Au coeur des Cévennes, de nombreux gisements d’argent ont été exploités entre les XIe et XIVe siècles par les puissances féodales de la région, à la croisée des diocèses médiévaux du Vivarais, du Gévaudan et de l’Uzège. Sources de richesses et de puissance politique, les mines d’argent ont aussi façonné un territoire homogène, préservé et fortement anthropisé, mêlant les puits extractifs et ateliers de transformation du minerai à un encadrement castral et religieux omniprésent.
Depuis 2001, une équipe du CNRS étudie l’ensemble des caractéristiques de ce territoire par le biais de prospections terrestres et souterraines, de relevés topographiques, de fouilles et de recherches en archives. Les opérations se focalisent plus particulièrement sur une colline qui semble entièrement lotie, avec une quinzaine de structures datées des XIe – XIIe siècles concentrées sur une surface de plus de 3000 m2. Après des sondages réalisés en 2010 et 2011, la campagne archéologique 2012 sera consacrée à l’ouverture d’une large fenêtre sur ce probable quartier industriel lié au traitement du minerai, et situé à quelques mètres en contrebas des chantiers d’extraction.
Direction : M.C. Bailly-Maître, (Directeur de recherche au CNRS, UMR 7298 – LA3M – Aix en Provence) et N. Minvielle
Frais d’inscription : 15 Euros – Hébergement en dur et repas pris en charge – Semaine de six jours
Inscriptions et renseignements : gemarcheo@wanadoo.fr