Doctorante en 3ème année.

Sujet de thèse :

Le jardin imaginal. (Titre provisoire)

Je suis un sculpteur qui arpente le paysage, travaillant in-situ ou en atelier dans un temps différé de l’expérience esthétique. Et je regarde l’eau, les roches, même lorsqu’elles semblent absentes (hygrométrie ambiante, poussière). Je fais alors des gestes simples, parfois accompagnés de technologie, pour révéler ces matériaux en présence et les porter au regard grâce aux dispositifs plastiques.
J’ai l’intuition d’un espace paysager particulier, le jardin imaginal. Je mets en place des dispositifs afin de le révéler, le donner à voir, et le définir, car la sculpture « pense ».
Constitué d’images intimes et mentales, c’est un espace à limiter et investir.
Je me sépare de l’art conceptuel, car cet espace est pour moi matériel, et donc à sculpter, dans sa masse et son volume. Je souhaite soutenir sa potentielle matérialité  grâce aux propos d’Henry Corbin et Roger Penrose.
De nombreux artistes ont déjà établi des analogies « paysagères » entre les images mentales et les mécaniques aqueuses (effet sculpteur), ou les stratifications de la roche et la mémoire (forme), voir l’eau pour le flux des idées (instabilité). Notamment Robert Smithson, Simon Shama et Gaston Bachelard. Il est peut-être possible de recréer là, dans cet espace, des processus de modification de formes, comme par une analogie de l’érosion ?

Préoccupations :

Je souhaiterai échanger directement, par mail, voir effectuer des interviews de personnes pouvant être spécialistes, sur les thématiques suivantes :

– Hypnose, sophrologie et conseil pour trouver des sources sur les images mentales.
– Textes effectuant une analogie entre le paysage et le mental (exemple : mindscape) et ou supposant une possible analogie matérielle, voir évoquant une possible matérialité.
– Confondre les temps (passé, présent et futur)

Doctorante en 1ère année.

Sujet de thèse : 

L’émotionalité des représentations artistiques anthropomorphes non-réalistes : un essai d’esthétique empirique.

Sujet pluridisciplinaire en Art et psychologie cognitive. Je cherche à étudier l’impact émotionnel des représentations artistiques anthropomorphes non réalistes (ex : masques des arts premiers) sur le spectateur. Je me focalise sur les images à expressions faciales. Mon hypothèse est que les figures anthropomorphes non réalistes suscitent plus d’émotion que les figures réalistes. Car, selon la théorie des neurones miroirs, le spectateur imite, au niveau du cerveau et des muscles faciaux, les expressions observées, par ailleurs les expressions des figures non réalistes étant exagérées et non naturelles, l’intensité de l’activité imitative est plus grande d’où une émotion plus importante. Pour la vérification de cette hypothèse, j’envisage d’effectuer des expériences d’électromyographie afin de mesurer l’activité des muscles faciaux des personnes observant des images artistiques anthropomorphes, parfois réalistes et parfois non réalistes et faire une comparaison des résultats.

Préoccupations :

Je souhaiterais avoir un échange avec des doctorants qui travaillent aussi sur des sujets pluridisciplinaires ou qui ont des points communs avec mes principaux axes de recherche.
Je suis à la recherche d’un co-directeur en psychologie cognitive ou  neurosciences, ou du moins d’un soutien dans ces domaines. J’aimerais savoir si il y a des doctorants qui étaient ou qui sont dans le même cas que moi et avoir des idées sur les solutions envisageables.

Proposition :

– Atelier 1 fois toutes les 2 semaines.
– Réunion (sur 1 ou 2 séances) des doctorants travaillant sur des sujets pluridisciplinaires : partage des expériences, discussion des difficultés, échange d’informations utiles, choix d’un thème fédérateur…
– Création de séances à thème regroupant des sujets ou problématiques proches durant lesquels les doctorants concernés peuvent partager leur recherche et discuter leur état d’avancement, relever les problèmes scientifiques rencontrés et débattre les questions soulevées…
– Voir la faisabilité de la participation via skype (ou équivalent) pour les doctorants qui ne pourront pas se déplacer jusqu’à Toulouse.

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Aper’expo

Doctorante – Artiste invitée : Amel Achour BenallegueMercredi 2 Avril 2014
à partir de 17h30
Salle D28 – Maison de la Recherche

Univeristé de Toulouse 2

Découvrez ses travaux en avant-première sur son site : http://amel.benallegue.com

 

L’objectif de cette rencontre est  de nous permettre de mieux nous connaître et, peut-être, de générer des échanges et/ou des projets artistiques ou scientifiques. Tous les doctorants du laboratoire sont donc conviés à répondre au questionnaire que nous proposons ce mois-ci à Béatrice Darmagnac.

