, parce que… ça n’existe pas, mais plus de 95% de chances on est au maximum possible au niveau statistique de l’attribution du réchauffement climatique aux activités humaines… »
Voici un bel exemple de probabilité subjective. Une probabilité de 100% en statistique, ça existe : par exemple, 100% de chances que si on pioche dans une urne de billes, on trouve une bille. Dire qu’on croit très fort qu’une proposition est vraie, c’est une chose, mais de deux choses l’une si la proposition a un sens : soit elle est vraie, soit elle est fausse. Et si les climatologues se contentaient de nous dire ce qu’ils observent scientifiquement et ce qu’ils connaissent comme explications possibles de ce qu’ils observent ?