Une campagne de fouille à Roquelaure dure généralement entre 4 et 6 semaines sur le terrain. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Lorsqu’une campagne de fouille est organisée, il faut savoir qu’il y a beaucoup de travail en amont, afin de préparer le chantier (constituer une équipe, préparer la logistique une fois sur place…), puis il y a le travail sur le terrain, ainsi qu’en aval, avec le traitement des données et la rédaction d’un rapport de fouille. Il faut ensuite recommencer pour l’année suivante. #Archeorama
DAO – Anaïs Denysiak
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 7 : 13 années de fouilles, ça demande de l’organisation et de la préparation.
On souhaite d’ailleurs les remercier, pour leur implication, leur travail sur le terrain et leur motivation. Sans eux rien de cela n’aurait été possible. Ils ont permis à la fouille de perdurer 13 longues années !!! Tous bénévoles, les fouilleurs de Roquelaure sont pour beaucoup étudiants en archéologie et viennent d’un peu partout.
2006 : Laurence Alberghi (Toulouse), Linda Boutoille (Paris), Géraldine Camagne (Toulouse), Jean-Philippe Ferrères (Toulouse), Daniel Ferry (Auch), Charlotte Giraudo (Pau), Nicole Murat, Florent Ruzzu (Toulouse).
2007 : Alexandre Bertaud (Bordeaux), Margot Borderon (Nantes), Marion Bouchalais (Rennes), Linda Boutoille (Beauvais), Géraldine Camagne (Toulouse), Claude Cantournet (Toulouse), Audrey Coiquaud (Toulouse), Anaïs Denysiak (Toulouse), Myriam Escard (Toulouse), Jean-Philippe Ferrères (Toulouse), Chantal Groulard (Bordeaux), Thomas Le Dreff (Toulouse), Coralie Portenart (Toulouse), Stéphane Roche (Toulouse), Hind Safraoui (Nantes), Gaëlle Tendraien (Clermont-Ferrand), Tewfik Terki (Montpellier), Isabelle Thebault (Toulouse).
2008 : Alexandre Bertaud (Toulouse), Margot Borderon (Nantes), Géraldine Camagne (Toulouse), Mathilde Camagne (Toulouse), Claude Cantournet (Toulouse), Audrey Coiquaud (Toulouse), Pierre Dejarnac (Toulouse), Anaïs Denysiak (Toulouse), Jean-Philippe Ferrères (Toulouse), Anna Gfeller (Toulouse), Charlotte Giraudo (Pau), Chantal Groulard (Bordeaux), Thomas Le Dreff (Toulouse) Justine Mas (Aix-en-Provence), Diane Peyrot (Toulouse), Coralie Portenart (Toulouse), Justine Robert (Toulouse), Matthieu Soler (Toulouse), Gaëlle Tendraien (Clermont-Ferrand), Isabelle Thebault (Toulouse).
2011 : François Arbelet (Toulouse), Pierre-Emmanuel Beau (Toulouse), Manon Bier (Toulouse), Audrey Coiquaud (Charente-Maritime), Arnaud Colin (Saint-Lary), Loussia Datos (Toulouse), Eléonore de Castro (Toulouse), Magali Dejoux (Toulouse), Marie-Caroline Di Palma (Toulouse), Henri Dupont (Miélan), Anne-Laure Edme (Dijon), Yann Esseul (Angers), Elodie Facq (Paris), Jean-Philippe Ferrères (Toulouse), Charlotte Giraudo (Pau), Guillaume La Rosa (Nice), Samantha Irigoy (Toulouse), Antoine March (Toulouse), Thomas Marday (Bordeaux), Justine Mas (Aix-en-Provence), Caroline Masset (Agen), Laura Morisson (Dijon), Marine Pascal (Montpellier), Mathilde Petit (Dijon), Alice Piton (Toulouse), Alexandra Rio (Toulouse), Manon Sarda (Toulouse), Sébastien Simioni (Toulouse), Sophie Vora-Malpel (Toulouse), Elodie Zanardo (Toulouse).
