2017-04-PORZIA-BONNET

Le temple de Jérusalem entre « théologie » et archéologie :

quels enjeux, quel dialogue ?

Fabio PORZIA, Corinne BONNET

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Résumé

La présence divine sur terre constitue une aporie. Elle répond cependant, dans le même temps, à une nécessité puisque ce que nous appelons « la religion » n’est rien d’autre qu’une série de pratiques sociales visant à établir une communication, si possible bienfaisante, entre des êtres supérieurs et les hommes. Ontologiquement parlant, les puissances divines sont « sur-humaines », ce qui signifie qu’elles échappent aux paramètres usuels. Cette contribution s’intéresse au « Premier Temple » de Jérusalem à travers deux dossiers : les éléments textuels et les éléments archéologiques. On procède ainsi à une comparaison entre des données théologiques et archéologiques pour questionner les interactions entre ces deux disciplines. Le lieu de culte apparaît, en effet, comme un laboratoire idéal au sein duquel plusieurs disciplines, méthodes et questionnements peuvent se rencontrer pour cerner les représentations du divin. En d’autres termes, on se demandera en quoi la prise en compte des « discours sur les dieux » (théo-logie) peut enrichir le travail des archéologues et soulever des questions inédites ; à l’inverse, on soulignera ce que l’archéologue apporte à ceux qui travaillent sur la représentation du divin dans les textes.

Pour citer cet article

Porzia F., Bonnet C., 2017 – Le temple de Jérusalem entre « théologie » et archéologie : quels enjeux, quel dialogue ?, dans Boissinot P. (dir.), Archéologie et sciences sociales, Université Toulouse Jean Jaurès, P@lethnologie, 9, 32-52.