Mardi 16 octobre, c’était jour d’inauguration officielle pour la deuxième tranche du bâtiment 31, bâtiment de l’UFR de langues. A 16h, la plaque officielle était drapée, prête à être découverte une demie heure plus tard par Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées, accompagné de Olivier Dugrip, Recteur de Toulouse, de Jean-Luc Moudenc, ancien Maire de cette même ville, et bien sûr, de Jean-Michel Minovez, Président de l’Université Toulouse 2 – Le Mirail.
Des étudiants on ne peut plus souriants on souhaité aux visiteurs, dans quelques unes des langues enseignées à l’Université, la « bienvenue au Mirail« ; le ruban a été découpé, le bâtiment arpenté, et tous se sont retrouvés au Centre de ressources des langues où les discours se sont succédés.
Particularité de cette visite, la deuxième tranche du bâtiment étant en fonction depuis la rentrée universitaire, c’est donc une UFR de langues en action qui a été inaugurée. Les usagers du Centre de ressources interrogés ont assuré ne pas avoir été dérangés par les déambulations de la petite troupe, et encore moins par les poèmes en italien, catalan et espagnol qui ont ponctué le parcours.
L’estrade montée à côté de la banque d’accueil et de prêt, tenue par des moniteurs étudiants imperturbables malgré l’effervescence alentour, a permis aux personnalités d’officialiser avec des mots cette inauguration. Des mots simultanément traduits en langue des signes.
Jean-Michel Minovez s’est félicité de l’étape supplémentaire vers la reconstruction de l’Université que marque l’inauguration de ce « magnifique bâtiment« . Il n’a pas manqué non plus de souligner la réussite de nombreux étudiants de l’UFR de langues, chaque année, aux concours du CAPES et de l’Agrégation. Martin Malvy, au nom du Conseil Régional, a lui répondu à ceux qui accusent les collectivités locales de gabegie que « les soit disant milliards gaspillés par les collectivités locales sont là, dans ce magnifique bâtiment…«
Laissons le mot de la fin à ce même Martin Malvy, cette fois moins prosaïque, qui a confié s’être remémoré, en déambulant dans les couloirs du bâtiment, cette phrase de Goethe : « Qui ne connaît pas les langues étrangères ne connaît rien de sa propre langue …« .