Lors de la fouille, les archéologues sont amenés à utiliser un grand nombre d’outils. De la pelle mécanique à la pioche et la pelle, lorsqu’il y a des niveaux de remblais à évacuer, aux outils de dentistes et pinceaux, pour les sépultures ou éléments fragiles, en passant par la truelle, le sceau et la balayette, outils emblématiques, l’archéologue choisit l’outil en fonction de ce qu’il fouille ! #Archeorama
2006 – 2019 (pour les forts en maths, on précise qu’il y a eu une année d’interruption en 2014) #Archeorama
Le site ne semble ensuite plus susciter l’intérêt des chercheurs avant les années 1980. Catherine Petit consacre alors une campagne de prospection pédestre et aérienne au territoire communal en 1987. A cette occasion, elle met en évidence, à travers une photographie aérienne, le plan complet de l’édifice reconnu dans les années 1960. Il s’agit en réalité d’un bâtiment beaucoup plus important, formé de quatre ailes donnant sur une cour centrale. Depuis 2006-2007, le site fait l’objet d’un programme de recherches d’envergure, piloté par l’UMR 5608-TRACES toujours en cours. Les campagnes de sondages et de fouilles ont levé le voile sur le remarquable potentiel archéologique du plateau. #Archeorama
L’établissement de hauteur de La Sioutat est connu depuis la fin du XVIIIe s. Ainsi, Jean-François de Montégut rapporte l’existence dans la commune d’importants vestiges romains, dont au moins une partie correspond à des bains. Par la suite, une première campagne de fouilles conduite dans les années 1960 révéla la présence d’un bâtiment antique de la période augustéenne et d’un mobilier présentant quelques éléments protohistoriques. Les strates inférieures ayant été considérées comme détruites, les travaux furent interrompus. #Archeorama
L’archéologie programmée permet de compléter les résultats de l’archéologie préventive en ciblant des zones peu soumises à des projets d’aménagements. En pleine campagne ariégeoise, le comblement de cette fosse a livré le corpus de céramique le plus important de la vallée de la Lèze (plus d’un millier de tessons), caractéristique de la vie quotidienne au milieu du IIe s. ap. J.-C. Plus de 300kg de briques et de tuiles à rebords complètent le comblement. #Archeorama
Une opération de sondage comprend toujours, mais alors toujours, son lot de surprises. Cette fois-ci, après avoir mis à jour un sol en mortier romain sur l’ensemble de la surface d’un sondage de 2,5 m de côté, il avait été décidé de continuer la fouille sur la moitié de l’emprise. Ainsi est apparu à notre grande surprise, sous 15 cm de mortier, un canal de chauffage au sol intact recouvert de dalles de 52 cm de côté (hypocauste de type rayonnant pour les connaisseurs), probablement daté du IVe s. ap. J.-C. ! #Archeorama
Une opération de sondage comprend toujours son lot de surprises. Ici, la parcelle avait révélé de très nombreux vestiges d’habitat d’époque romaine sur 100 m², à un endroit à l’écart des autres traces d’occupations de la vallée. Résultats des vestiges en place : 3 imbrex (tuile canal) antiques… mais néanmoins relevées en photogrammétrie !#Archeorama
En plus des informations récoltées auprès des exploitants agricoles, certaines rencontres fortuites se sont avérées très étonnantes et riches en informations. Ainsi, des travaux très anciens avaient révélé du mobilier, comme ces amphores du Ier s. av. J.C., qui n’attendaient qu’à se faire inventorier ! #Archeorama
Depuis 2015, 60 exploitants nous ont gentiment donné l’autorisation de prospecter sur leurs parcelles (en rose) : merci à eux ! Nous avons ainsi pu couvrir plus de 1200 Ha (en bleu). #Archeorama
Afin de renouveler les connaissances archéologiques d’une période sur un terroir particulier, le moyen le plus efficace consiste à faire des enquêtes orales auprès des exploitants agricoles lors de nos demandes d’autorisations, puis de prospecter exhaustivement le territoire. Nous marchons en ligne sur les champs labourés en communiquant sur les éléments anthropiques que nous observons : « BRIQUEEEEETTTE ». Avec un rythme d’une semaine par an depuis 2015, avec une équipe de 8 à 10 prospecteurs, il y a plus de 2000h de marche cumulée au compteur !#Archeorama