2012 : Chloé Blanchard (Poitiers), Marc Bouchain (Pau), Audrey Coiquaud (Charente-Maritime), Lisa Camacho (Toulouse), Eléonore de Castro (Toulouse), Guillaume Caubet (Albi), Elizabeth Celhay (Toulouse), Loussia Datos (Toulouse), Marie-Caroline Di Palma (Toulouse), Henri Dupont (Miélan), Anne-Laure Edme (Dijon), Yann Esseul (Angers), Elodie Facq (Paris), Jennifer Frederico (Bordeaux), Charlotte Giraudo (Pau), Claire Guillaume (Pau), Antoine March (Toulouse), Laura Morisson (Dijon), Pierre Péfau (Toulouse), Nicolas Pérez (Toulouse), Iris Pingeon (Toulouse), Alice Piton (Toulouse), Magali Pomente (Pau), Pauline Ramis (Toulouse), Valentin Sarran (Fleurance), Joëlle Sawané (Bordeaux), Mathieu Scapin (Toulouse), Louise Vincent (Pau), Mickaël Xompero (Toulouse).
2013 : Jérémy Bonner (Toulouse), Marc Bouchain (Pau), Kévin Bouchité (Strasbourg), Audrey Coiquaud (Charente- Maritime), Lisa Camacho (Toulouse), Benjamin Caparroy (Pau), Clément Cazalet (Pau), Claire Chanteraud (Bordeaux), Jean-Guillaume Chometton (Toulouse), Eléonore de Castro (Toulouse), Frédéric De Pinho (Foix), Henri Dupont, Anne-Laure Edme (Dijon), Jean-Philippe Ferrères (Toulouse), Cyril Herpin (Castres), Elisa Hamoudi (Montpellier), Morgane Le Mée (Toulouse), Stéphanie Lemaitre (Toulouse), Mary Le Plat (Toulouse), Adrien Maguy (Nantes), Brigitte Martel (Toulouse), Laura Morisson (Dijon), Pauline Mounier (Toulouse), Marion Nouvel (Toulouse), Pierre Péfau (Toulouse), Nicolas Pérez (Toulouse), Rachel Pinaud (Toulouse), Iris Pingeon (Toulouse), Alice Piton (Toulouse), Emmanuel Pui (Marseille), Pauline Ramis (Toulouse), Manon Sarda (Paris), Valentin Sarran (Fleurance), Mathieu Scapin (Toulouse), Thomas Soubira (Toulouse), Mickaël Xompero (Toulouse).
2015 : Gaëlle Audebert (Bordeaux), Lucie Barbarin (Poitiers), Pierre-Emmanuel Beau (Toulouse), Victoria Borgen (Bordeaux), Marc Bouchain (Pau), Fabien Buffet-Desfard (Paris), Claire Chanteraud (Bordeaux), Audrey Coiquaud (Charente-Maritime), Amandine Davant (Toulouse), Henri Dupont (Miélan), Charlotte Giraudo (Carcassonne), Joris Ufkes (Toulouse), Adrien Maguy (Nantes), Rémy Martinez (Lyon), Julien Ménélec (Nantes), Pauline Mounier (Toulouse), Marion Nouvel (Toulouse), Rachel Pinaud (Montpellier), Iris Pingeon (Toulouse), Alice Piton (Toulouse), Sara Pols (Perpignan), Valentin Sarran (Fleurance), Sarah Serres (Paris), Thomas Soubira (Toulouse), Euan Wall (Montpellier), Mickaël Xompero (Toulouse).
