L’année universitaire qui est en train de s’achever a été riche en travail pour les élus doctorants. Organisation en propre des « Journées Jeunes chercheurs », préparation des prochaines pour 2013, accompagnées d’un cycle de séminaires dédié, organisation en commun avec les élus des autres ED des journées « Financer sa thèse » et « Doc-InPro».
Et ce, sans compter notre travail spécifique en tant qu’élus : participer aux conseils de l’École Doctorale, participer aux réunions de travail (refonte de la charte des thèses au sein du PRES, formations de TESC), tenir une veille scientifique sur notre blog, assister aux commissions de l’ED, travailler avec les élus des autres ED et du CS, faire des propositions, entendre les désidérata des doctorants… Autant d’activités particulièrement chronophages pour notre petite équipe.
Lors des « Journées Jeunes chercheurs », vous avez été nombreux à manifester votre enthousiasme et votre envie d’être plus impliqués dans des projets collectifs à l’échelle de l’Ecole Doctorale. Mais l’absence d’une structure à même de vous encadrer dans le développement d’un projet en a refroidit plus d’un.
Or, nous considérons que l’organisation de manifestations scientifiques n’est pas le privilège (surtout pas !!) des élus doctorants. Bien au contraire, nous désirons ouvrir au plus grand nombre l’organisation d’activités scientifiques.
Cette problématique en appelle une autre, au niveau du site de la Maison de la Recherche. Alors que nous sommes nombreux à avoir fréquenté les Foyers du Mirail durant nos études, la Maison de la Recherche n’en propose aucun : le lien social entre doctorants est inexistant à l’échelle de TESC. Tout au plus existe-t-il dans certains laboratoires quand ceux-ci ont fait l’effort de créer des lieux de convivialité. Souvenez-vous des soirées de la Peña (UFR d’Espagnol) ou des voyages de Periples (UFR Histoire) !
Un autre paramètre entre en ligne de compte : la solitude, qui est directement responsable de ce taux d’échec aussi élevé qui nous frappe. Elle est le pire ennemi du thésard.
En conséquence de quoi, souhaitons faire émerger une structure associative à destination des doctorants et docteurs de l’ED. Nous en appelons à toutes les nouvelles volontés pour créer cette association dont le nom et les projets restent à définir en commun.
Si vous souhaitez participer, donner votre avis, n’hésitez pas à contacter Sébastien Poublanc (sebastien.poublanc@gmail.com), élu doctorant TESC qui coordonne le projet.
Voici quelques questionnements pour alimenter vos réflexions. N’hésitez pas à les renvoyer agrémentés de vos idées.
Questions d’ordre général
- À l’instar d’autres associations étudiantes, nous pensons que l’association doit être structurée en sous-parties dédiées à une seule catégorie de projet. Cette organisation devrait permettre de fournir l’ossature nécessaire à la coordination et éviter que tout parte à vau-l’eau. Les adhérents peuvent évidemment travailler au sein des différentes commissions : la commission ne sert qu’à définir un « mini bureau » de gens motivés et qui connaissent les rouages (sauf dans le cas particulier des élus).
Si nous sommes nombreux, la création d’un conseil d’administration pour les questions essentielles peut être envisagée afin de contourner la lourdeur des assemblées générales. Mais seulement pour des questions essentielles. Il pourrait être envisagé comme le noyau dur de l’association : les membres fondateurs, les bénévoles les plus motivés et les plus rôdés. Par extension, les délégués des commissions y pourraient être de plein droit.
- Afin d’être pérenne, l’association doit faire entendre sa voix au conseil de l’ED. Mais devant le nombre restreint de places au dit conseil, il ne nous sera pas accordé de siège. C’est pourquoi les élus doctorants doivent impérativement former l’un de ces sous-ensembles. Il est en revanche imaginable que le président (terme par défaut) de l’association soit membre invité au conseil de l’ED (questionnement à long terme si jamais l’association se pérennise).
- La question de l’accession à l’association devra être débattue. Tout membre de TESC en est-il membre d’office ? Doit-il faire acte de candidature ? Payera-t-il une (modeste) contribution ?
- Et surtout, décidons-nous d’avoir une assise financière ? Sur quelles bases et pour quoi faire ? (Nous pensons notamment aux manifestations de loisir). L’ED et la DIVE peuvent nous accorder une subvention. Sous quelles conditions et de quel montant ?
- Un site internet sera nécessaire et pourra être conçu avec le soutien de la DTICE. Il nous permettra d’informer directement nos adhérents de nos projets, de nos appels à organisation, notamment par l’établissement de comptes Twitter et Facebook, sans oublier une liste de diffusion idoine.
Par ailleurs, il offre un support pour la présentation de l’association, de son organisation et de ses membres. Un trombinoscope pourrait être envisageable.
- Doit-on se doter d’un local ? Vers qui se tourner en ce sens ?
Les commissions
- Les deux plus gros pôles seront immédiatement celui des élus et celui des manifestations. Le travail existe déjà (Cycle de conférences jeunes chercheurs, 2ème volet des Rencontres Jeunes chercheurs, « Financer sa thèse » et « Doc-InPro »).
- La commission d’événement pourrait aussi en avoir, mais tout dépendra des volontés d’organisation des doctorants (du petit déjeuner au RU à une soirée de fin d’année, tout est envisageable).
- La commission des docteurs sera sans doute la moins développée. Mais elle permettrait de créer une passerelle entre anciens et nouveaux, tout en nous permettant de profiter de leur expérience…
Planning prévisionnel
Juin : première prise de contact avec les doctorants les plus motivés (et disponibles !). Prise de contact avec la DIVE.
Septembre : nouvel envoi de l’appel à communication
Septembre/octobre : réunions et déclaration de l’association à la préfecture
Novembre : présentation de l’association à la rentrée des ED (c’est le premier but à atteindre : avoir constitué l’association d’ici novembre pour pouvoir la présenter aux nouveaux et les intégrer directement).