L’enseignement du japonais à l’Université Jean Jaurès, alors « Toulouse-le Mirail » a débuté en 1985…
…à l’initiative du Doyen Jean Froidure avec la création d’un Diplôme universitaire d’études pratiques de japonais (DU). Il s’agissait d’un diplôme d’initiation et de perfectionnement offert trois années consécutives à titre complémentaire aux étudiants de n’importe quelle discipline, ainsi qu’à des salariés.
L’Université Toulouse – Jean Jaurès (UT2J) a rencontré un grand succès en introduisant l’enseignement du japonais. Initialement la 3e langue étrangère enseignée, elle est rapidement devenue la 2nde langue étrangère proposée aux étudiants du DEUG LEA. Cette initiative s’inscrivait dans une stratégie globale de développement de l’enseignement du japonais dans la région toulousaine. Un autre accomplissement a été la création d’un enseignement de japonais en tant que 3e langue au Lycée Ozenne, le seul lycée de Midi-Pyrénées à proposer un tel cursus. Par la suite, cet enseignement a été étendu aux BTS de Commerce international et de Secrétariat trilingue.
En 1991, le ministère de l’Éducation a accordé les habilitations pour la licence et la maîtrise en LEA anglais-japonais (mises en place respectivement à partir des rentrées 1992 et 1993). De plus, une option « Commerce avec le Japon » du DESS LEA de Commerce international (DESS CI) a été créée à partir de la rentrée 1994.
Le Département de Japonais a été créé en 1993 au sein de l’UFR des langues étrangères. Il a été dirigé jusqu’en 1998 par Yves-Marie Allioux et est devenu une section en 1999 suite à la restructuration interne de l’Université de Toulouse.
A la rentrée 1997, un Diplôme universitaire d’études pratiques de langues (DUEPL) a été ouvert dans le cadre de la formation continue en remplacement du DU.
Puis à la rentrée 1999, le ministère de l’Éducation a accordé l’habilitation pour un DEUG de Langue, littérature et civilisation japonaises (DEUG LLCE) qui a été aussitôt ouvert et a connu dès sa première année un franc succès auprès des étudiants.
A la rentrée 2000, les étudiants ont pu commencer également à choisir le japonais comme langue majeure du DESS LEA de Techniques de la traduction (DESS TT) et du Diplôme de guide interprète (DGIN). En intégrant le japonais à ces deux formations professionnalisantes, la section de japonais et l’UTM continuent ainsi de poursuivre un de leurs objectifs initiaux majeurs, à savoir élargir l’éventail des débouchés professionnels offerts aux étudiants de cette discipline.
Enfin, à la rentrée 2004 a été ouverte la Licence LLCE de japonais. Cette création préfigurait l’offre de formation LMD mise en place depuis la rentrée 2005 avec, outre l’ouverture du niveau Licence (en trois ans), celle du niveau Master LLCE spécialité études japonaises en cohabilitation avec l’Université de Lyon III.
Les étudiants inscrits en japonais à l’UTM dans l’un ou l’autre de ces diplômes – plus de 800 aujourd’hui, et dont le nombre est en constante augmentation pouvaient ainsi choisir la filière LLCE ou LEA, et mener l’intégralité de leurs études à l’UTM de la première année de Licence jusqu’au Doctorat pour la filière LLCE (Bac +3, +5, +8) ou jusqu’aux Master professionnels pour la filière LEA (Bac +3, +5).
En 2024, le département de LEA ferme son option japonais et seule subsiste la licence LLCER Japonais.
L’équipe pédagogique de la section de japonais est aujourd’hui composée d’un professeur, de 6 maîtres de conférences, d’un professeur agrégé, de 3 Ater, de 3 lecteurs et de locuteurs natifs de chargés de cours.
Le département puis la section de japonais ont bénéficié durant toute cette période de l’aide constante de la Fondation du Japon (financement d’un poste sur trois ans, matériel pédagogique, dotation pour la bibliothèque, financement de conférences, etc.) et de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises agissant sous l’égide de la Fondation de France (collection d’ouvrages, dotation pour l’achat de matériel informatique, etc.).
A côté des enseignements dispensés dans le cadre des diplômes délivrés, la section de japonais s’est efforcé d’organiser chaque année différentes conférences qui ont attiré à Toulouse quelques-uns des meilleurs spécialistes français du Japon, ainsi qu’un nombre important de chercheurs japonais de passage en France.
Des actions communes ont également été organisées tant avec les autres composantes de l’université (musique, littérature comparée, géographie, CIAM, etc.) qu’avec des organismes extérieurs à l’université comme la librairie Ombres blanches ou l’Association des amis du musée Georges Labit, un globe-trotter toulousain de la fin du XIXe siècle qui a rassemblé une collection intéressante d’art japonais aujourd’hui présentée dans le musée qui porte son nom.