2018 : Manon Balmain (Toulouse), Caroline Benazet (Toulouse), Paula Budo i Rosa (Barcelone), Kévin Bouchité (Montpellier), Ruben Castillo La Torre (Barcelone), Amélie Challier (Bordeaux), Marion Claude (Montpellier), Natacha Costa (Toulouse), Anaïs Denysiak (Toulouse), Valentin Dubois (Toulouse), Nicolas Duthoit (Toulouse), Henri Dupont (Miélan), Laurette Fromentin (Strasbourg), Nicolas Herreyre (Bordeaux), Wilfried Labarthe (Bordeaux), Léa Laurent (Pau), Adrien Maguy (Nantes), Gaëlle Meynieux (Toulouse), Pauline Mounier (Toulouse), Marion Nouvel (Toulouse), Loïc Perchey (Nantes), Amandine Réaud (Bordeaux), Eugénie Ripoll (Toulouse), Raphaël Rivaud (Bordeaux), Thomas Roussel (Auch), Kelly Saint-Cyr (Toulouse), Joanna Sezol (Paris), Thomas Soubira (Toulouse), Valentin Soulié (Toulouse), Eugénie Thomas (Toulouse), Mickaël Xompero (Toulouse), Arnaud Ziegelmeyer (Toulouse) et André.
2019 : Arnaud Aberlenc (Montpellier), Luca Banchetti (Aix-en-Provence), Laura Barataud (Bordeaux), Jeanne Bouchet (Clermont-Ferrand), Kévin Bouchité (Montpellier), Paula Budo i Rosa (Barcelone), Ruben Castillo La Torre (Barcelone), Lison Chassaing (Toulouse), Marion Claude (Montpellier), Guillaume Cordier (Bordeaux), Jocelyn Corler (Bordeaux), Sarah Deltenre (Paris), Nicolas Duthoit (Toulouse), Géraldine Fonck (Bruxelles), Claire Gardes (Bruxelles), Ombline Grosbois (Nantes), Angélique Guigner (Montpellier), Elisabeth Henry (Québec), Nicolas Herreye (Bordeaux), Wilfried Labarthe (Bordeaux), Léa Laurent (Pau), Thomas Le Dreff (Toulouse), Alexandre Lemaire (Toulouse), Adrien Maguy (Nantes), Caroline Marchand (Bordeaux), Gaëlle Meynieux (Toulouse), Pauline Mounier (Toulouse), Marion Nouvel (Toulouse), Kevin Parachaud (Bordeaux), Pierre Péfau (Toulouse), Loïc Perchey (Nantes), Martin Pilard (Bordeaux), Amandine Réaud (Bordeaux), Eugénie Ripoll (Toulouse), Thomas Roussel (Auch), Marie Saint-Arnoult (Toulouse), Arnaud Saura-Ziegelmeyer (Toulouse), Joanna Sezol (Paris), Sandra Sinicropi da Silva (Genève), Matthieu Soler (Toulouse), Joris Ufkes (Toulouse), Mickaël Xompero (Toulouse), Fares Zemzemi (Genève).
