Une rencontre-discussion proposée par Jaime Valenzuela Márquez, professeur à l’Université Catholique du Chili et Franck Gaudichaud, de l’UT2J
Un point sur la situation du Chili, qui vit d’intenses journées de révolte et mobilisations sociales, dans laquelle la jeunesse est particulièrement active.
L’augmentation
du tarif des transports publics à Santiago, la capitale, a été la
goutte d’eau qui a fait déborder le vase d’un mécontentement accumulé
depuis des années. Le rejet d’un modèle social, économique et politique, en partie hérité de la dictature de Pinochet, est désormais massif.
Ce
sont aussi 30 années d’une démocratie aux pieds d’argile qui est au
cœur de ce qui est le plus grand mouvement social depuis la transition,
dans un pays souvent considéré comme « laboratoire du néolibéralisme » en Amérique latine.
Jaime Valenzuela Márquez et Franck Gaudichaud, ont décrits les ressorts de cette mobilisation collective exceptionnelle, ses répertoires d’actions et perspectives possibles. Ils ont présenté également la réponse des partis politiques et des acteurs sociaux organisés, et détaillé l’ampleur de la répression menée par le gouvernement conservateur de Sebastián Piñera, une violence d’Etat sans précèdent depuis 1990.