La formation de la première promotion ATRIDA (2016-2018) touche à sa fin :
l’APAREA fait le point sur ce Master d’archéologie, à travers l’interview d’une de ses étudiantes.
- Pourquoi choisir ce Master ?
« A l’origine, le Master ATRIDA a été créé pour répondre à la demande de la présidence de l’Université d’avoir une nouvelle formation. Le travail collaboratif entre l’ensemble des enseignants-chercheurs de la licence d’archéologie et la direction locale de l’INRAP a permis sa création et son ouverture en septembre 2016. »
« Cette formation, qui permet d’obtenir un niveau Bac+5, a pour objectif de former à l’Acquisition, au Traitement et à la Restitution par l’Image des Données en Archéologie. »
« Le Master ATRIDA s’organise sous le format de cours théoriques et d’exercices pratiques qui permettent de développer des connaissances générales et des compétences techniques ciblées. Un projet collectif a été réalisé afin de solliciter notre esprit collaboratif par le biais de la communication et de la complémentarité de nos compétences personnelles, compétences qui seront aussi évaluées avec la réalisation d’un mémoire de stage. »
- En quoi consiste la formation ?
« De la pratique du dessin technique (céramique, lithique, métallique) à la réalisation de dessins appliquées par ordinateur (DAO), et en passant par la modélisation 3D, le Master ATRIDA forme à la maîtrise des logiciels de photogrammétrie et de DAO, mais aussi de publications appliquées par ordinateur (PAO), des systèmes d’information géographiques (SIG) et des bases de données (BDD). »
« Il permet d’apprendre à manier des outils et techniques d’acquisition des données archéologiques sur le terrain, comme la station totale ou le niveau de chantier.
Pour ce faire, plusieurs sorties sont organisées sur le terrain. Par exemple, nous avons fait des relevés manuels et topographiques au château de Candie, à la bibliothèque de Moissac ainsi qu’à l’intérieur d’une mine d’occupation antique et moderne. »
« Nous avons également réalisé deux projets, mis en lien avec le monde professionnel. Notamment, toute la classe a organisé une exposition au Musée du Mas d’Azil sous la direction de l’association Grottes&Archeologies, et nous avons aussi produit une notice cartographique de la rive gauche de Toulouse ! »
« De nombreuses interventions de professionnels de l’archéologie préventive (INRAP, collectivités territoriales, opérateurs privés etc.), de la médiation (Association Grottes&Archéologies, Museum de Toulouse, Musée St-Raymond, AVE Culture etc.), et bien sûr des enseignants-chercheurs de l’université (en collaboration avec le laboratoire TRACES ainsi que le personnel CNRS de l’UMR 5608) ont eu lieu tout au long de la formation. »
« Maintenant, nous devons effectuer des stages de plusieurs semaines au cours du second semestre de M2. Les domaines touchés sont principalement l’archéologie préventive (ex : opérateurs publics et privés, Service Régional de l’Archéologie), mais aussi la médiation, la restauration d’objets archéologiques, le traitement 3D etc. »
- Quels liens avec le monde professionnel ATRIDA permet-il ?
« On peut dire que le Master ATRIDA est professionnalisant grâce à plusieurs points. Le premier est que, à côté des enseignants-chercheurs de l’université, nous sommes en contact avec de nombreux intervenants tous issus du monde professionnel. Le deuxième point est que ce Master établit une connexion avec le monde de la recherche à travers les séminaires proposés par les laboratoires d’archéologie installés au sein du campus (TRACES, TERRAE, etc.). »
- Que rajouterais-tu ?
« Pour ceux qui hésitent à se lancer ou à continuer dans un des Masters Recherche en archéologie, ou encore qui sont en L3 mais ne savent pas quelle période leur plaît le plus, il faut savoir qu’un pont est possible entre le Master ATRIDA et les Masters Recherche (Arts, Sociétés et Environnements de la Préhistoire et de la Protohistoire ; Sciences De l’Antiquité ; Etudes Médiévales). L’étudiant doit notamment avoir acquis certaines compétences propres au Master ATRIDA et son dossier sera examiné par la commission d’admission car il y a un nombre limité de places. »
- Et comment faire pour s’inscrire à ce Master ?
« Il faut déposer un dossier de candidature entre le 2 mai et le 2 juin 2018 ! » (cf. plaquette ci-dessous)