Le rayonnement de l’Université Toulouse II – Le Mirail
Une réflexion sur « Le rayonnement de l’Université Toulouse II – Le Mirail »
A propos de ce thème, je voudrais attirer l’attention sur l’importance, pour le rayonnement de notre université, de renforcer la réflexion, la communication et l’information, dans nos assises, à propos d’un service qui assure, en grande partie son rayonnement au niveau régional et national : le service de formation continue! Créé dans les années 80, ce service a mis longtemps à trouver les ressources et les dynamiques nécessaires à son développement. Michel Fournet en a trouvé dès 1991, les clés. Et, à la fin de son mandat de directeur de la FC de l’UTM, nous étions parmi les FC les plus dynamiques en France (2 ou 3ème position), loin devant certaines universités, insérées pourtant dans un contexte universitaire plus favorable matériellement! S. Alava a réussi à maintenir cette position. H. le Prieult est donc en charge de faire valoir cette réussite!
Il me semble que la mission de FC de l’UTM est tout à fait considérée comme une réussite à l’extérieur de l’université, mais qu’elle est largement ignorée à l’interne.
Je voudrais participer à une réflexion sur la place de l’université dans un monde où la formation n’est plus réservée seulement aux jeunes adultes sortant du lycée, et où la formation-tout-au-long-de-la-vie, formation professionnelle continue, éducation permanente, depuis des années déjà, est passée dans les moeurs. Je suis sûr qu’une université sans service FC dynamique perdrait en rayonnement auprès des entreprises publiques ou privées, des instances politiques, des associations,…
Or, si nous voulons conserver ce rayonnement, il s’agit de mieux penser les spécificités de ce service en général et des stratégies didactiques particulières, nécessaires à ce type de public, à ce type d’interventions, à ce type d’objectifs d’apprentissage. Et cette réflexion ne peut se contenter de quelques poncifs relevant de modes ponctuelles ou de paresse mentale!
Non, la FC ne peut pas être pensée comme la formation initiale (qu’elle soit professionnelle ou non)!
Non la formation continue ne peut se suffire de quelques techniques d’information et de communication à distance, si perfectionnées soient-elles! La formation à distance doit être considérée comme un plus et non comme faisant office de seule stratégie didactique!
Oui, elle nécessite une vraie coordination entre le milieu universitaire et les milieux extérieurs partenaires de la formation. Et cette fonction n’est pas celle des enseignants-chercheurs! Elle n’existe pas à l’heure actuelle en tant que telle, même si le statut de Past ou d’Ingénieur d’Etude peut en tenir momentanément lieu!
Oui, elle peut permettre l’élaboration de nombreuses passerelles avec le monde du travail extérieur à l’université! Et ces passerelles nécessitent une négociation et un entretien constants.
Oui, notre région, ses divers types d’entreprises (privées, publiques, associatives, coopératives, …) a tout à gagner à s’appuyer aussi sur l’université pour assurer des formations continues de qualité, qui permettent de penser le monde (y compris professionnel) sur le mode critique : des formations par la recherche et à la recherche.
Comptez le nombre de chercheurs de l’UTM qui sont passés par la formation continue (universitaire ou non d’ailleurs), vous serez surpris!
Je suis sûr que nombre d’organismes extérieurs à la fac espèrent un développement de notre potentiel de formation continue. Aidons H. le Prieult à développer l’oeuvre de ses prédécesseurs!
Je suis, bien entendu prêt à participer à toute commission sur ce thème!
Patrice Bouyssières
A propos de ce thème, je voudrais attirer l’attention sur l’importance, pour le rayonnement de notre université, de renforcer la réflexion, la communication et l’information, dans nos assises, à propos d’un service qui assure, en grande partie son rayonnement au niveau régional et national : le service de formation continue! Créé dans les années 80, ce service a mis longtemps à trouver les ressources et les dynamiques nécessaires à son développement. Michel Fournet en a trouvé dès 1991, les clés. Et, à la fin de son mandat de directeur de la FC de l’UTM, nous étions parmi les FC les plus dynamiques en France (2 ou 3ème position), loin devant certaines universités, insérées pourtant dans un contexte universitaire plus favorable matériellement! S. Alava a réussi à maintenir cette position. H. le Prieult est donc en charge de faire valoir cette réussite!
Il me semble que la mission de FC de l’UTM est tout à fait considérée comme une réussite à l’extérieur de l’université, mais qu’elle est largement ignorée à l’interne.
Je voudrais participer à une réflexion sur la place de l’université dans un monde où la formation n’est plus réservée seulement aux jeunes adultes sortant du lycée, et où la formation-tout-au-long-de-la-vie, formation professionnelle continue, éducation permanente, depuis des années déjà, est passée dans les moeurs. Je suis sûr qu’une université sans service FC dynamique perdrait en rayonnement auprès des entreprises publiques ou privées, des instances politiques, des associations,…
Or, si nous voulons conserver ce rayonnement, il s’agit de mieux penser les spécificités de ce service en général et des stratégies didactiques particulières, nécessaires à ce type de public, à ce type d’interventions, à ce type d’objectifs d’apprentissage. Et cette réflexion ne peut se contenter de quelques poncifs relevant de modes ponctuelles ou de paresse mentale!
Non, la FC ne peut pas être pensée comme la formation initiale (qu’elle soit professionnelle ou non)!
Non la formation continue ne peut se suffire de quelques techniques d’information et de communication à distance, si perfectionnées soient-elles! La formation à distance doit être considérée comme un plus et non comme faisant office de seule stratégie didactique!
Oui, elle nécessite une vraie coordination entre le milieu universitaire et les milieux extérieurs partenaires de la formation. Et cette fonction n’est pas celle des enseignants-chercheurs! Elle n’existe pas à l’heure actuelle en tant que telle, même si le statut de Past ou d’Ingénieur d’Etude peut en tenir momentanément lieu!
Oui, elle peut permettre l’élaboration de nombreuses passerelles avec le monde du travail extérieur à l’université! Et ces passerelles nécessitent une négociation et un entretien constants.
Oui, notre région, ses divers types d’entreprises (privées, publiques, associatives, coopératives, …) a tout à gagner à s’appuyer aussi sur l’université pour assurer des formations continues de qualité, qui permettent de penser le monde (y compris professionnel) sur le mode critique : des formations par la recherche et à la recherche.
Comptez le nombre de chercheurs de l’UTM qui sont passés par la formation continue (universitaire ou non d’ailleurs), vous serez surpris!
Je suis sûr que nombre d’organismes extérieurs à la fac espèrent un développement de notre potentiel de formation continue. Aidons H. le Prieult à développer l’oeuvre de ses prédécesseurs!
Je suis, bien entendu prêt à participer à toute commission sur ce thème!
Patrice Bouyssières