Lise Daynac
Après une formation en Histoire et Histoire de l’art en classe préparatoire au lycée Saint-Sernin puis à l’Université du Mirail de Toulouse et à l’Université de Lettres de Séville en Espagne, Lise Daynac valide en 2006 le Master/DESS de direction de projets culturels à la Sorbonne Nouvelle à Paris 3. Elle travaille en 2005 au sein de l’ACCR (Association de Centres Culturels de Rencontre) pour la coordination du projet européen “Patrimoine, mémoire et population locale” auprès des trois centres européens : Fondation Royaumont (France), Fondation Santa Maria la Real (Espagne) et le centre de recherche et de résidence en art et spectacle vivant Schloss Bröllin (Allemagne). En 2006 elle rejoint l’équipe de la compagnie Fêtes Galantes de Béatrice Massin en tant que chargée de diffusion. Elle participe à l’organisation des Etats généraux à Paris en 2007 : « La notation chorégraphique : outil de mémoire et de transmission ». Elle rencontre Noëlle Simonet en 2007 et entame une longue collaboration avec la compagnie Labkine au poste de direction administrative et chargée de production. Avec Labkine elle développe et élabore des projets riches et divers : projets de création, diffusion, pédagogie, recherche et édition d’ouvrages. Elle se forme auprès de Noëlle Simonet à la médiation culturelle autour de la notation Laban puis conçoit et édite avec elle entre 2011 et 2015 une série de trois outils pédagogiques, livres et supports numériques, pour la collection “La partition chorégraphique : outil d’exploration, outil de transmission”. En 2014 et 2015, elle organise deux séminaires de pratique et de réflexion autour des questions de notation du mouvement et de création contemporaine à Paris et dans le Tarn. Depuis 2015 elle accompagne étroitement les projets chorégraphiques de Valeria Giuga pour la compagnie Labkine et co-conçoit avec elle l’installation LA MACHINE– création 2020 qui entre dans la collection du FRAC Franche Comté en 2021. En parallèle, elle est chargée, depuis 2014, de la production des projets de la cie La Poétique des Signes dirigée par le chorégraphe Raphaël Cottin.
Valeria Giuga
Valeria Giuga est formée à la danse classique et moderne au Centre Régional de la Danse de Naples, puis elle participe au cours de perfectionnement de la compagnie Aterballetto en Italie. En 2004, elle suit la formation ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier. Elle est interprète, entre autres, auprès de Benoît Bradel, David Wampach et de David Rolland et Sylvain Prunenec pour qui elle est aussi assistante à la chorégraphie. En mai 2015, elle est diplômée en notation du mouvement Laban au CNSDMP. Depuis, elle mène à la fois des travaux d’écriture de partition et de remontage d’oeuvre, et anime des ateliers de cinétographie Laban et de symbolisation du mouvement auprès de différents publics.
Elle collabore avec la compagnie Labkine depuis 2016, compagnie avec laquelle elle développe des projets de création chorégraphique en relation avec le répertoire des pièces notées en cinétographie Laban. Elle développe un procedé d’écriture pour une nouvelle partition en cinétographie mêlant le texte et la danse et collabore avec des poètes contemporains (Anne-James Chaton, Jean-Michel Espitallier). Elle crée en 2016 une série de performances « Has Been » qui interroge la question de la désuétude des esthétiques à partir d’oeuvres du XX ème siècle. Valeria Giuga crée en 2017 la pièce longue « She was dancing », composée à partir de la partition notée du solo de La Mère d’Isadora Duncan et du portrait de la chorégraphe qu’a écrit l’auteur américaine Gertrude Stein. Elle crée à partir de ce travail le projet « We are dancing » en 2018, danse chorale participative pour un grand nombre d’amateurs, Sylvain Rifflet signe la création sonore. En 2018, elle obtient la bourse d’aide à l’écriture chorégraphique de la Fondation Beaumarchais-SACD pour sa création 2019 « ZOO » co-écrite avec l’auteur Anne-James Chaton. En 2020 elle crée la pièce « ROCKSTAR » interprétée par Noëlle Simonet et l’auteur Jean-Michel Espitallier et est, pour ce projet, artiste en résidence de Paris Réseau Danse. La même année est créée l’installation et performance participative tout public « LA MACHINE », acquisition du FRAC Franche-Comté en 2021. Sur une commande du musée de l’Orangerie-Orsay, elle crée le solo FAUNE FAUNE FAUNE autour de l’oeuvre patrimoniale « L’après-midi d’un Faune » en 2021. DE 2019 à 2021, elle est artiste associée à VIADANSE/Direction Fattoumi-Lamoureux CCNBFC à Belfort.
photo: frédéric iovino (c)
Joëlle Vellet
Joëlle Vellet est chercheuse en danse, membre du Centre transdisciplinaire d’épistémologie de la littérature et des arts vivants (CTEL) Université Côte d’Azur. Elle a été jusqu’en 2020 maîtresse de conférences au département des Arts de cette même université. Ses recherches se situent au croisement de l’esthétique et de l’anthropologie de la danse (une anthropologie poïétique), utilisant aussi les outils de l’analyse de l’activité. Son activité de recherche est nourrie et imprégnée de son expérience artistique et pédagogique. Elle étudie plus spécifiquement la danse en fabrique et les dynamiques de transmission et de circulation des savoirs dans l’activité fine des différents passeurs. Sa thèse l’a conduite à affiner la compréhension du tissage des gestes et des discours en situation dans la transmission de la danse. Elle s’intéresse aux processus en jeu en amont de l’œuvre et aux enjeux du travail artistique (en danse contemporaine et pour une danse issue de la tradition), interrogeant les savoirs du métier de danseur également du point de vue de l’interprète. Elle est membre co-fondatrice de l’association des Chercheurs en Danse (aCD), elle en assure actuellement la présidence.
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