Rencontre avec Béatrice Darmagnac

LLA.doc :  Qui est Béatrice Darmagnac ?
jardins_2B.D : J’ai un parcours atypique mêlant des périodes de travail et des périodes d’études. J’ai terminé Le DNSEP option art avec félicitation du jury en 2010, à l’ESA des Pyrénées, site de Tarbes. J’ai fait une année en post diplôme au sein de cette même structure, alors qu’en parallèle je préparais mon Master II Art et Recherche, sous la direction de M. Dominique Clévenot. J’étais enseignante en Arts visuels dans le secondaire. J’ai donc décidé de poursuivre en thèse afin de continuer mon questionnement théorique et pratique dans ce cadre. Aujourd’hui, j’ai une activité artistique d’expositions et de workshops, avec les institutions du milieu de l’art régional et national.
17_cascade48f792LLA.doc : Quelles sont les problématiques développées dans la thèse ? Quelle approche ? Quels enjeux ?
B.D : Je me questionne sur les dispositifs plastiques que j’engage dans ma pratique. Servant de révélateur d’une certaine matérialité in-vue, d’espace en « vide perceptifs », d’une multi-temporalité, j’expose par l’étude d’un corpus d’oeuvre serré de ma production les dispositifs que je mets en place. Sous le questionnement pragmatique du geste, de l’attitude, et de l’apport technologique et technique, je regarde à nouveau ces formes. Les enjeux sont de proposer une prise en compte de la matérialité inframince et latente nous environnant, puis progressivement, de supposer un nouvel espace latent, à investir, à la temporalité particulière. C’est le lieu d’exécution de certaines de mes sculptures : l’espace imaginal.
J’ai une approche transversale art/science/technologie faisant appel à la recherche positiviste (géographie, géologie, hydrologie, astronomie, programmation) et post positiviste (sociologie, art, psychologie). Cette investigation est parfois naturaliste, avec des études de terrains et des actions participatives, afin de fabriquer des outils d’analyses et des pièces plastiques. Résumé et interrogations

 

1.42graines_TarbesLLA.doc : Quels projets (artistiques, scientifiques) souhaiterais-tu développer, explorer, avec d’autres doctorants du laboratoire ?
B.D : – Hypnose, sophrologie et conseil pour trouver des sources sur les images mentales
– Textes effectuant une analogie entre le paysage et le mental (exemple : mindscape) et ou supposant une possible analogie matérielle, voir évoquant une possible matérialité.
– Confondre les temps (passé, présent et futur).

 

 

 

Créations artistique
Jeu d’absence
Graines, chantier, cartel.

 

Je récolte des graines pyrophytes* dans des zones géographiques au climat méditerranéen (Californie, Corse, Afrique du nord).
Le deuxième temps de mon geste est de disséminer ces semences à travers le monde. Je choisis des chantiers, des constructions, afin de les isoler dans des matériaux creux (briques, moellons). Elles sont en dormance.
Je redoute la catastrophe radicale, latente.
Je plante un jardin utopique, invisible aujourd’hui, qui ne pourra éclore que de cet ultime fait.
* dont la dormance est levée par le feu, les acidités de fumées, ou bien les scarifications de l’enveloppe de la graine comme les explosions

Les manifestations auxquelles participent les doctorants du laboratoire

Marion Guyez : « Cirque et Queer ». Colloque international : Une esthétique Queer : Transgression et subversion dans la littérature et les arts. Le jeudi 3 avril 2014, à 9h30. Salle Kantor, 56 rue Taur, Département d’art&com de l’UTM.


Anne Pellus : Le bal des renversements dans Baron samedi d’Alain Buffard : hybridation artistique et subversion des identités sur la scène chorégraphique. Colloque international : Une esthétique Queer : Transgression et subversion dans la littérature et les arts. Le jeudi 3 avril 2014, à 15h15. Salle Kantor, 56 rue Taur, Département d’art&com de l’UTM.


Sabrina Nina Medouda : « Migrations génériques dans « Loin de mon père » de Véronique Tadjo ». Séminaire : Migrations postcoloniales / transatlantiques des genres littéraires. Le 10 avril 2014, de 16h à 18h. Salle C26, Maison de la Recherche, Université de Toulouse 2 Le Mirail.


Anne Pellus : « Agencements, dispositifs, dramaturgies dans les arts performatifs ». Séminaire : Vers un lexique des arts performatifs. Le 19 mai 2014, de 14h à 16h. Salle D30. Maison de la Recherche, Université de Toulouse 2 Le Mirail.

L’École des Docteurs de Toulouse propose aux doctorants un dispositif de soutien à la mobilité, dont l’objectif est de faciliter les séjours à l’international.

Candidature à adresser avant le Mardi 13 mai 2014
Dossier de candidature ici