DAO – Thomas Le Dreff
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 6 : 13 années de fouilles, et de fouilleurs 173 PERSONNES SONT VENUES FOUILLER AU MOINS UNE ANNÉE
1 300 objets découverts. Le site de Roquelaure a livré un grand nombre d’objets, en os, en métal, en céramique. Chacun de ces objets nous permet d’en apprendre plus sur la vie quotidienne de ceux qui les ont fabriqués, utilisés, cassés et perdus. Les fibules, en fer, en argent ou en bronze servaient à fixer les vêtements. Les fusaïoles et pesons en terre cuite étaient utilisés dans le travail du textile. Les couteaux ou outils en métal, dont la fonction reste quelquefois incertaine, étaient courants. Quelques monnaies ont été découvertes sur le site, ainsi qu’un probable coin monétaire lors de la campagne de 2019. Ce dernier servait à frapper la monnaie. Cet objet est un indice supplémentaire sur la place prépondérant du site de la Sioutat dans le territoire auscitain.#Archeorama
Réalisation – Marion Nouvel
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 5 : 13 années de fouilles, ça représente beaucoup de mobilier à laver, trier, et étudier ! (4) LES OBJETS DE LA VIE QUOTIDIENNE
110 000 fragments de céramique. La céramique est un bon indicateur chronologique. En effet, le céramologue, spécialiste de la céramique, peut dater une couche stratigraphique en comparant les différents fragments de céramiques présents. Pour cela, il va comptabiliser les morceaux, regarder la couleur de la pâte et du vernis s’il y en a un, vérifier la présence d’un décor, comparer les formes observées – bord, lèvre, fond, panse -, afin de déterminer de quelle céramique il s’agit, un pot de stockage, une assiette, un pot à cuire, une passoire… Une fois tous ces éléments établis, il pourra dater les différentes céramiques et par conséquent, le niveau sédimentaire duquel elles sont issues. On retrouve sur le site de Roquelaure différents types de vaisselle céramique. Les vases à usage quotidien, sont essentiellement des productions régionales ou locales que l’on retrouve dans toutes les maisons. À l’inverse, les vases importés (du Languedoc, d’Espagne ou d’Italie), que l’on peut qualifier de luxe ou de semi-luxe, sont plutôt réservés aux populations les plus aisées. La céramique permet ainsi de renseigner sur le statut social et économique de la population.#Archeorama
Réalisation – Marion Nouvel
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 5 : 13 années de fouilles, ça représente beaucoup de mobilier à laver, trier, et étudier ! (3) LA CERAMIQUE
Depuis le début de ce programme de recherche en 2006, le site de Roquelaure a livré 3 squelettes d’immatures. Tous trois ont été découverts lors de la campagne de fouilles de 2018, en l’espace d’une journée. À l’époque gallo-romaine, alors que les adultes sont enterrés dans les nécropoles, situées en périphérie des zones habitées, les enfants décédés en bas âge étaient quant à eux souvent enterrés le long des murs ou sous le sol des habitations ou bâtiments. Certaines sépultures pouvaient même être scellées par le mur de fondation du bâtiment. Ce traitement particulier réservé aux nouveau-nés décédés semble être lié au fait que dans les premières jours/mois de vie d’un nouveau-né, le risque de décès étant grand, ce dernier n’est pas considéré comme membre à part entière de la société à laquelle il est rattaché. Cette intégration intervient après un certain délai, qui se fait en plusieurs étapes marquées par des évolutions biologiques et morphologiques.#Archeorama
Réalisation – Marion Nouvel
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 5 : 13 années de fouilles, ça représente beaucoup de mobilier à laver, trier, et étudier ! (2) LES SEPULTURES
80 000 fragments de faune ont été retrouvés à Roquelaure. Sur le site de Roquelaure, le mobilier archéologique est dans un état de conservation exceptionnel. Les restes de faune en sont un bel exemple. Une fois fouillés et prélevés, les os vont être lavés puis triés et étudiés par l’archéozoologue. Ce dernier, spécialiste des os animaux, va les trier et les comparer à d’autres restes. Il va pouvoir déterminer l’espèce, le nombre d’individus présents, l’âge, le sexe, mais il va également pouvoir renseigner si l’animal a été élevé, chassé, découpé, consommé, utilisé comme bête de somme.Les habitants du site de Roquelaure consomment principalement du porc, du mouton et de la chèvre, ainsi que plus ponctuellement du bœuf ou du poulet. Les ossements retrouvés semblent indiquer qu’il s’agit d’un site dit «consommateur» où l’activité de boucherie est délocalisée en dehors des quartiers d’habitations et qu’il s’agit d’une population plutôt aisée.#Archeorama
