Archives par mot-clé : Sauveterrien

2014-09–VISENTIN-ET-ALII

UNE OCCUPATION ATYPIQUE DU MÉSOLITHIQUE ANCIEN
DANS LA PLAINE MÉRIDIONALE DU PÔ :

le site de Collecchio (Parme, Italie)

Davide VISENTIN, Federica FONTANA, Stefano BERTOLA

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Résumé

Remontant à la phase ancienne du Sauveterrien, le site de Collecchio est le témoin le plus ancien de l’occupation humaine de la plaine méridionale du Pô après le dernier maximum glaciaire, ce que confirme une datation 14C. Une étude techno-économique conduite sur le matériel lithique du site s’est intéressée à la reconstitution des systèmes d’approvisionnement en matières premières et aux séquences de réduction. Les résultats dévoilent une occupation du site complexe et intense à caractère majoritairement domestique. L’assemblage lithique, remarquable par le nombre élevé de burins qu’il a livrés, pourrait refléter un certain degré de spécialisation économique, piste qui est en cours de suivi dans le cadre d’analyses supplémentaires.

Pour citer cet article

Visentin D., Fontana F., Bertola S., 2014 – Une occupation atypique du Mésolithique ancien dans la plaine méridionale du Pô : le site de Collecchio (Parme, Italie), in Henry A., Marquebielle B., Chesnaux L., Michel S. (eds.), Des techniques aux territoires : nouveaux regards sur les cultures mésolithiques, Actes de la table-ronde, 22-23 novembre 2012, Maison de la recherche, Toulouse (France), P@lethnology, 6, 124-129.

2014-07–REVERSAT

RÉFLEXIONS SUR LES MOBILITÉS DES POPULATIONS MÉSOLITHIQUES
DANS LE SUD-OUEST DE LA FRANCE :

l’exemple de la région de Brive et du Quercy

Magali REVERSAT

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Résumé

Comment s’organise la mobilité des groupes mésolithiques du Quercy et du Bassin de Brive ? Y a-t-il une complémentarité entre les sites de plein air et ceux en grotte ou abri ? Qu’apportent ces différents types de sites à la question des mobilités ? Bien qu’il ne semble pas possible de retenir un seul modèle pour ces sociétés de chasseurs-cueilleurs mésolithiques, il est permis de suivre différents questionnements en prenant en compte un certain nombre d’indices d’ordre matériel tels que l’industrie lithique, les restes fauniques ou encore végétaux. En théorie, ce sont les variations des proportions de ces indices qui vont rendre compte des spécialisations des sites, de la saisonnalité ainsi que de l’organisation économique de ces sociétés et de leurs territoires. Toutefois, ces indices varient-ils selon des facteurs socio-culturels, environnementaux ou en fonction du type de site (plein air, grotte ou abri) ? Dans les régions étudiées, ces différents facteurs sont difficiles à mettre en évidence, notamment au regard de l’inégalité de la documentation, des conditions taphonomiques des assemblages, mais également en raison des nombreux sites de plein air seulement reconnus à travers des prospections. Néanmoins, cette étude permet de recenser la documentation disponible et de mettre en évidence des différences et des ressemblances dans les stratégies économiques de ces populations.

Pour citer cet article

Reversat M., 2014 – Réflexions sur les mobilités des populations mésolithiques dans le Sud-Ouest de la France : l’exemple de la région de Brive et du Quercy, in Henry A., Marquebielle B., Chesnaux L., Michel S. (eds.), Des techniques aux territoires : nouveaux regards sur les cultures mésolithiques, Actes de la table-ronde, 22-23 novembre 2012, Maison de la recherche, Toulouse (France), P@lethnology, 6, 96-112.

2011-14–FONTANA

De saison en saison :

réévaluation du statut fonctionnel des habitats sauveterriens
du secteur nord-oriental de la péninsule italienne et implications
sur les dynamiques d’occupation du territoire des groupes humains

Federica FONTANA

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Résumé

Cet article se propose de reconsidérer le modèle désormais “classique” d’occupation du secteur nord-oriental de la péninsule italienne durant le Sauveterrien à partir d’une réévaluation du statut fonctionnel des sites connus. L’analyse se fonde sur une recherche destinée à définir la notion de halte de chasse afin d’aboutir à une révision des données archéologiques disponibles dans ce territoire. Il en découle une mosaïque d’occupations organisées où s’opposent d’un côté les nombreux sites du secteur alpin localisés dans différentes situations topographiques et altimétriques (en fonds de vallée, en moyenne et en haute montagne), se caractérisant souvent par des surfaces d’occupation réduites, la fréquence des structures d’habitat et des activités économiques à forte vocation de chasse et de l’autre, les rares sites de plaine couvrant de plus vastes surfaces d’occupation et manquant, presque totalement, de données économiques. Ce cadre suggère au minimum un système se fondant sur un nomadisme à l’intérieur du territoire alpin de petits groupes installés dans différentes vallées et qui se déplacent en altitude à la belle saison en relation avec les activités de chasse. Il laisse aussi ouverte la possibilité de l’appartenance de ces groupes à des communautés de composition variée se déplaçant à l’intérieur d’un territoire plus étendu, qui s’étendrait vers la région adriatique avec l’installation de camps d’agrégation dans la plaine à la mauvaise saison.

