Archives mensuelles : janvier 2014

La première rue intelligente de Catalogne

La première rue intelligente de Catalogne, à San Cugat, permet aux automobilistes de connaitre les places de parking libres, aux piétons d’être éclairés quand ils passent, aux habitants de connaître le degré de remplissage des poubelles… Une première expérience concluante qui a vocation à se développer dans d’autres rues de la ville…

Un des multiples exemples exposés lors du Congrès Mondial des Villes Intelligentes, qui s’est déroulé à Barcelone du 29 novembre au 3 décembre 2013.

Des collectivités mobilisées aux côtés d’acteurs privés…

« Etre élu en 2014, c’est être numérique ». Orange vient de publier un guide à l’attention des élus, candidats aux élections municipales de mars 2014 : « Réponses numériques à l’usage des candidats » présente comment le numérique permet d’apporter des réponses aux sujets de préoccupation des citoyens et dans les domaines de compétence des maires (sécurité, solidarité, gestion de la commune, cadre de vie, culture, participation citoyenne…).

De même, Jean-Yves Charlier, Président-Directeur Général de SFR, expose son projet : « SFR a l’ambition de vous proposer, à travers « Ville numérique, mode d’emploi », un guide concret qui constitue à la fois une source d’inspiration pour vos projets de demain et une aide pour vous permettre de décrypter l’ensemble des aspects par lesquels le numérique transforme la vie quotidienne (…) ».

Des collectivités mobilisées aux côtés d’acteurs privés comme Orange ou SFR … pour l’aménagement numérique des territoires, le développement d’usages et de services innovants… Orange et SFR connaissent-il les besoins et les attentes des citoyens? Comment être sûrs que les idées avancées vont dans le sens de l’intérêt général?? Attention à ne pas inverser les rôles…!

Si la puissance publique peut s’appuyer sur grands groupes industriels qui ont développé une offre de services sur le champ de cette ville intelligente, c’est aux collectivités et aux administrations, légitimes acteurs du développement des villes et des territoires, de comprendre les enjeux pour donner le cap qui devra être suivi. Elles doivent prendre conscience de leur responsabilité de donneurs d’ordre !

Lire le communiqué de presse de Orange.

 

Création du Comité des Villes Intelligentes France – Pays-Bas

Dans le cadre de la visite officielle du Président de la République, François Hollande au Pays-Bas, les gouvernements français et hollandais ont organisé le sommet Franco-néerlandais sur le thème « Ville intelligente et enjeux urbains ».  A cette occasion, la Vice-présidente du Grand Lyon et la Maire-adjointe d’Amsterdam renforcent la coopération de leur deux villes dans le domaine de la ville intelligente : un groupe de travail, « Comité des Villes Intelligentes France – Pays-Bas » a été créé, véritable cellule opérationnelle de coopération entre les deux villes pour développer un programme d’action commun dans le domaine de la mobilité, de la gestion énergétique, du « big data », de la recherche, de l’innovation économique et urbaine.

A savoir : la commission européenne soutien à hauteur de plus de 300 millions d’euros les projets de développement de technologies intelligentes en milieu urbain dans le domaine de l’énergie, des transports et des TIC.

> Lire le communiqué de presse

 

Aménager sous la pluie : quels enjeux pour Toulouse ?

Dans un document PDF, l’AUAT (L’Agence d’Urbanisme d’Aménagement Toulouse aire urbaine) fait le point sur la question et plus précisément sur les enjeux relatifs à la ville rose. Une analyse présente les atouts, les fragilités et les opportunités et des exemples sont mis en image (ZAC Andromède, ZAC Gramont).

Par ailleurs, 4 enjeux sont identifiés : la gestion quantitative des eaux pluviales, la gestion qualitative, la gestion économe de la ressource eau, et l’intégration paysagère des aménagements liés à la gestion des eaux de pluie.

 

2 exemples de gestion intégrée des eaux pluviales

Après avoir rappelé les enjeux des techniques alternatives à la gestion urbaine des eaux de pluie, un article du Blog « Paysage et Territoire »  présente deux cas français de gestion intégrée et innovante des eaux pluviales (le nouveau quartier des Rives de la Haute Deûle à Lille Lomme et les nouveaux quartiers La Roseraie et Le Plateau à Chartres) qui illustrent la thématique.

 

Film « L’eau, la nature et la ville »

Voici un film intéressant disponible en ligne dans deux formats (format long de 52 min et format court de 13 min) produit par le GRAIE – Groupe de Recherche Rhône Alpes sur les Infrastructures et l’Eau – et ses partenaires (Grand Lyon, Agence de l’eau, Véolia etc.) intitulé « L’eau, la nature et la ville ».

5 thématiques sont abordées :

– le cycle de l’eau en milieu urbain

– les risques liés à l’eau en milieu urbain

– les solutions innovantes pour la gestion urbaine de l’eau

– l’écologie urbaine plus globalement

– la gestion urbaine de l’eau et son développement

Comment financer la gestion intégrée des eaux pluviales urbaines ?

Les collectivités ont la possibilité de percevoir une taxe sur l’imperméabilisation des sols depuis la parution de la loi Grenelle 2 de 2010 portant engagement national pour l’environnement.

Les articles L2333-97 à L2333-101 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) prévoient par ailleurs d’instituer une taxe annuelle facultative au profit des collectivités  assurant la collecte des eaux pluviales qui souhaiteraient la mettre en place.

A l’occasion de la création de cette taxe, un guide d’accompagnement a été réalisé, il vise à faciliter sa mise en œuvre et à sensibiliser les élus à la problématique de la gestion durable des eaux pluviales en ville.

Les « rain garden » : une technique alternative à petite échelle

Les jardins de pluie (ou « rain garden » en anglais) constitue l’une des techniques alternatives pour la maîtrise locale des eaux de ruissellement urbain. Ces jardins on été introduits par les Anglo-saxons à la fin des années 1980 et apparaissent peu à peu en France aujourd’hui. Le principe est simple : la jardin est essentiellement alimenté par l’eau de pluie provenant de l’excès de ruissellement d’un bâtiment et de son environnement.
Cette technique est souvent encouragée et mise en place dans les écoquartiers ; elle peut être réalisée à l’échelle du particulier comme de la collectivité (écoles, espaces verts etc.) et a l’avantage d’économiser de l’eau tout en se rapprochant du cycle naturel de l’eau, mis à mal en ville.

Un PDF du CERTU (Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques) intitulé « Les multiples vertus des jardins de pluie » fait le point sur le sujet.

« L’être humain doit être au coeur de la ville »

Ville numérique, puis ville intelligente… et maintenant, « ville sensible » ?

L’architecte Carlo Ratti a baptisé son projet de ville de demain non pas « smart city » mais « senseable city ». Selon lui, les nouvelles technologies devraient être mieux utilisées pour que les êtres humains soient au cœur de la ville du futur.

Voir la vidéo de l’architecte Carlo Ratti et l’expérience du drone-guide sur le campus de Harvard.