Entre le début des fouilles en 2006 et la dernière campagne menée en 2019, 120 000 tessons d’amphores ont été découverts, ce qui représente 600 amphores entières sur les 1 500 m² d’emprise de fouille. Rapporté à l’échelle du site entier, cela représenterait pas moins de 28 200 amphores importées sur le plateau de la Sioutat, au cours de son occupation. L’étude des amphores permet de nous renseigner sur le commerce des produits qu’elles transportent, mais également sur leur éventuelle réutilisation. La plupart des amphores retrouvées à Roquelaure sont des amphores italiques, dites « Dressel 1», importées d’Italie et remplies de vin. Une fois ce dernier consommé, les amphores vides étaient jetées dans des dépotoirs ou réutilisées sous diverses formes. À Roquelaure, les amphores sont réutilisées notamment dans le domaine de la construction. Vidées, jetées et brisées, les morceaux d’amphores sont ensuite disposés à plat pour constituer un dallage, appelé radier, qui joue un rôle d’isolant et de drain. Ce radier était ensuite recouvert de terre battue, afin de terminer le sol. Lors des fouilles, la découverte de ces radiers et des trous de poteau qui y sont associés permet aux archéologues d’identifier les différents bâtiments et leur organisation.#Archeorama
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