Pour citer cet article

Fontana F., 2011 – De saison en saison : réévaluation du statut fonctionnel des habitats sauveterriens du secteur nord-oriental de la péninsule italienne et implications sur les dynamiques d’occupation du territoire des groupes humains, in Bon Fr., Costamagno S., Valdeyron N. (dir.), Haltes de chasse en Préhistoire. Quelles réalités archéologiques ?, Actes du colloque international du 13 au 15 mai 2009, université Toulouse II – Le Mirail, P@lethnologie, 3, 295-312.

2011-16–VALDEYRON-ET-ALII

Le gisement mésolithique des Fieux (Miers, Lot) :

une halte de chasse sur le causse de Gramat ?

Nicolas VALDEYRON, Thomas BRIAND, Laurent BOUBY,
Auréade HENRY, Rym KHEDHAIER, Benjamin MARQUEBIELLE,
Hélène MARTIN, Anna THIBEAU, Bruno BOSC-ZANARDO

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Résumé

Le gisement mésolithique du porche ouest de la grotte des Fieux (Miers, Lot), fouillé dans les années 1970 par F. Champagne, a souvent été présenté comme une halte de chasse, hypothèse fondée en particulier sur les caractéristiques de l’industrie lithique, largement dominée par les armatures. Le croisement des résultats d’une étude pluridisciplinaire engagée en vue de la publication monographique des ensembles mésolithiques du gisement donne cependant l’occasion d’interroger la pertinence de cette hypothèse. En effet, et même si elles n’autorisent pas à la rejeter catégoriquement, les données (issues de l’anthracologie, l’archéozoologie, la carpologie, la technologie et la tracéologie des industries lithiques, la technologie des industries osseuses, la sédimentologie, etc.) invitent au moins à y apporter quelques nuances : le registre des activités attestées, plus large que celui attendu dans le cas d’une simple halte de chasse, ainsi que les modalités de gestion des carcasses, qui montrent la consommation sur place des produits carnés, suggèrent une complexité fonctionnelle du site peut-être pas totalement compatible avec cette première interprétation.

Pour citer cet article

Valdeyron N., Briand Th., Bouby L., Henry A., Khedhaier R., Marquebielle B., Martin H., Thibeau A., Bosc-Zanardo Br., 2011 – Le gisement mésolithique des Fieux (Miers, Lot) : une halte de chasse sur le causse de Gramat ?, in Bon Fr., Costamagno S., Valdeyron N. (dir.), Haltes de chasse en Préhistoire. Quelles réalités archéologiques ?, Actes du colloque international du 13 au 15 mai 2009, université Toulouse II – Le Mirail, P@lethnologie, 3, 335-346.

2009-07–GRIMALDI

Observations expérimentales sur les pointes
du Mésolithique ancien en Italie du Nord-Est

Stefano GRIMALDI

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Résumé

Des pointes provenant des sites sauveterriens de Pradestel, Lago delle Buse et Colbricon (Italie du Nord-Est) ont été étudiées. Des flèches expérimentales ont été produites et utilisées. Les résultats de cette étude semblent suggérer la possible “inefficacité” des ces pointes si l’objectif de la chasse était l’abattage immédiat d’animaux de taille moyenne à grande, comme le bouquetin, le cerf, l’ours ou le sanglier. Nous formulons l’hypothèse selon laquelle les pointes microlithiques du Sauveterrien peuvent être mises en relation avec des activités de chasse vers le petit gibier de forêt tel que le chevreuil, la marmotte, le castor, et d’autres animaux à fourrure.

Pour citer cet article

Grimaldi St., 2009 – Observations expérimentales sur les pointes du Mésolithique ancien en Italie du Nord-Est, in Pétillon J.-M., Dias-Meirinho M.-H., Cattelain P., Honegger M., Normand C., Valdeyron N., Recherches sur les armatures de projectiles du Paléolithique supérieur au Néolithique, Actes du colloque C83, XVe congrès de l’UISPP, Lisbonne, 4-9 septembre 2006, P@lethnologie, 1, 154-168.