Petite Eglise

Pendant quatre générations, les catholiques qui ont refusé la Révolution Française et le Concordat de Napoléon, ont vécu, jusqu’en 1911, séparés des autorités religieuses et administratives.

Pour commémorer leur insertion religieuse et citoyenne, une journée souvenir rappelant la position des « Enfarinés » a eu lieu à Mourjou (Cantal : http://www.mourjou.com/)

Cf Programme

Violence et intolérance : peut-on tirer des leçons de l’histoire ?

A l’Institut Catholique de Toulouse, 31 rue de la Fonderie, samedi 26 mars de 9h30 à 12h30.

Dans un monde où règne la violence, quelles valeurs sont mises en avant dans les débats qui animent notre société, quelles valeurs sont défendues par les jeunes et quelles valeurs, nous adultes, voulons-nous transmettre ?

Avec :

• Didier Foucault, Professeur d’histoire, Chercheur à l’UFR d’Histoire de l’Université de Toulouse-Le Mirail
• Abdellatif Mellouki, animateur de quartier à Toulouse-Bagatelle, élu au Conseil régional du culte musulman
• Edouard Kovac, philosophe

Pour tout renseignement, tél : 06 15 91 94 49

Site du SIF

Colloque de Grenoble

juin 2011

« Validation du croire dans l’interaction »,

http://www.afs-socio.fr/
http://www.afs-socio.fr/rt43.html
Responsables :
claude.dargent(at)sciences-po.fr ;
yannick.fer(at)gsrl.cnrs.fr ;
r.liogier(at)gmail.com
RT43: Sociologie et religions, Mutations religieuses et changements sociaux
« La mobilité sociale et les déplacements de populations imposent aux individus comme aux institutions (églises ou associations) d’innover les formes de validation du croire: la communication proposée compare trois types de regroupements interreligieux suivis par observation participante depuis une dizaine d’années : les temps forts organisés par les adhérents du Groupe départemental d’amitié islamo-chrétien, les rencontres et débats régionaux de militants organisés dans le Service incroyance et Foi et des groupes bibliques oecuméniques délaissant les paroisses traditionnelles. Les espaces différents, les préoccupations et le fonctionnement de ces trois lieux de rencontre interreligieux manifestent la volonté de sortir de tout schématisme ou traditionalisme sclérosé, en gardant, aux dire des adeptes de ces groupes, une partie du patrimoine traditionnel de leur héritage religieux.
Ces relations entre des adeptes de diverses appartenances montrent des lieux, des fréquences et des pratiques originales en ce qu’elles organisent des rencontres avec des fidèles d’autres confessions: la mise en scène et le souci de se faire comprendre apportent des formes de dialogue et d’interrogation qui peuvent entraîner l’abandon ou la modification de certaines croyances, des changements d’affiliation ou de pratiques religieuses. La mise à distance que permet la typologie de ces processus apporte au sociologue une source riche d’interrogation théorique quant aux dynamiques de résistance ou d’entraînement que produit le changement social. La constitution de parcours spécifiques, que révèlent des biographies significatives ou des entretiens semi-directifs permet d’illustrer les recompositions, déviances ou conversions des contenus et des manières de croire. »