Réalisation – Marion Nouvel
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 5 : 13 années de fouilles, ça représente beaucoup de mobilier à laver, trier, et étudier ! (1) LA FAUNE
Entre le début des fouilles en 2006 et la dernière campagne menée en 2019, 120 000 tessons d’amphores ont été découverts, ce qui représente 600 amphores entières sur les 1 500 m² d’emprise de fouille. Rapporté à l’échelle du site entier, cela représenterait pas moins de 28 200 amphores importées sur le plateau de la Sioutat, au cours de son occupation. L’étude des amphores permet de nous renseigner sur le commerce des produits qu’elles transportent, mais également sur leur éventuelle réutilisation. La plupart des amphores retrouvées à Roquelaure sont des amphores italiques, dites « Dressel 1», importées d’Italie et remplies de vin. Une fois ce dernier consommé, les amphores vides étaient jetées dans des dépotoirs ou réutilisées sous diverses formes. À Roquelaure, les amphores sont réutilisées notamment dans le domaine de la construction. Vidées, jetées et brisées, les morceaux d’amphores sont ensuite disposés à plat pour constituer un dallage, appelé radier, qui joue un rôle d’isolant et de drain. Ce radier était ensuite recouvert de terre battue, afin de terminer le sol. Lors des fouilles, la découverte de ces radiers et des trous de poteau qui y sont associés permet aux archéologues d’identifier les différents bâtiments et leur organisation.#Archeorama
Réalisation – Marion Nouvel
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 4 : 13 années de fouilles, ça représente : 10 tonnes d’amphores
En archéologie, lorsque l’on fouille, on détruit. C’est pourquoi, il est nécessaire pour les archéologues d’enregistrer toutes les données. La longue occupation du plateau de Roquelaure est visible grâce au millefeuille des couches sédimentaires qui se succèdent au cours des siècles. On appelle ça la stratigraphie. Chacune de ces couches sédimentaires va se voir attribuer un numéro d’US – Unité Stratigraphique. Ce numéro servira de référence à tout ce qui y est associé (mobilier archéologique, photos, relevés). Toutes ces informations sont récoltées afin qu’une fois la fouille terminée, les archéologues puissent restituer la réalité du site, au travers du mobilier, des descriptions, photos et relevés réalisés sur le terrain. Les fiches US permettent de rassembler un maximum d’informations sur les différentes couches stratigraphiques, qu’il s’agisse de niveaux d’occupation (sols, préparation de sol, niveau de circulation…), de remblais ou encore de structures (trous de poteaux, fosses, foyer, four, tranchées, murs…). Chaque US est localisée à l’aide de croquis, prise en photo, mesurée, dessinée, le sédiment est décrit et le mobilier archéologique est prélevé…#Archeroama
Réalisation – Marion Nouvel
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 4 : 13 ans de fouilles, ça représente :
Dans un premier temps, la terre a été déplacée avec la pelle mécanique pour atteindre les niveaux archéologiques, puis à l’aide de pioches, pelles, seaux, truelles et brouettes. Les déblais ont ensuite été répartis de part et d’autre de la zone de fouille. Afin de protéger le site et les vestiges des intempéries, les archéologues mettent en place, entre chaque campagne de fouilles, de grandes bâches maintenues par des centaines de pneus.#Archeorama
Réalisation – Marion Nouvel
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 4 : 13 ans de fouilles sur le terrain, ça représente :
Sur le terrain, tout est enregistré, et mesuré. Les archéologues se servent de mètres ruban et décamètres, mais également d’une lunette, fixée sur un trépied, et d’une mire (grande règle) qui leur permet de calculer et restituer l’altitude des différents éléments sur le chantier et dans l’espace. Une fois la fouille sur le terrain terminée, toutes ces données permettent une restitution en 3 dimensions du site archéologique et de ses vestiges.#Archeorama
DAO – Marion Nouvel
Publié dansLa Sioutat-Roquelaure, Les JEA|Commentaires fermés sur Roquelaure – La Sioutat – 3 : 13 ans de fouilles, sur le terrain, ça signifie … des outils pour tout et pour tous (2)
