Vers des villes frugales et smart ?

Et si la technologie sauvait nos cités de la pollution ?

Un article du magazine Usbek et Rica du 9 novembre 2012 annonce la réconciliation de la ville smart, technologique, et de la ville frugale, économe en ressources.

Si l’opposition entre ces deux visions – smart vs frugal -, peut résider dans le coût inaccessible de la ville high-tech (cf la ville nouvelle de Songdo City en Corée du Sud), l’utilisation de ces technologies fait également souvent craindre une sorte de big brother appliqué à l’urbanisme, « réduisant les citoyens à l’état de consommateurs reluqués en tant réel, dans leurs déplacements comme dans leurs activités, au bénéfice d’une gestion métropolitaine rationnalisée, centralisée ».

Mais ce qui importerait ne serait pas tant le déploiement d’innovations, mais l’usage fait de ces nouveautés technologiques par les habitants (« des mariages technologiques permettant de mieux vivre la ville et de contrôler ses dépenses énergétiques »). Comme le dit la sociologue américaine Saskia Sassen : « Quand on parle de villes intelligentes, le problème est que bien souvent on évoque des systèmes techniques qui désurbanisent la ville. Nous devons travailler à urbaniser les technologies plutôt que d’utiliser des technologies qui désurbanisent la ville », c’est-à-dire réussir à faire le lien entre les potentialités high-tech pour améliorer l’empreinte carbone dans la vie de tous les jours, et la nécessité pour les citoyens de rester maîtres de l’espace urbain, d’être les éléments moteurs de la cité économe.

« La ville smart et économe ne méritera ce qualificatif que si elle est co-créée par ses habitants. En bonne intelligence. »

Lire l’article : Vers des villes frugales et smart.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.