Les Roswita


Le groupe s’est formé à l’issue des Premières Rencontres du Théâtre Espagnol de Toulouse qui ont eu lieu en avril 2000. A cette époque, il n’y avait guère d’intérêt pour l’écriture dramatique de l’après-franquisme dans l’Université. L’an 2000 paraissait donc le moment propice à une rencontre entre spécialistes. C’est ainsi que la plupart des chercheurs contactés, en réalité toutes des chercheuses, sont venus au rendez-vous des Premières Rencontres du Théâtre Hispanique à Toulouse.

La qualité scientifique des intervenant(e)s, leur engagement passionné face au domaine encore vierge du théâtre espagnol contemporain ont imposé, comme une évidence, la création d’une équipe, immédiatement nommée par José Sanchis Sinisterra : « Roswita ». Selon lui, Roswitha, religieuse allemande du XIe siècle, première dramaturge femme européenne, mathématicienne, était le nom idéal pour un groupe composé pour l’instant exclusivement de femmes. Très vite, il fut décidé de ne pas s’intéresser simplement à l’Espagne, mais aussi à l’Amérique latine, puisque deux fondatrices du groupe étaient spécialistes de théâtre argentin et cubain.

À partir de cet acte fondateur de Toulouse, la gestation de Roswita a été de courte durée et dès juillet, son domaine de recherche (le théâtre hispanique contemporain depuis les années 60), son espace (les chercheurs, rattachés à leur laboratoire d’origine, sont rattachés au laboratoire toulousain), sa structure, ses actions étaient précisées. Le bureau de Roswita reste, pour l’instant, féminin et réunit des chercheuses de différentes universités françaises, sans distinction hiérarchique.

 

Antonia Amo Sánchez (Université d’Avignon)

Dominique Breton (Université Bordeaux)

Isabelle Clerc (Université de Nice)

Carole Egger (Université Aix-en-Provence)

Emmanuelle Garnier (Université Toulouse-le-Mirail)

Rosine Gars

Eva Golluscio (Université Toulouse-Le Mirail)

Monique Martinez (Université Toulouse-Le Mirail)

Isabelle Reck (Université Strasbourg)

Agnès Surbezy (Université Toulouse-Le Mirail)

Christilla Vasserot (Université Paris III)