2017-05-ROBERT

Archéologie du paysage et géographie :

entre observation, transferts et co-constructions

Sandrine ROBERT

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Résumé

Autant que le concept d’espace, celui de temps semble avoir régi les relations entre archéologie du paysage et géographie depuis la fin du XIXe siècle. On peut dégager une première période qui lie géographie et sciences historiques dans une perception cyclique de la dynamique des formes. À partir des années 1960, les complémentarités théoriques apparaissent plus difficiles car le modèle explicatif change en géographie, favorisant la vision d’un présent qui n’est plus lié dynamiquement au passé. Depuis les années 1990, la théorie de l’auto-organisation et le concept de la résilience, en introduisant le temps comme agent à part entière des organisations, rendent à nouveau propices les co-constructions théoriques.

Pour citer cet article

Robert S., 2017 – Archéologie du paysage et géographie : entre observation, transferts et co-constructions, dans Boissinot P. (dir.), Archéologie et sciences sociales, Université Toulouse Jean Jaurès, P@lethnologie, 9, 53-62.